La distribution retrouve le sourire, mais fait face à des gros problèmes RH et gérer les remboursements des avoirs - Depositphotos @vaselena
L'épidémie reflue, les restrictions s'effacent... cette fois-ci, c'est peut-être la bonne !
Et comme le disait si bien notre Zizou national "eh oui, c'est la reprise!"
Nous avons pu vérifier, la semaine dernière, que c'était bel et bien le cas, avec les agences de voyages en ligne, mais qu'en est-il pour celle traditionnelles ?
"Nous avons eu 4 200 agents de voyages connectés sur notre plateforme, en fin de semaine dernière, alors que nous étions à 6 000, en juin 20221. Elles ne réagissent pas aussi vite que les acteurs online," souligne Frédéric Pilloud, le directeur digital de Misterfly.
Avant la crise, chaque semaine, près de 10 000 professionnels se connectaient chaque semaine à la version BtoB, de l'agence en ligne.
Voici un premier indicateur révélant un redémarrage plus lent des réseaux de distribution classiques.
Et pourtant, pendant que les dirigeants des plateformes internet bombent le torse, les patrons des agences ne baissent pas les yeux au moment de comparer les indicateurs commerciaux. Par contre, ils font face à quelques casse-têtes...
Et comme le disait si bien notre Zizou national "eh oui, c'est la reprise!"
Nous avons pu vérifier, la semaine dernière, que c'était bel et bien le cas, avec les agences de voyages en ligne, mais qu'en est-il pour celle traditionnelles ?
"Nous avons eu 4 200 agents de voyages connectés sur notre plateforme, en fin de semaine dernière, alors que nous étions à 6 000, en juin 20221. Elles ne réagissent pas aussi vite que les acteurs online," souligne Frédéric Pilloud, le directeur digital de Misterfly.
Avant la crise, chaque semaine, près de 10 000 professionnels se connectaient chaque semaine à la version BtoB, de l'agence en ligne.
Voici un premier indicateur révélant un redémarrage plus lent des réseaux de distribution classiques.
Et pourtant, pendant que les dirigeants des plateformes internet bombent le torse, les patrons des agences ne baissent pas les yeux au moment de comparer les indicateurs commerciaux. Par contre, ils font face à quelques casse-têtes...
Marietton : "Les volumes se rapprochent des niveaux de 2019" selon Laurent Abitbol
Le postulat dressé par Frédéric Pilloud, est aussi repris par Jean-Pierre Mas, quand on regarde les courbes des ventes.
"Il y a un peu plus d'inertie, même si nous ressentons clairement un redémarrage. Tout le monde excepté le voyage d'affaires, suit la même tendance," le président des Entreprises du Voyage.
La demande est de retour, les prises de commandes aussi. Par contre le business travel est, lui, toujours à l'arrêt en raison des décisions du gouvernement poussant pour la mise en place du télétravail.
Au vu des allègements conséquences de l'ensemble des protocoles, il fait de moins en moins de doute que cette barrière à la propagation de l'épidémie sautera prochainement.
"Depuis 15 jours, ça repart à fond pour le loisir, que ce soit chez Selectour ou Havas. Les volumes se rapprochent des niveaux de 2019, entre 70 et 90% selon les points de vente.
Au sujet du business travel, cela tourne autour de 60%," déplore un Laurent Abitbol au sourire retrouvé.
Pour le patron de Marietton, la fin du télétravail pourrait annoncer la reprise pleine et entière du secteur.
Ce redressement des chiffres se conjugue au retour des salariés au travail à temps plein. Alors certes cela coûte "cher" et "c'est un risque", mais l'important est ailleurs.
Le retour des troupes au travail crée une saine émulation.
"Le fait de revoir tout le monde travailler, c'est extraordinaire. Le moral revient. Au niveau de nos tours-opérateurs, toutes les destinations marchent. Les équipes sont débordées."
Après Lyon, prenons la direction de la Bretagne, où les agences du groupe Salaün ont quasiment toutes repris, à de quelques rares exceptions.
"Nous sommes à plein régime.
Nous observons des croissances intéressantes, avec des volumes se rapprochant de 65 à 70% de ceux d'avant crise. Nous sommes en voie de retrouver l'activité de 2019," indique Nicolas Delord, le directeur général du Groupe.
"Il y a un peu plus d'inertie, même si nous ressentons clairement un redémarrage. Tout le monde excepté le voyage d'affaires, suit la même tendance," le président des Entreprises du Voyage.
La demande est de retour, les prises de commandes aussi. Par contre le business travel est, lui, toujours à l'arrêt en raison des décisions du gouvernement poussant pour la mise en place du télétravail.
Au vu des allègements conséquences de l'ensemble des protocoles, il fait de moins en moins de doute que cette barrière à la propagation de l'épidémie sautera prochainement.
