Les chiffres prévisionnels de la fréquentation et des recettes 2024 sont en hausse : 100 millions de visiteurs internationaux accueillis sur le sol français (+ 2 millions) et 71 Mds€ de recettes internationales (+12%) - Depositphotos.com Auteur encrier
Les différents bilans du tourisme français que nous avons publié étaient moins réjouissants. L’Alliance France Tourisme évoquait un retour à la normale quand Didier Arino fondateur du cabinet Protourisme se voulait aussi plus mesuré.
A lire aussi : JO, inflation, météo : ce que révèlent les chiffres du tourisme en France (Didier Arino
Le Ministère du Tourisme qui vient de dévoiler les chiffres de fréquentation et de recettes du tourisme français évoque de son côté une "année 2024 record". Les chiffres prévisionnels font état de plus de 100 millions de touristes internationaux.
Dans le même temps, 71 Mds€ de recettes internationales ont été générées en 2024, "avec un solde positif du poste Voyage de la balance des paiements de plus de 15 Mds€ (différentiel entre les recettes générées par les voyageurs étrangers en France et les dépenses des Français à l’étranger)".
La fréquentation internationale est en légère hausse, "portée par les clientèles d’Europe du Nord et des Etats-Unis. Les nuitées des Belges enregistrent une progression de 5%, celles des Espagnols augmentent de 3%. Les pays d’Amérique du Nord restent, comme depuis la fin de la pandémie, les locomotives des clientèles long courrier".
Les Américains, avec des nuitées en hausse de 5% deviennent une clientèle incontournable portée par des dynamiques économiques et un différentiel de pouvoir d’achat conséquents. Les pays asiatiques ont connu en 2024 une accélération en termes de nuitées, notamment la Chine (+40%) et le Japon (+20%). Toutefois, ces marchés n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Covid. En dehors de l’Europe, l’Inde, le Mexique, le Canada et la Corée du Sud sont de nouveau des marchés porteurs.
Les nuitées de la clientèle internationale sont en hausse de 7,3%, portées par l’hébergement locatif (+16,4%).
Quant à la fréquentation domestique, elle est marquée par la stabilité (+2,8% en nuitées). Dans ce contexte l’hébergement collectif accuse un très léger retrait (-1,7%), alors que l’hébergement locatif est en forte hausse (+12,5%).
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Le Ministère du Tourisme qui vient de dévoiler les chiffres de fréquentation et de recettes du tourisme français évoque de son côté une "année 2024 record". Les chiffres prévisionnels font état de plus de 100 millions de touristes internationaux.
Dans le même temps, 71 Mds€ de recettes internationales ont été générées en 2024, "avec un solde positif du poste Voyage de la balance des paiements de plus de 15 Mds€ (différentiel entre les recettes générées par les voyageurs étrangers en France et les dépenses des Français à l’étranger)".
La fréquentation internationale est en légère hausse, "portée par les clientèles d’Europe du Nord et des Etats-Unis. Les nuitées des Belges enregistrent une progression de 5%, celles des Espagnols augmentent de 3%. Les pays d’Amérique du Nord restent, comme depuis la fin de la pandémie, les locomotives des clientèles long courrier".
Les Américains, avec des nuitées en hausse de 5% deviennent une clientèle incontournable portée par des dynamiques économiques et un différentiel de pouvoir d’achat conséquents. Les pays asiatiques ont connu en 2024 une accélération en termes de nuitées, notamment la Chine (+40%) et le Japon (+20%). Toutefois, ces marchés n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant Covid. En dehors de l’Europe, l’Inde, le Mexique, le Canada et la Corée du Sud sont de nouveau des marchés porteurs.
Les nuitées de la clientèle internationale sont en hausse de 7,3%, portées par l’hébergement locatif (+16,4%).
Quant à la fréquentation domestique, elle est marquée par la stabilité (+2,8% en nuitées). Dans ce contexte l’hébergement collectif accuse un très léger retrait (-1,7%), alors que l’hébergement locatif est en forte hausse (+12,5%).
Tourisme français : Des recettes internationales "record"
Les recettes internationales affichent "un record" à 71 Mds€, soit un chiffre en hausse de 12% par rapport à 2023. Cinq pays sont les principaux pourvoyeurs de recettes pour la France : la Belgique, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suisse et les Etats-Unis, en hausse de 5% à 15% par rapport à 2023. La France reste la première destination pour les Belges.
Les marchés asiatiques restent toujours en deçà des niveaux de 2019 : -60% pour la Chine et -30% pour le Japon, cite le Ministère du Tourisme.
A noter également, que la fin d'année a été porteuse tiré vers le haut par les résultats à la montagne et ceux de la clientèle internationale. Les vacances de fin d’année ont bénéficié d’un « effet rebond ».
