À Clusone, principal bourg de la haute vallée, classé parmi les plus beaux villages d'Italie, la place de l'Orologio accueille le visiteur avec son imposante tour horloge.
Ce chef-d'œuvre mécanique conçu par Pietro Fanzago en 1583 représente une prouesse technique: non content d'indiquer les heures, ce mécanisme sophistiqué affiche également les phases lunaires et le mouvement des planètes.
Sa particularité réside dans son fonctionnement d'origine, faisant de cette horloge astronomique l'une des plus anciennes d'Europe toujours en activité.
La basilique Santa Maria Assunta s'impose comme un véritable musée sacré. Son intérieur révèle des trésors artistiques inestimables: le polyptyque de Marinoni (1499), les sculptures sur bois d'Andrea Fantoni et l'imposant organe Serassi illustrent l'extraordinaire foisonnement artistique qui caractérisait ces vallées isolées.
Le plafond à caissons dorés contraste magnifiquement avec la luminosité naturelle filtrant à travers les vitraux multicolores.
Mais c'est sans doute la "Danza Macabra" (Danse Macabre) ornant l'Oratorio dei Disciplini qui impressionne le plus: cette fresque du XVe siècle, attribuée à Giacomo Borlone de Buschis, illustre avec une précision saisissante l'égalité de tous face à la mort.
Magistralement conservée, elle témoigne des préoccupations spirituelles d'une population marquée par les épidémies de peste.
L'œuvre frappe par sa modernité: pape, empereur, marchands ou paysans, tous sont entraînés dans une même ronde funèbre, puissant message social transcendant les siècles.
A lire aussi : ILTM Cannes : l’Italie mise sur le tourisme de luxe
Ce chef-d'œuvre mécanique conçu par Pietro Fanzago en 1583 représente une prouesse technique: non content d'indiquer les heures, ce mécanisme sophistiqué affiche également les phases lunaires et le mouvement des planètes.
Sa particularité réside dans son fonctionnement d'origine, faisant de cette horloge astronomique l'une des plus anciennes d'Europe toujours en activité.
La basilique Santa Maria Assunta s'impose comme un véritable musée sacré. Son intérieur révèle des trésors artistiques inestimables: le polyptyque de Marinoni (1499), les sculptures sur bois d'Andrea Fantoni et l'imposant organe Serassi illustrent l'extraordinaire foisonnement artistique qui caractérisait ces vallées isolées.
Le plafond à caissons dorés contraste magnifiquement avec la luminosité naturelle filtrant à travers les vitraux multicolores.
Mais c'est sans doute la "Danza Macabra" (Danse Macabre) ornant l'Oratorio dei Disciplini qui impressionne le plus: cette fresque du XVe siècle, attribuée à Giacomo Borlone de Buschis, illustre avec une précision saisissante l'égalité de tous face à la mort.
Magistralement conservée, elle témoigne des préoccupations spirituelles d'une population marquée par les épidémies de peste.
L'œuvre frappe par sa modernité: pape, empereur, marchands ou paysans, tous sont entraînés dans une même ronde funèbre, puissant message social transcendant les siècles.
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Gromo : splendeur médiévale et traditions artisanales
Le Palazzo Marinoni Barca abrite aujourd'hui le MAT (Museo Arte Tempo), espace muséal innovant qui retrace l'histoire locale à travers des collections variées : horlogerie, peinture, sculpture et arts décoratifs y dialoguent harmonieusement.
Les plafonds à fresques de ce palais patricien constituent à eux seuls une raison suffisante pour la visite.
À quelques kilomètres au nord, Gromo dévoile un passé glorieux insoupçonné. Cette petite cité fortifiée, classée parmi les plus beaux bourgs d'Italie, conserve intacte sa structure médiévale.
Surnommée la "Tolède des Alpes", elle s'est illustrée pendant des siècles dans la fabrication d'armes blanches de prestige. Le minerai extrait des montagnes environnantes permettait de forger des lames d'une qualité exceptionnelle, rivalisant avec celles de la célèbre ville espagnole.