"Depuis 15 jours, ça repart à fond pour le loisir, que ce soit chez Selectour ou Havas. Les volumes se rapprochent des niveaux de 2019, entre 70 et 90% selon les points de vente.
Au sujet du business travel, cela tourne autour de 60%," déplore un Laurent Abitbol au sourire retrouvé.
Pour le patron de Marietton, la fin du télétravail pourrait annoncer la reprise pleine et entière du secteur.
Ce redressement des chiffres se conjugue au retour des salariés au travail à temps plein. Alors certes cela coûte "cher" et "c'est un risque", mais l'important est ailleurs.
Le retour des troupes au travail crée une saine émulation.
"Le fait de revoir tout le monde travailler, c'est extraordinaire. Le moral revient. Au niveau de nos tours-opérateurs, toutes les destinations marchent. Les équipes sont débordées."
Après Lyon, prenons la direction de la Bretagne, où les agences du groupe Salaün ont quasiment toutes repris, à de quelques rares exceptions.
"Nous sommes à plein régime.
Nous observons des croissances intéressantes, avec des volumes se rapprochant de 65 à 70% de ceux d'avant crise. Nous sommes en voie de retrouver l'activité de 2019," indique Nicolas Delord, le directeur général du Groupe.
Univairmer : 1,9 million d'euros de commandes sur une seule semaine
Le court et moyen-courrier, avec la Grèce, en passant par une Corse toujours très attractive, reste encore plébiscité, mais les pays comme les Etats-unis, la Thaïlande ou encore la République dominicaine remontent fortement dans les ventes.
Et ce n'est pas l'autre Lyonnais de l'étape qui dira le contraire.
"Sur la 1ere décade de février 2022, nous sommes à une activité qui approche les 90% de 2019. C'est même un niveau inédit depuis le début de la crise sanitaire.
Nous observons plus de recherches que de réservations pour le moment," estime Raphaël Torro, le président de Resaneo.
Après un mois de janvier délicat, ne permettant pas de couvrir les charges et avec un réseau intégralement ouvert depuis mai 2021, François Piot observe, lui aussi, ce décalage
"Les agents de voyages sont surchargés de travail, mais seulement de demandes. Ces dernières ne se concrétisent pas toutes, donc le pic d'activité ne se traduit pas toujours dans les ventes," tempère le PDG de Prêt à Partir.
Cette indécision au moment de réserver s'explique aussi par les deux années passées.
Si un chat échaudé craint l'eau froide, les voyageurs ont été bouillis durant deux ans, avec les stop and go incessants des gouvernements.
"Nous observons que 50% des réservations concernent février et mars, quand le reste se projette sur juillet et août. Sur le court terme, les clients partent aux sports d'hiver et un peu sur des destinations long-courriers," rapporte Jean Dionnet.
Le PDG d'Univairmer arborait un franc sourire, au moment de livrer ces statistiques.
Lancé dans une quinzaine commerciale, pour booster ses ventes et faire revenir le chaland dans les commerces, le réseau a réalisé un peu plus 1,9 million d'euros de commandes lors de la semaine écoulée, soit 83% de celui réalisé en 2019, sur la même période.
Et ce n'est pas l'autre Lyonnais de l'étape qui dira le contraire.
"Sur la 1ere décade de février 2022, nous sommes à une activité qui approche les 90% de 2019. C'est même un niveau inédit depuis le début de la crise sanitaire.
Nous observons plus de recherches que de réservations pour le moment," estime Raphaël Torro, le président de Resaneo.
Après un mois de janvier délicat, ne permettant pas de couvrir les charges et avec un réseau intégralement ouvert depuis mai 2021, François Piot observe, lui aussi, ce décalage
"Les agents de voyages sont surchargés de travail, mais seulement de demandes. Ces dernières ne se concrétisent pas toutes, donc le pic d'activité ne se traduit pas toujours dans les ventes," tempère le PDG de Prêt à Partir.
Cette indécision au moment de réserver s'explique aussi par les deux années passées.
Si un chat échaudé craint l'eau froide, les voyageurs ont été bouillis durant deux ans, avec les stop and go incessants des gouvernements.
"Nous observons que 50% des réservations concernent février et mars, quand le reste se projette sur juillet et août. Sur le court terme, les clients partent aux sports d'hiver et un peu sur des destinations long-courriers," rapporte Jean Dionnet.
Le PDG d'Univairmer arborait un franc sourire, au moment de livrer ces statistiques.
Lancé dans une quinzaine commerciale, pour booster ses ventes et faire revenir le chaland dans les commerces, le réseau a réalisé un peu plus 1,9 million d'euros de commandes lors de la semaine écoulée, soit 83% de celui réalisé en 2019, sur la même période.
