Le lendemain de la conférence, les unes des journaux n'ont guère changé...
C'est le journal Télérama dans son édition du 23 novembre qui a vendu la mèche. Il y a quinze jours, le porte parole parole du gouvernement français, Jean François Copé, a convoqué la presse étrangère pour se livrer à un savant n° d'équilibriste.
L'objet de la réunion n'était ni plus ni moins que d'expliquer aux journalistes du monde entier que certains medias ont donné une bien mauvaise image de la France alors que les incidents étaient "trés circonscrits", souvent même "dépassés" et que ces agitations sociales "pourraient tout à fait arriver à d'autres pays."
"Nous convoquer pour ça ! Ca me rappelle l'Union Soviétique", a soupiré un journaliste allemand effaré. Et il n'était pas le seul raconte Télérama.
Le lendemain, CNN, qui était le média qui avait la main la plus lourde dans le traitement de l'information, continuait à montrer des images de la France en flamme. Tout ça pour ça...
C'est ce qu'a du se dire le premier ministre, Dominique de Villepin qui a une nouvelle fois tenté de corriger cette image en livrant son analyse de la situation sur CNN International.
Le Premier ministre a d'abord déclaré qu'il préférait parler de "graves troubles sociaux" plutôt que d'"émeutes" pour qualifier cette crise.
"Je ne suis pas sûr que nous puissions parler d'émeutes. C'est très différent de la situation que vous avez connue en 1992 à Los Angeles par exemple. Vous aviez eu à l'époque 54 personnes tuées et 2.000 autres blessées. En France, pendant ces deux semaines de troubles, personne n'est mort", a-t-il souligné.
L'objet de la réunion n'était ni plus ni moins que d'expliquer aux journalistes du monde entier que certains medias ont donné une bien mauvaise image de la France alors que les incidents étaient "trés circonscrits", souvent même "dépassés" et que ces agitations sociales "pourraient tout à fait arriver à d'autres pays."
"Nous convoquer pour ça ! Ca me rappelle l'Union Soviétique", a soupiré un journaliste allemand effaré. Et il n'était pas le seul raconte Télérama.
Le lendemain, CNN, qui était le média qui avait la main la plus lourde dans le traitement de l'information, continuait à montrer des images de la France en flamme. Tout ça pour ça...
C'est ce qu'a du se dire le premier ministre, Dominique de Villepin qui a une nouvelle fois tenté de corriger cette image en livrant son analyse de la situation sur CNN International.
Le Premier ministre a d'abord déclaré qu'il préférait parler de "graves troubles sociaux" plutôt que d'"émeutes" pour qualifier cette crise.
"Je ne suis pas sûr que nous puissions parler d'émeutes. C'est très différent de la situation que vous avez connue en 1992 à Los Angeles par exemple. Vous aviez eu à l'époque 54 personnes tuées et 2.000 autres blessées. En France, pendant ces deux semaines de troubles, personne n'est mort", a-t-il souligné.