Le Palazzo Milesi, siège du pouvoir communal depuis le XIIIe siècle, abrite aujourd'hui le Musée des Armes et de la Ferronnerie locale. Dans ses salles voûtées, la collection permanente retrace l'épopée métallurgique qui fit rayonner le nom de Gromo jusqu'aux cours royales européennes.
Des documents d'archives exceptionnels attestent que les lames produites ici équipaient aussi bien les armées vénitiennes que les gardes pontificales.
L'église San Gregorio, joyau gothique, surprend par la richesse de ses décorations intérieures. Les stalles en bois sculpté du chœur, œuvres des maîtres ébénistes locaux, représentent un bestiaire fantastique d'une finesse d'exécution stupéfiante.
Le polyptyque du maître-autel, attribué à l'école de Lorenzo Lotto, illustre l'influence des grands courants artistiques vénitiens sur ces vallées montagnardes.
Les plafonds à fresques de ce palais patricien constituent à eux seuls une raison suffisante pour la visite.
À quelques kilomètres au nord, Gromo dévoile un passé glorieux insoupçonné. Cette petite cité fortifiée, classée parmi les plus beaux bourgs d'Italie, conserve intacte sa structure médiévale.
Surnommée la "Tolède des Alpes", elle s'est illustrée pendant des siècles dans la fabrication d'armes blanches de prestige. Le minerai extrait des montagnes environnantes permettait de forger des lames d'une qualité exceptionnelle, rivalisant avec celles de la célèbre ville espagnole.
Le Palazzo Milesi, siège du pouvoir communal depuis le XIIIe siècle, abrite aujourd'hui le Musée des Armes et de la Ferronnerie locale. Dans ses salles voûtées, la collection permanente retrace l'épopée métallurgique qui fit rayonner le nom de Gromo jusqu'aux cours royales européennes.
Des documents d'archives exceptionnels attestent que les lames produites ici équipaient aussi bien les armées vénitiennes que les gardes pontificales.
L'église San Gregorio, joyau gothique, surprend par la richesse de ses décorations intérieures. Les stalles en bois sculpté du chœur, œuvres des maîtres ébénistes locaux, représentent un bestiaire fantastique d'une finesse d'exécution stupéfiante.
Le polyptyque du maître-autel, attribué à l'école de Lorenzo Lotto, illustre l'influence des grands courants artistiques vénitiens sur ces vallées montagnardes.
Trésors cachés du Val di Scalve
Dans la vallée voisine de Scalve, plus sauvage encore, le patrimoine religieux témoigne d'une foi profondément ancrée.
À Vilminore, l'église archipresbytérale conserve un retable de Giovanni Busi (dit Cariani), élève de Giorgione, dont la luminosité vénitienne contraste avec l'austérité alpine environnante.
Le musée ethnographique de Schilpario, installé dans une ancienne forge, présente une collection unique d'outils et d'objets quotidiens illustrant la vie montagnarde d'autrefois.
Les reconstitutions d'intérieurs traditionnels permettent de comprendre l'ingéniosité déployée par ces populations pour survivre dans un environnement aussi rude.
Les fresques de San Bartolomeo à Vilmaggiore constituent une découverte bouleversante pour l'amateur d'art. Ce cycle pictural du XVe siècle, miraculeusement préservé de l'humidité, illustre des scènes bibliques avec une expressivité touchante.
L'influence byzantine s'y mêle aux innovations stylistiques de la Renaissance naissante, créant un style hybride caractéristique des zones de montagne.
Ce qui distingue ces vallées d'autres destinations culturelles réside dans la vitalité de leurs traditions. Le patrimoine immatériel s'y perpétue naturellement, sans folklorisation excessive.
Les techniques artisanales se transmettent encore de génération en génération: sculpture sur bois, ferronnerie décorative et tissage traditionnel continuent d'animer de petits ateliers familiaux.
La musique occupe une place privilégiée dans l'identité culturelle locale. Le Festival "Musica Antica in Val Seriana" créé en 2003, s'est imposé comme une référence dans le panorama des événements estivaux consacrés à la musique ancienne en Italie du Nord.
Sa particularité : faire résonner la musique des XVIIe et XVIIIe siècles dans les églises romanes et baroques, chapelles, oratoires et palais historiques de la vallée.
