En quittant Stratford, on découvre Anne Hathaway’s Cottage, maison natale de l'épouse de Shakespeare. Une incursion campagnarde agréable, entre collines basses et prairies grasses. Les spécialistes apprécieront - DR : J.-F.R.
Rafraîchissons les mémoires.
William Shakespeare, né en 1564, mort en 1616, c’est une montagne de pièces de théâtre comme Othello, Hamlet, Macbeth, Le Roi Lear, Antoine et Cléopâtre, Roméo et Juliette, Le Songe d’une nuit d’été…
Soit, a minima, plus d’un million de mots écrits, parmi lesquels des maximes cultes et ce regard tragi-comique sur la société anglaise des 16ème et 17ème siècles.
Une fraîcheur qui stimule encore les metteurs en scène aujourd’hui et pousse les acteurs de théâtre à interpréter ses personnages.
Bref, le « Molière » des Britanniques, joué partout dans le monde.
William Shakespeare, né en 1564, mort en 1616, c’est une montagne de pièces de théâtre comme Othello, Hamlet, Macbeth, Le Roi Lear, Antoine et Cléopâtre, Roméo et Juliette, Le Songe d’une nuit d’été…
Soit, a minima, plus d’un million de mots écrits, parmi lesquels des maximes cultes et ce regard tragi-comique sur la société anglaise des 16ème et 17ème siècles.
Une fraîcheur qui stimule encore les metteurs en scène aujourd’hui et pousse les acteurs de théâtre à interpréter ses personnages.
Bref, le « Molière » des Britanniques, joué partout dans le monde.
A Londres, le Globe Theatre, tout droit sorti de l’époque
Joué partout et d’abord à Londres. Rive droite de la Tamise, le Shakespeare’s Globe Theatre semble tout droit sorti de l’époque.
Reconstruit en 1996 avec les matériaux du 17ème s., en bois et chaume, il est rond et en plein air, comme du temps de Shakespeare.
La scène fait face à trois étages de galeries où l’on venait jadis faire la fête.
Le « Globe » présente régulièrement des spectacles du dramaturge.
De l’autre côté de la Tamise, le quartier de Blackfriars égrène les souvenirs de l’homme de lettres : un insolite totem inspiré de la pièce « Comme il vous plaira », représentant sept têtes superposées, pour les sept âges de l’homme (Queen Victoria Street).
Mais aussi une maison acquise de son vivant, dans Saint-Andrew’s Hill ; Stationer’s Hall, la guilde des papetiers où l’écrivain venait toucher ses droits d’auteur ; plus loin, le Barbican Theatre, autre haut lieu de la scène shakespearienne…
Reconstruit en 1996 avec les matériaux du 17ème s., en bois et chaume, il est rond et en plein air, comme du temps de Shakespeare.
La scène fait face à trois étages de galeries où l’on venait jadis faire la fête.
Le « Globe » présente régulièrement des spectacles du dramaturge.
De l’autre côté de la Tamise, le quartier de Blackfriars égrène les souvenirs de l’homme de lettres : un insolite totem inspiré de la pièce « Comme il vous plaira », représentant sept têtes superposées, pour les sept âges de l’homme (Queen Victoria Street).
Mais aussi une maison acquise de son vivant, dans Saint-Andrew’s Hill ; Stationer’s Hall, la guilde des papetiers où l’écrivain venait toucher ses droits d’auteur ; plus loin, le Barbican Theatre, autre haut lieu de la scène shakespearienne…
A Stratford, tout est Shakespeare !
Si les traces de l’auteur sont diluées dans le bouillonnement de la capitale britannique, rien de tel à Stratford-upon-Avon, à deux heures de train de Londres.
Au bout d’une campagne ponctuée de maisons en briques accolées, voici donc cette petite ville, baignée par l’Avon.
25 000 habitants, un ancêtre porté au pinacle, une brassée de maisons médiévales et élisabéthaines, l’ambiance boutiquière des cités à fort passage touristique - près d’un million et demi de visiteurs par an ! -, le décor est planté.