"Je n'en suis plus à compter le personnel qui me manque, mais à recruter pour ouvrir les agences"
Cette chorale de bonnes nouvelles, Yvon Peltanche ne la contredira pas. La remontada se poursuit même dans les zones en vacances.
"Alors même que dans l'ouest de la France, les vacances ont débuté, ce qui devrait freiner l'activité, ce n'est pas le cas. Les chiffres journaliers progressent encore par rapport à ceux de la semaine précédente," se félicite le gérant du réseau Eden Tour.
Rien ne semble arrêter cette marche en avant... ou presque.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Pas tout à fait. Il subsiste une zone d'ombre qui ne date pas d'aujourd'hui, mais devient problématique au moment de reprendre à plein régime.
"La dynamique est positive, mais les agences sont à flux tendus, car en sous-effectif. Nous observons cette carence un peu partout," analyse Richard Vainopoulos.
Et cette question de ressources humaines à maintes reprises soulevée, par TourMaG.com cristallise toutes les attentions, alors même que des points de vente se retrouvent encore sans personnel.
L'hémorragie au sein de la Distribution atteindrait entre 30 et 35%, selon Yvon Peltanche, inquiet par la situation.
"Je n'en suis plus à compter le personnel qui me manque, mais à recruter pour ouvrir les agences.
Quand nous voyons des personnes de 50 ans, avec 25 ou 30 ans d'expérience dans le secteur, partir sans avoir aucune promesse derrière... il y a de quoi s'inquiéter," redoute le dirigeant d'Eden Tour.
Surtout que sur l'ensemble des départs du réseau, soit 40 personnes, seulement 2 sont restées dans le tourisme. Le problème ne se concentre pas seulement au niveau de la vente des séjours, mais se serait propagé à l'ensemble de l'industrie.
"Le phénomène s'observe dans toutes les industries de service. Ce n'est pas facile de recruter en ce moment. C'est même compliqué, mais nous notons quelques signaux positifs," révèle Nicolas Delord.
La question des revenus ne serait pas la seule ombre au tableau, selon les patrons interrogés.
Le Groupe basé en Loire-Atlantique, a augmenté les plus bas revenus pour attirer de nouveaux profils, mais cela n'y change rien, les candidats sont aux abonnés absents.
Pour François Piot "après la crise sanitaire, nous entrons dans la crise sociale et économique."
"Alors même que dans l'ouest de la France, les vacances ont débuté, ce qui devrait freiner l'activité, ce n'est pas le cas. Les chiffres journaliers progressent encore par rapport à ceux de la semaine précédente," se félicite le gérant du réseau Eden Tour.
Rien ne semble arrêter cette marche en avant... ou presque.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Pas tout à fait. Il subsiste une zone d'ombre qui ne date pas d'aujourd'hui, mais devient problématique au moment de reprendre à plein régime.
"La dynamique est positive, mais les agences sont à flux tendus, car en sous-effectif. Nous observons cette carence un peu partout," analyse Richard Vainopoulos.
Et cette question de ressources humaines à maintes reprises soulevée, par TourMaG.com cristallise toutes les attentions, alors même que des points de vente se retrouvent encore sans personnel.
L'hémorragie au sein de la Distribution atteindrait entre 30 et 35%, selon Yvon Peltanche, inquiet par la situation.
"Je n'en suis plus à compter le personnel qui me manque, mais à recruter pour ouvrir les agences.
Quand nous voyons des personnes de 50 ans, avec 25 ou 30 ans d'expérience dans le secteur, partir sans avoir aucune promesse derrière... il y a de quoi s'inquiéter," redoute le dirigeant d'Eden Tour.
Surtout que sur l'ensemble des départs du réseau, soit 40 personnes, seulement 2 sont restées dans le tourisme. Le problème ne se concentre pas seulement au niveau de la vente des séjours, mais se serait propagé à l'ensemble de l'industrie.
"Le phénomène s'observe dans toutes les industries de service. Ce n'est pas facile de recruter en ce moment. C'est même compliqué, mais nous notons quelques signaux positifs," révèle Nicolas Delord.
La question des revenus ne serait pas la seule ombre au tableau, selon les patrons interrogés.
Le Groupe basé en Loire-Atlantique, a augmenté les plus bas revenus pour attirer de nouveaux profils, mais cela n'y change rien, les candidats sont aux abonnés absents.
Pour François Piot "après la crise sanitaire, nous entrons dans la crise sociale et économique."
Les remboursements des avoirs : le scénario du pire ?
"Entre Thomas Cook et la crise sanitaire, le métier a profondément changé.
Ce matin, j'étais dans une agence et le professionnel a du gérer une incompréhension entre le tour-opérateur, nous et le client, pour un départ sur le Sri Lanka," indique Yvon Peltanche.
Depuis deux ans, les agents passent le plus clair de leur temps à faire et défaire et à gérer les formalités sanitaires, au lieu de passer du temps avec les clients pour exaucer leurs rêves quand les verrous sautent.