Ces vallées lombardes offrent ainsi un condensé d'Italie authentique, alliant patrimoine culturel exceptionnel et beautés naturelles préservées. Elles constituent un véritable conservatoire d'arts et traditions, où chaque village, chaque église, chaque fresque raconte un chapitre d'une histoire alpine fascinante, loin des circuits touristiques conventionnels.
À Vilminore, l'église archipresbytérale conserve un retable de Giovanni Busi (dit Cariani), élève de Giorgione, dont la luminosité vénitienne contraste avec l'austérité alpine environnante.
Le musée ethnographique de Schilpario, installé dans une ancienne forge, présente une collection unique d'outils et d'objets quotidiens illustrant la vie montagnarde d'autrefois.
Les reconstitutions d'intérieurs traditionnels permettent de comprendre l'ingéniosité déployée par ces populations pour survivre dans un environnement aussi rude.
Les fresques de San Bartolomeo à Vilmaggiore constituent une découverte bouleversante pour l'amateur d'art. Ce cycle pictural du XVe siècle, miraculeusement préservé de l'humidité, illustre des scènes bibliques avec une expressivité touchante.
L'influence byzantine s'y mêle aux innovations stylistiques de la Renaissance naissante, créant un style hybride caractéristique des zones de montagne.
Ce qui distingue ces vallées d'autres destinations culturelles réside dans la vitalité de leurs traditions. Le patrimoine immatériel s'y perpétue naturellement, sans folklorisation excessive.
Les techniques artisanales se transmettent encore de génération en génération: sculpture sur bois, ferronnerie décorative et tissage traditionnel continuent d'animer de petits ateliers familiaux.
La musique occupe une place privilégiée dans l'identité culturelle locale. Le Festival "Musica Antica in Val Seriana" créé en 2003, s'est imposé comme une référence dans le panorama des événements estivaux consacrés à la musique ancienne en Italie du Nord.
Sa particularité : faire résonner la musique des XVIIe et XVIIIe siècles dans les églises romanes et baroques, chapelles, oratoires et palais historiques de la vallée.
Ces vallées lombardes offrent ainsi un condensé d'Italie authentique, alliant patrimoine culturel exceptionnel et beautés naturelles préservées. Elles constituent un véritable conservatoire d'arts et traditions, où chaque village, chaque église, chaque fresque raconte un chapitre d'une histoire alpine fascinante, loin des circuits touristiques conventionnels.
Un réseau remarquable de musées
Au cœur des vallées Seriana et Scalve, un réseau remarquable de musées préserve et met en valeur le riche patrimoine historique, artistique et ethnographique de ce territoire alpin. Ces institutions, souvent modestes par leur taille mais impressionnantes par la qualité de leurs collections, offrent une immersion fascinante dans l'identité culturelle de ces montagnes lombardes.
Le MAT de Clusone : Art, temps et histoire locale
Le Museo Arte Tempo (MAT), installé dans le somptueux Palazzo Marinoni Barca à Clusone, constitue l'épicentre culturel de la région. Ce musée innovant développe une approche thématique articulée autour de trois axes : l'art, le temps et le territoire.
La section horlogère présente une collection exceptionnelle retraçant l'évolution de cette science depuis le célèbre Orologio Fanzago jusqu'aux créations contemporaines, témoignant de la tradition locale en matière de mécanique de précision.
La pinacothèque renferme des œuvres remarquables des écoles bergamasque et vénitienne, notamment des toiles de Clara Santi et Antonio Cifrondi. La surprise vient des salles dédiées à l'art contemporain, où des expositions temporaires mettent régulièrement en dialogue créations actuelles et patrimoine ancien.
Le musée propose également une reconstitution virtuelle de la Clusone médiévale, utilisant les technologies numériques pour faire revivre l'urbanisme et l'architecture disparus. Cette initiative pionnière illustre la volonté de ces institutions montagnardes d'adopter des approches muséographiques résolument modernes.
La section horlogère présente une collection exceptionnelle retraçant l'évolution de cette science depuis le célèbre Orologio Fanzago jusqu'aux créations contemporaines, témoignant de la tradition locale en matière de mécanique de précision.
