
Christophe Fanichet, pdg de SNCF Voyageurs, et Philippe Tabarot, ministre chargé des transports. (c)T.Beaurepère
Dix-huit mois après l’interruption du trafic ferroviaire Paris/Milan pour cause d’éboulements dans la vallée de la Maurienne, et après de longs travaux pour reconstruire la section endommagée, la SNCF a célébré la réouverture de la ligne.
Depuis le 31 mars, le transporteur propose trois allers/retours par jour en TGV Inoui, soit environ 2 000 places, avec une durée de trajet de sept heures. A bord, les passagers bénéficient du wifi gratuit et d’un service de restauration franco-italien.
Les prix, relevés sur le site SNCF Connect, oscillent entre 39 € et 169 € l’aller simple, en seconde classe. Les ventes sont ouvertes jusqu’au 13 décembre.
« 110 000 places ont déjà été achetées jusqu’à la fin du mois d’août » s’est félicité Christophe Fanichet , p-dg de SNCF Voyageurs, lors d’une conférence de presse. La croissance atteint 8% comparé à 2023, avec un taux d’occupation qui flirte avec les 70%.
Depuis le 31 mars, le transporteur propose trois allers/retours par jour en TGV Inoui, soit environ 2 000 places, avec une durée de trajet de sept heures. A bord, les passagers bénéficient du wifi gratuit et d’un service de restauration franco-italien.
Les prix, relevés sur le site SNCF Connect, oscillent entre 39 € et 169 € l’aller simple, en seconde classe. Les ventes sont ouvertes jusqu’au 13 décembre.
« 110 000 places ont déjà été achetées jusqu’à la fin du mois d’août » s’est félicité Christophe Fanichet , p-dg de SNCF Voyageurs, lors d’une conférence de presse. La croissance atteint 8% comparé à 2023, avec un taux d’occupation qui flirte avec les 70%.
Objectif : 30% du trafic grande vitesse à l’international en 2030
Si la réouverture permet aux voyageurs de relier Paris à Turin et Milan, elle est également un élément important pour la desserte des Alpes françaises, avec des arrêts à Mâcon, Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne et Modane.
« La barrière du temps s’est effacée et les voyageurs ont compris l’intérêt de prendre le train. Cette réouverture marque une nouvelle étape dans notre ambition européenne » ajoute Christophe Fanichet.
Les lignes internationales représentent 22% du trafic grands vitesse de la SNCF et le transporteur s’est fixé pour objectif de faire grimper cette part à 30% d’ici 2030.
Lire aussi : La liaison Paris-Berlin par le train sur les rails : découvrez le nouveau trajet
« La barrière du temps s’est effacée et les voyageurs ont compris l’intérêt de prendre le train. Cette réouverture marque une nouvelle étape dans notre ambition européenne » ajoute Christophe Fanichet.
Les lignes internationales représentent 22% du trafic grands vitesse de la SNCF et le transporteur s’est fixé pour objectif de faire grimper cette part à 30% d’ici 2030.
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SNCF : le développement en Italie repoussé à 2027
La réouverture de Paris/Milan marque également les ambitions de la SNCF en Italie, qui avait annoncé l’année dernière son intention d’ouvrir des lignes intérieures de l’autre côté des Alpes dès 2026.
La compagnie souhaite proposer des liaisons entre les métropoles italiennes (Rome, Milan, Turin, Naples et Venise), avec pour objectif de capter à moyen terme 15% du marché de la grande vitesse italienne.
Mais les retards dans la livraison des TGV et les difficultés pour obtenir des sillons afin de faire circuler les trains remettent en cause les objectifs.
Sans oublier l’enquête récemment ouverte par l’autorité de la concurrence italienne à l’encontre de l'exploitant du réseau de chemin de fer Ferrovie dello Stato pour entrave à la concurrence.
« Je ne commente pas l’enquête en cours » se contente de préciser Christophe Fanichet, qui espère désormais un développement en Italie début 2027.
Lire aussi : La SNCF va lancer une offre TGV d'ici deux ans en Italie
La compagnie souhaite proposer des liaisons entre les métropoles italiennes (Rome, Milan, Turin, Naples et Venise), avec pour objectif de capter à moyen terme 15% du marché de la grande vitesse italienne.
Mais les retards dans la livraison des TGV et les difficultés pour obtenir des sillons afin de faire circuler les trains remettent en cause les objectifs.
Sans oublier l’enquête récemment ouverte par l’autorité de la concurrence italienne à l’encontre de l'exploitant du réseau de chemin de fer Ferrovie dello Stato pour entrave à la concurrence.
« Je ne commente pas l’enquête en cours » se contente de préciser Christophe Fanichet, qui espère désormais un développement en Italie début 2027.
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Une saine concurrence avec Trenitalia
En parallèle de la SNCF, la compagnie italienne Trenitalia reprend également du service sur la ligne Paris/Milan, avec deux allers/retours quotidiens dès le mardi 1er avril.
Présent lors de la conférence de presse, Philippe Tabarot , le ministre chargé des transports, s’est félicité de cette « saine émulation qui incite les voyageurs à prendre le train », sans éclipser le sujet des prix de la SNCF, qui « peuvent être ressentis comme un frein ».
« Certains reprochent à la SNCF de gagner de l’argent mais il ne faut pas oublier que les bénéfices sur les lignes nationales et internationales permettent de financer massivement la rénovation des petites lignes ».
Lire aussi : Trenitalia rouvre Milan et lance Marseille au départ de Paris
Présent lors de la conférence de presse, Philippe Tabarot , le ministre chargé des transports, s’est félicité de cette « saine émulation qui incite les voyageurs à prendre le train », sans éclipser le sujet des prix de la SNCF, qui « peuvent être ressentis comme un frein ».
« Certains reprochent à la SNCF de gagner de l’argent mais il ne faut pas oublier que les bénéfices sur les lignes nationales et internationales permettent de financer massivement la rénovation des petites lignes ».
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Un nouveau président en mai
S’il plaidait ouvertement pour une baisse de la TVA de 10 à 5,5% sur les billets de train lorsqu’il était sénateur, il se montre beaucoup plus prudent depuis qu’il est ministre, dans un contexte de rigueur budgétaire. « Je souhaite que l’on puisse garder un juste équilibre sur la tarification » a-t-il simplement précisé.
Le sujet des prix, et plus largement celui des développements de la SNCF, sera au cœur des réflexions pour la désignation du futur président du transporteur, qui succédera à Jean-Pierre Farandou arrivé en fin de mandat. Son nom sera dévoilé dans le courant du mois de mai.
« Il devra poursuivre la politique mise en place par la SNCF depuis plusieurs années tout en apportant de nouvelles idées, dans une logique de continuité » conclut Philippe Tabarot, qui rappelle que « la qualité de service est le fil rouge » de son ministère.
Le sujet des prix, et plus largement celui des développements de la SNCF, sera au cœur des réflexions pour la désignation du futur président du transporteur, qui succédera à Jean-Pierre Farandou arrivé en fin de mandat. Son nom sera dévoilé dans le courant du mois de mai.
« Il devra poursuivre la politique mise en place par la SNCF depuis plusieurs années tout en apportant de nouvelles idées, dans une logique de continuité » conclut Philippe Tabarot, qui rappelle que « la qualité de service est le fil rouge » de son ministère.