Après une première vague de départ, ayant entrainé un important écrémage, suite à un manque de visibilité sur l'avenir de l'activité, une deuxième est intervenue, avec des professionnels lassés d'une crise qui n'en finissait pas.
D'ailleurs le 29 mars 2022, le président des Entreprise du Voyage Centre-Ouest, organisera une réunion sur la thématique des RH.
"Habituellement, une fois que nous recrutons, nous faisons face à des questions sur le montant des salaires, le travail les week-ends ou encore les horaires. Tout cela les gens ne veulent plus en entendre parler," fait remonter président de TourCom.
Ce n'est pas la seule ombre au tableau. La gestion des avoirs arrive, au plus mauvais des moments.
"Aujourd'hui, nous remboursons nos clients, sauf que l'argent a du mal à rentrer. Nous sommes au mur des remboursements, nous ne reconstituons pas le fonds de roulement," déplore François Piot.
La distribution se retrouve dans le pire des scénarios, même si ce n'est pas le cas pour tout le monde.
"Cela dépend de la nature du business de chacun, puis de la gestion des avoirs. De notre côté, il n'y a pas de problème à ce niveau," tempère le DG du groupe Salaün.
Après deux ans d'activité plus que contenue, comme une vieille voiture n'ayant pas roulé, au moment de remettre le contact, le moteur connait quelques ratés.
"Pour revenir au niveau de 2019, nous avons besoin de stocks ! Les tour-opérateurs n'ont pas encore pris les risques, est-ce qu'ils vont prendre des engagements à la hauteur de la demande ?" interroge Jean Dionnet.
Pour le réseau Prêt à Partir, le constat est similaire. ET ce d'autant plus que TUI a abandonné l'aéroport de Metz, laissant des clients sans offre de proximité.
Une absence de mise à niveau entrainerait alors une flambée des prix, alors que des difficultés sont déjà signalées sur la Corse. La Grèce avait connu les mêmes l'été dernier.
Pour une fois, depuis deux ans, le tourisme fait face à un problème de riche.
"Nous sommes enthousiastes, mais nous devons être prudents, car il faut que cette reprise tienne," conclut Nicolas Delord.
Ce matin, j'étais dans une agence et le professionnel a du gérer une incompréhension entre le tour-opérateur, nous et le client, pour un départ sur le Sri Lanka," indique Yvon Peltanche.
Depuis deux ans, les agents passent le plus clair de leur temps à faire et défaire et à gérer les formalités sanitaires, au lieu de passer du temps avec les clients pour exaucer leurs rêves quand les verrous sautent.
Après une première vague de départ, ayant entrainé un important écrémage, suite à un manque de visibilité sur l'avenir de l'activité, une deuxième est intervenue, avec des professionnels lassés d'une crise qui n'en finissait pas.
D'ailleurs le 29 mars 2022, le président des Entreprise du Voyage Centre-Ouest, organisera une réunion sur la thématique des RH.
"Habituellement, une fois que nous recrutons, nous faisons face à des questions sur le montant des salaires, le travail les week-ends ou encore les horaires. Tout cela les gens ne veulent plus en entendre parler," fait remonter président de TourCom.
Ce n'est pas la seule ombre au tableau. La gestion des avoirs arrive, au plus mauvais des moments.
"Aujourd'hui, nous remboursons nos clients, sauf que l'argent a du mal à rentrer. Nous sommes au mur des remboursements, nous ne reconstituons pas le fonds de roulement," déplore François Piot.
La distribution se retrouve dans le pire des scénarios, même si ce n'est pas le cas pour tout le monde.
"Cela dépend de la nature du business de chacun, puis de la gestion des avoirs. De notre côté, il n'y a pas de problème à ce niveau," tempère le DG du groupe Salaün.
Après deux ans d'activité plus que contenue, comme une vieille voiture n'ayant pas roulé, au moment de remettre le contact, le moteur connait quelques ratés.
"Pour revenir au niveau de 2019, nous avons besoin de stocks ! Les tour-opérateurs n'ont pas encore pris les risques, est-ce qu'ils vont prendre des engagements à la hauteur de la demande ?" interroge Jean Dionnet.
Pour le réseau Prêt à Partir, le constat est similaire. ET ce d'autant plus que TUI a abandonné l'aéroport de Metz, laissant des clients sans offre de proximité.
Une absence de mise à niveau entrainerait alors une flambée des prix, alors que des difficultés sont déjà signalées sur la Corse. La Grèce avait connu les mêmes l'été dernier.
Pour une fois, depuis deux ans, le tourisme fait face à un problème de riche.
"Nous sommes enthousiastes, mais nous devons être prudents, car il faut que cette reprise tienne," conclut Nicolas Delord.