La pinacothèque renferme des œuvres remarquables des écoles bergamasque et vénitienne, notamment des toiles de Clara Santi et Antonio Cifrondi. La surprise vient des salles dédiées à l'art contemporain, où des expositions temporaires mettent régulièrement en dialogue créations actuelles et patrimoine ancien.
Le musée propose également une reconstitution virtuelle de la Clusone médiévale, utilisant les technologies numériques pour faire revivre l'urbanisme et l'architecture disparus. Cette initiative pionnière illustre la volonté de ces institutions montagnardes d'adopter des approches muséographiques résolument modernes.
Le Musée des Armes de Gromo : L'âge d'or de la métallurgie alpine
À Gromo, l'ancien Palazzo Milesi accueille un musée entièrement dédié à l'art de la forge et de l'armurerie qui fit la renommée internationale de ce petit bourg. Les salles voûtées présentent une collection impressionnante d'épées, dagues, hallebardes et armures produites localement entre le XIIIe et le XVIIe siècle
La scénographie, récemment repensée, permet de comprendre tout le processus de fabrication : des vitrines exposent les minerais bruts extraits des montagnes environnantes, tandis que des dispositifs interactifs expliquent les techniques métallurgiques employées pour obtenir un acier d'une qualité légendaire. Un atelier reconstitué présente les outils authentiques utilisés par les forgerons et les émouleurs.
La section documentaire du musée conserve des archives précieuses, notamment des registres commerciaux attestant l'exportation d'armes gromeises jusqu'en Europe du Nord et au Levant. Ces documents révèlent l'étonnante intégration de ces vallées isolées dans les réseaux commerciaux internationaux de la Renaissance.
La scénographie, récemment repensée, permet de comprendre tout le processus de fabrication : des vitrines exposent les minerais bruts extraits des montagnes environnantes, tandis que des dispositifs interactifs expliquent les techniques métallurgiques employées pour obtenir un acier d'une qualité légendaire. Un atelier reconstitué présente les outils authentiques utilisés par les forgerons et les émouleurs.
La section documentaire du musée conserve des archives précieuses, notamment des registres commerciaux attestant l'exportation d'armes gromeises jusqu'en Europe du Nord et au Levant. Ces documents révèlent l'étonnante intégration de ces vallées isolées dans les réseaux commerciaux internationaux de la Renaissance.
Le Musée ethnographique de Ardesio : Mémoire de la vie quotidienne
À Ardesio, le Museo Etnografico Alta Valle Seriana occupe une ancienne demeure patricienne parfaitement préservée. Ses vingt-trois salles thématiques offrent un panorama complet des activités traditionnelles qui rythmaient la vie montagnarde : agriculture, élevage, artisanat, vie domestique et pratiques religieuses.
La reconstitution d'intérieurs domestiques (cuisine, chambre, atelier) frappe par son authenticité. Les objets exposés, tous issus de donations des habitants de la vallée, racontent la vie quotidienne des familles alpines : ustensiles de cuisine en cuivre martelé, métiers à tisser encore fonctionnels, outils agricoles ingénieux adaptés aux terrains pentus.
Une section fascinante est consacrée aux "mestieri itineranti" (métiers itinérants) : colporteurs, rémouleurs, ramoneurs qui quittaient la vallée pendant les mois d'hiver pour exercer leur activité dans les plaines lombardes ou vénitiennes, établissant des réseaux migratoires saisonniers qui perdurent aujourd'hui.
Le musée organise régulièrement des démonstrations de techniques traditionnelles : filage de la laine, fabrication du fromage, travail du bois, maintenant vivant ce patrimoine immatériel en voie de disparition.
Tous ces musées et bien d'autres, malgré leur taille modeste, impressionnent par la rigueur scientifique de leur approche et la qualité de leur muséographie. Portés souvent par des associations locales passionnées, ils contribuent activement à la préservation d'un patrimoine unique et offrent aux visiteurs curieux une compréhension approfondie de l'identité culturelle de ces vallées alpines trop peu connues.
La reconstitution d'intérieurs domestiques (cuisine, chambre, atelier) frappe par son authenticité. Les objets exposés, tous issus de donations des habitants de la vallée, racontent la vie quotidienne des familles alpines : ustensiles de cuisine en cuivre martelé, métiers à tisser encore fonctionnels, outils agricoles ingénieux adaptés aux terrains pentus.