La "fréquentation internationale est en forte hausse". Le document souligne que : "La clientèle européenne et long-courrier connait une bonne dynamique sur la période, pour tous les espaces observés (rural, littoral, urbain et montagne). Les clientèles anglaises sont en hausse après plusieurs mois en retrait. Les clientèles suisses, espagnoles mais aussi néerlandaises et allemandes (en forte progression) sont venues plus nombreuses que l’année dernière. La France est la première destination des Italiens pour la fin d’année. Les marchés lointains : Japon, Australie et Chine sont également en hausse pendant que les Etats-Unis sont stables et le Canada en retrait."
Quant aux stations de ski, elles ont enregistré un taux d’occupation de 85%, une fréquentation en hausse de 5,5% par rapport à 2023.
Les marchés asiatiques restent toujours en deçà des niveaux de 2019 : -60% pour la Chine et -30% pour le Japon, cite le Ministère du Tourisme.
A noter également, que la fin d'année a été porteuse tiré vers le haut par les résultats à la montagne et ceux de la clientèle internationale. Les vacances de fin d’année ont bénéficié d’un « effet rebond ».
La "fréquentation internationale est en forte hausse". Le document souligne que : "La clientèle européenne et long-courrier connait une bonne dynamique sur la période, pour tous les espaces observés (rural, littoral, urbain et montagne). Les clientèles anglaises sont en hausse après plusieurs mois en retrait. Les clientèles suisses, espagnoles mais aussi néerlandaises et allemandes (en forte progression) sont venues plus nombreuses que l’année dernière. La France est la première destination des Italiens pour la fin d’année. Les marchés lointains : Japon, Australie et Chine sont également en hausse pendant que les Etats-Unis sont stables et le Canada en retrait."
Quant aux stations de ski, elles ont enregistré un taux d’occupation de 85%, une fréquentation en hausse de 5,5% par rapport à 2023.
Quelles perspectives en 2025 pour le tourisme français ?
A l’échelle nationale, les arrivées aériennes internationales sont en augmentation de +10% sur les trois premiers mois de l’année par rapport à l’an passé, avec de belles performances des Américains (+15%), des Brésiliens et Indiens (+7%) ou des Chinois (+16%).
La dynamique parisienne demeure toujours très forte post Jeux Olympiques et Paralympiques et réouverture de Notre-Dame de Paris avec + 7 points de taux d’occupation hôtelier attendu en janvier 2025 et 4 points d’avance pour ce qui concerne les taux de réservation de février prochain.
Selon l’observatoire Harris Interactive pour Atout France, les intentions de voyage pour les vacances d’hiver sont également en hausse par rapport à l’année dernière, un séjour d’agrément en montagne est privilégié par une majorité de Français en janvier (29%) et février (34%), devant la ville et le bord de mer. Cela correspond à une hausse de +7 points par rapport à l’année dernière.
Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme a déclaré : « Jeux Olympiques et Paralympiques, réouverture de Notre-Dame, 80 ans du débarquement, l’année 2024 a été une année inédite et exceptionnelle pour la France. Si ces chiffres nous confortent dans notre place de 1ère destination mondiale, nous devons franchir une nouvelle étape en devenant la 1ère destination de tourisme durable. Nous devons répondre à un double objectif : capitaliser sur cette année qui a fait rayonner la France dans le monde entier tout en accompagnant la transition du secteur. Les défis à relever sont nombreux : améliorer la qualité de l’offre et répartir la fréquentation sur toute l’année, accompagner le secteur dans sa transition écologique et numérique, renforcer l’attractivité des métiers et veiller à préserver le tourisme social et inclusif. C’est ensemble, grâce à un travail étroit mené entre l’Etat, les acteurs du tourisme, et les collectivités que nous parviendrons à franchir ce cap. »
La dynamique parisienne demeure toujours très forte post Jeux Olympiques et Paralympiques et réouverture de Notre-Dame de Paris avec + 7 points de taux d’occupation hôtelier attendu en janvier 2025 et 4 points d’avance pour ce qui concerne les taux de réservation de février prochain.
Selon l’observatoire Harris Interactive pour Atout France, les intentions de voyage pour les vacances d’hiver sont également en hausse par rapport à l’année dernière, un séjour d’agrément en montagne est privilégié par une majorité de Français en janvier (29%) et février (34%), devant la ville et le bord de mer. Cela correspond à une hausse de +7 points par rapport à l’année dernière.
Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme a déclaré : « Jeux Olympiques et Paralympiques, réouverture de Notre-Dame, 80 ans du débarquement, l’année 2024 a été une année inédite et exceptionnelle pour la France. Si ces chiffres nous confortent dans notre place de 1ère destination mondiale, nous devons franchir une nouvelle étape en devenant la 1ère destination de tourisme durable. Nous devons répondre à un double objectif : capitaliser sur cette année qui a fait rayonner la France dans le monde entier tout en accompagnant la transition du secteur. Les défis à relever sont nombreux : améliorer la qualité de l’offre et répartir la fréquentation sur toute l’année, accompagner le secteur dans sa transition écologique et numérique, renforcer l’attractivité des métiers et veiller à préserver le tourisme social et inclusif. C’est ensemble, grâce à un travail étroit mené entre l’Etat, les acteurs du tourisme, et les collectivités que nous parviendrons à franchir ce cap. »