Les EDV demandent au nouveau secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djibbari, de défendre leur projet d’inscrire dans la loi LOM l’obligation pour les compagnies aériennes de disposer d’une garantie destinée aux professionnels et aux passagers au cas de défaillance - DR
Suite à l'arrêt brutal des vols d'Aigle Azur à partir de ce vendredi 6 septembre 2019 à 23h59, Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage, dénonce "une catastrophe industrielle mal gérée".
Alors que la fin des vols était prévue pour le 9 septembre, soit après le week-end, "l’administrateur judiciaire a pris subitement hier soir la décision d’interrompre les vols dès ce soir (6 septembre).
Il a donc sciemment trompé les passagers d’Aigle Azur et les agences de voyages : des milliers de passagers qui espéraient rentrer en France ce week-end resteront bloqués et devront racheter un billet… dans la mesure où ils trouveront de la place, commente le président du syndicat.
Cette décision est difficilement justifiable du fait, qu’aux dires d’Aigle Azur, plus de dix millions d’euros de liquidités disponibles en Algérie auraient pu être partiellement utilisés pour assurer les vols du week-end.
Le CIRI et le Ministère de l’Economie, très impliqués dans le suivi de ce dossier, n’ont pas su imposer à l’administrateur judiciaire de respecter ses engagements et de poursuivre les vols au moins jusqu’au 9 septembre", poursuit-il.
Alors que la fin des vols était prévue pour le 9 septembre, soit après le week-end, "l’administrateur judiciaire a pris subitement hier soir la décision d’interrompre les vols dès ce soir (6 septembre).
Il a donc sciemment trompé les passagers d’Aigle Azur et les agences de voyages : des milliers de passagers qui espéraient rentrer en France ce week-end resteront bloqués et devront racheter un billet… dans la mesure où ils trouveront de la place, commente le président du syndicat.
Cette décision est difficilement justifiable du fait, qu’aux dires d’Aigle Azur, plus de dix millions d’euros de liquidités disponibles en Algérie auraient pu être partiellement utilisés pour assurer les vols du week-end.
Le CIRI et le Ministère de l’Economie, très impliqués dans le suivi de ce dossier, n’ont pas su imposer à l’administrateur judiciaire de respecter ses engagements et de poursuivre les vols au moins jusqu’au 9 septembre", poursuit-il.
Les EDV demandent un fonds de garantie
Autres articles
-
Georges Cid est parti pour son dernier voyage
-
Agences, TO : on vous dit tout sur la hausse du salaire minimum conventionnel🔑
-
Ryanair - agences : vers un réchauffement des relations ? 🔑
-
JO, contrôles aériens, taxe : les enjeux de 2024 pour le transport aérien
-
Les EDV tiendront leur congrès à Val d’Isère en juin prochain
Jean-Pierre Mas juge cet arrêt brutal des vols, comme la gestion globale de ce dossier, de "scandaleux".
"Il met en difficulté des dizaines de milliers de passagers qui paient longtemps à l’avance leur voyage sans être assurés de pouvoir l’effectuer.
Les agences de voyage, mandataires de la compagnie, s’efforcent d’aider leurs clients. Elles ne disposent d’aucune garantie au cas de défaillance d’une compagnie aérienne alors qu’il leur est imposé de fournir de lourdes cautions bancaires aux mêmes compagnies aériennes.
Les Entreprises du Voyage demandent au nouveau secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djibbari, de défendre leur projet d’inscrire dans la loi LOM l’obligation pour les compagnies aériennes de disposer d’une garantie destinée aux professionnels et aux passagers au cas de défaillance".
"Il met en difficulté des dizaines de milliers de passagers qui paient longtemps à l’avance leur voyage sans être assurés de pouvoir l’effectuer.
Les agences de voyage, mandataires de la compagnie, s’efforcent d’aider leurs clients. Elles ne disposent d’aucune garantie au cas de défaillance d’une compagnie aérienne alors qu’il leur est imposé de fournir de lourdes cautions bancaires aux mêmes compagnies aériennes.
Les Entreprises du Voyage demandent au nouveau secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djibbari, de défendre leur projet d’inscrire dans la loi LOM l’obligation pour les compagnies aériennes de disposer d’une garantie destinée aux professionnels et aux passagers au cas de défaillance".
"L’État est pleinement mobilisé"
De son côté, le Ministère de la transition écologique et solidaire rappelle, dans un communiqué, que "l’Etat suit avec la plus grande attention la situation des passagers concernés.
Les compagnies françaises et étrangères ont été mobilisées pour proposer des billets à tarifs préférentiels aux passagers en attente d’un vol retour suite à l’annulation de leur vol sur la compagnie Aigle Azur, conformément aux accords internationaux dans l’aviation civile.
[...] Les passagers peuvent également se référer aux « conseils aux voyageurs » du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Le Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères et les consulats de France dans les pays concernés sont engagés auprès de nos compatriotes pour faire face à cette situation.
L’État est pleinement mobilisé pour accompagner la recherche des meilleures solutions possibles pour préserver les emplois et apporte son support pour identifier des possibilités de reprise totale ou partielle de l’activité économique par un ou des repreneurs."
Les compagnies françaises et étrangères ont été mobilisées pour proposer des billets à tarifs préférentiels aux passagers en attente d’un vol retour suite à l’annulation de leur vol sur la compagnie Aigle Azur, conformément aux accords internationaux dans l’aviation civile.
[...] Les passagers peuvent également se référer aux « conseils aux voyageurs » du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Le Centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères et les consulats de France dans les pays concernés sont engagés auprès de nos compatriotes pour faire face à cette situation.
L’État est pleinement mobilisé pour accompagner la recherche des meilleures solutions possibles pour préserver les emplois et apporte son support pour identifier des possibilités de reprise totale ou partielle de l’activité économique par un ou des repreneurs."