Une section fascinante est consacrée aux "mestieri itineranti" (métiers itinérants) : colporteurs, rémouleurs, ramoneurs qui quittaient la vallée pendant les mois d'hiver pour exercer leur activité dans les plaines lombardes ou vénitiennes, établissant des réseaux migratoires saisonniers qui perdurent aujourd'hui.
Le musée organise régulièrement des démonstrations de techniques traditionnelles : filage de la laine, fabrication du fromage, travail du bois, maintenant vivant ce patrimoine immatériel en voie de disparition.
Tous ces musées et bien d'autres, malgré leur taille modeste, impressionnent par la rigueur scientifique de leur approche et la qualité de leur muséographie. Portés souvent par des associations locales passionnées, ils contribuent activement à la préservation d'un patrimoine unique et offrent aux visiteurs curieux une compréhension approfondie de l'identité culturelle de ces vallées alpines trop peu connues.
GUIDE PRATIQUE
Par avion : plusieurs options internationales
L'aéroport international de Milan-Bergame (Orio al Serio) constitue la porte d'entrée idéale vers ces vallées. Desservi par de nombreuses compagnies, dont plusieurs low-cost, il se situe à seulement 40 kilomètres de l'entrée de la Val Seriana. Vols directs depuis Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Marseille et Toulouse.
Les aéroports milanais de Malpensa et Linate, bien que plus éloignés (respectivement 100 et 60 kilomètres), représentent des alternatives valables, notamment pour ceux qui souhaiteraient combiner la visite des vallées avec une escapade milanaise.
En voiture : la liberté d'exploration
La voiture reste le moyen le plus pratique pour explorer ces vallées ramifiées. Depuis la France, l'itinéraire classique emprunte l'autoroute A8/E62 via la Suisse (tunnel du Mont-Blanc), puis l'A9 italienne jusqu'à Milan, avant de rejoindre Bergame par l'A4/E64. Comptez environ 8 heures depuis Lyon et 10 heures depuis Paris.
En train et bus : une option écologique
Une alternative écologique consiste à rejoindre Bergame en train (via Milan depuis la France), puis à utiliser les transports en commun locaux. La compagnie TEB (Tramvie Elettriche Bergamasche) exploite une ligne moderne reliant Bergame à Albino, à l'entrée de la vallée. De là, les bus de la compagnie SAB assurent des liaisons régulières vers Clusone et les principales localités de la Val Seriana.
Pour le Val di Scalve, plus isolé, les connections sont moins fréquentes.
Quand partir : une destination quatre saisons
L'été (juin à septembre) est la période idéale pour les randonnées en altitude et la découverte du patrimoine. Les températures, douces en journée (20-25°C), contrastent agréablement avec la fraîcheur des soirées montagnardes.
L'automne permet d'apprécier pleinement l'atmosphère authentique des villages et de profiter des événements gastronomiques célébrant les produits locaux.
L'hiver (décembre à mars) attire les amateurs de sports de neige dans les stations familiales de Colere, Monte Pora et les pistes nordiques de Schilpario.
Le printemps tardif (mai) offre le spectacle des prairies alpines en fleurs et marque la réouverture de nombreux sentiers d'altitude. C'est également la période des processions religieuses dans plusieurs villages, occasions uniques d'assister à des manifestations culturelles séculaires.
Où séjourner : des options pour tous les budgets
L'offre d'hébergement, bien que moins développée que dans d'autres régions alpines plus touristiques, propose néanmoins un choix satisfaisant:
Clusone, centre névralgique, dispose d'hôtels de catégorie moyenne (3 étoiles) confortables et bien situés pour rayonner dans les deux vallées.
Pour une expérience plus authentique, optez pour les "agriturismi", ces fermes restaurées proposant hébergement et repas élaborés avec les produits de l'exploitation.
Dans le Val di Scalve, l'offre se concentre à Schilpario et Vilminore, avec quelques hôtels familiaux où l'accueil chaleureux compense largement les prestations parfois simples.