Ici, tout est « Shakespeare » : l’hôpital, un hôtel, le bus touristique, les gadgets-souvenirs, même un cabinet d’avocats…
Sans compter la célébrissime Royal Shakespeare Company (RSC), top scène anglaise où se joue le meilleur du dramaturge.
On ironise mais il faut reconnaître à Startford un charme provincial reposant.
L’Avon placide, les splendides demeures à pans de bois, le petit air frais des Midlands, les pubs pur jus, les pâtisseries old ladies…, tout cela est charmant, abstraction faite de ces hordes d’écoliers en visite sans même trop savoir où et pourquoi ils sont là…
Au bout d’une campagne ponctuée de maisons en briques accolées, voici donc cette petite ville, baignée par l’Avon.
25 000 habitants, un ancêtre porté au pinacle, une brassée de maisons médiévales et élisabéthaines, l’ambiance boutiquière des cités à fort passage touristique - près d’un million et demi de visiteurs par an ! -, le décor est planté.
Ici, tout est « Shakespeare » : l’hôpital, un hôtel, le bus touristique, les gadgets-souvenirs, même un cabinet d’avocats…
Sans compter la célébrissime Royal Shakespeare Company (RSC), top scène anglaise où se joue le meilleur du dramaturge.
On ironise mais il faut reconnaître à Startford un charme provincial reposant.
L’Avon placide, les splendides demeures à pans de bois, le petit air frais des Midlands, les pubs pur jus, les pâtisseries old ladies…, tout cela est charmant, abstraction faite de ces hordes d’écoliers en visite sans même trop savoir où et pourquoi ils sont là…
Maison natale, familiale, « mausolée »…
Un peu de sérieux. Sous ses allures austères de bâtiment industriel, la RSC est un haut-lieu du théâtre.
Circulaire, avec une scène s’avançant vers le parterre, c’est La Mecque shakespearienne. On y découvre, à l’occasion d’une représentation d’Henri IV, un spectacle parfois joyeux, des acteurs pénétrés et un public connaisseur.
En ville et alentours, six lieux « shakespeariens » sont à visiter.
Le premier est la maison natale de l’écrivain, longue demeure du 16ème s. meublée comme à l’époque. Des guides-acteurs costumés font le show dans le jardin.
Plus loin, le public découvre Nash’s House et Hall’s Croft. Près de la première (où vécut la petite fille de Shakespeare), l’auteur acquit une somptueuse demeure, alors la plus grande de la ville, signe de sa fortune.
La seconde, splendide dans son jus 17ème s., fut celle de sa fille Susanna. Tout près se trouve Holy Trinity Church, où le dramaturge repose avec une partie de sa famille, site de pèlerinage obligé.
Circulaire, avec une scène s’avançant vers le parterre, c’est La Mecque shakespearienne. On y découvre, à l’occasion d’une représentation d’Henri IV, un spectacle parfois joyeux, des acteurs pénétrés et un public connaisseur.
En ville et alentours, six lieux « shakespeariens » sont à visiter.
Le premier est la maison natale de l’écrivain, longue demeure du 16ème s. meublée comme à l’époque. Des guides-acteurs costumés font le show dans le jardin.
Plus loin, le public découvre Nash’s House et Hall’s Croft. Près de la première (où vécut la petite fille de Shakespeare), l’auteur acquit une somptueuse demeure, alors la plus grande de la ville, signe de sa fortune.
La seconde, splendide dans son jus 17ème s., fut celle de sa fille Susanna. Tout près se trouve Holy Trinity Church, où le dramaturge repose avec une partie de sa famille, site de pèlerinage obligé.
Visites opportunes
Reste à quitter Stratford pour découvrir Anne Hathaway’s Cottage, maison natale de son épouse et Mary Arden’s Farm, demeure de la mère de Shakespeare.
Une incursion campagnarde agréable, entre collines basses et prairies grasses. Les spécialistes apprécieront.
Les autres profiteront du « marketing Shakespeare » pour combiner une visite opportune de l’Angleterre des villes et de l’Angleterre des champs.
Une incursion campagnarde agréable, entre collines basses et prairies grasses. Les spécialistes apprécieront.
Les autres profiteront du « marketing Shakespeare » pour combiner une visite opportune de l’Angleterre des villes et de l’Angleterre des champs.