Gastronomie: les restaurants ferment généralement entre 14h30 et 19h
Réservez pour le dîner, particulièrement le week-end.
Randonnée: pour les excursions en altitude, renseignez-vous sur les conditions météorologiques et l'état des sentiers auprès des offices du tourisme locaux ou du Club Alpin Italien (CAI).
Ces vallées lombardes, facilement accessibles mais préservées du tourisme de masse, offrent une immersion authentique dans la culture alpine italienne. Leur situation privilégiée permet également de les intégrer dans un circuit plus large incluant les lacs (Iseo, Côme) ou les villes d'art de Lombardie (Bergame, Brescia), pour une expérience hors des sentiers battus.
L'aéroport international de Milan-Bergame (Orio al Serio) constitue la porte d'entrée idéale vers ces vallées. Desservi par de nombreuses compagnies, dont plusieurs low-cost, il se situe à seulement 40 kilomètres de l'entrée de la Val Seriana. Vols directs depuis Paris, Lyon, Nice, Bordeaux, Marseille et Toulouse.
Les aéroports milanais de Malpensa et Linate, bien que plus éloignés (respectivement 100 et 60 kilomètres), représentent des alternatives valables, notamment pour ceux qui souhaiteraient combiner la visite des vallées avec une escapade milanaise.
En voiture : la liberté d'exploration
La voiture reste le moyen le plus pratique pour explorer ces vallées ramifiées. Depuis la France, l'itinéraire classique emprunte l'autoroute A8/E62 via la Suisse (tunnel du Mont-Blanc), puis l'A9 italienne jusqu'à Milan, avant de rejoindre Bergame par l'A4/E64. Comptez environ 8 heures depuis Lyon et 10 heures depuis Paris.
En train et bus : une option écologique
Une alternative écologique consiste à rejoindre Bergame en train (via Milan depuis la France), puis à utiliser les transports en commun locaux. La compagnie TEB (Tramvie Elettriche Bergamasche) exploite une ligne moderne reliant Bergame à Albino, à l'entrée de la vallée. De là, les bus de la compagnie SAB assurent des liaisons régulières vers Clusone et les principales localités de la Val Seriana.
Pour le Val di Scalve, plus isolé, les connections sont moins fréquentes.
Quand partir : une destination quatre saisons
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L'automne permet d'apprécier pleinement l'atmosphère authentique des villages et de profiter des événements gastronomiques célébrant les produits locaux.
L'hiver (décembre à mars) attire les amateurs de sports de neige dans les stations familiales de Colere, Monte Pora et les pistes nordiques de Schilpario.
Le printemps tardif (mai) offre le spectacle des prairies alpines en fleurs et marque la réouverture de nombreux sentiers d'altitude. C'est également la période des processions religieuses dans plusieurs villages, occasions uniques d'assister à des manifestations culturelles séculaires.
Où séjourner : des options pour tous les budgets
L'offre d'hébergement, bien que moins développée que dans d'autres régions alpines plus touristiques, propose néanmoins un choix satisfaisant:
Clusone, centre névralgique, dispose d'hôtels de catégorie moyenne (3 étoiles) confortables et bien situés pour rayonner dans les deux vallées.
Pour une expérience plus authentique, optez pour les "agriturismi", ces fermes restaurées proposant hébergement et repas élaborés avec les produits de l'exploitation.
Dans le Val di Scalve, l'offre se concentre à Schilpario et Vilminore, avec quelques hôtels familiaux où l'accueil chaleureux compense largement les prestations parfois simples.
Gastronomie: les restaurants ferment généralement entre 14h30 et 19h
Réservez pour le dîner, particulièrement le week-end.
Randonnée: pour les excursions en altitude, renseignez-vous sur les conditions météorologiques et l'état des sentiers auprès des offices du tourisme locaux ou du Club Alpin Italien (CAI).
Ces vallées lombardes, facilement accessibles mais préservées du tourisme de masse, offrent une immersion authentique dans la culture alpine italienne. Leur situation privilégiée permet également de les intégrer dans un circuit plus large incluant les lacs (Iseo, Côme) ou les villes d'art de Lombardie (Bergame, Brescia), pour une expérience hors des sentiers battus.

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