C'est l’heureux aboutissement d’années de préparation au sein du groupe hôtelier Accor : en avril, les trains de luxe baptisés La Dolce Vita Orient Express s’élancent sur les rails en Italie où leur arrivée est très attendue. D'ailleurs, les réservations sont ouvertes depuis un an.
Pour en arriver là, Accor n'a rien laissé au hasard. Il ne communique pas le montant de ses investissements. Mais, il a noué des partenariats avec Trenitalia et Fondazione FS Italiane, racheté la marque Orient Express en 2022.
Puis, en 2024, signé avec LVMH, le numéro un mondial du luxe, un "partenariat stratégique en vue d’accélérer le développement de la marque Orient Express dans les hôtels, les bateaux et les trains de luxe".
LVMH avait, de son côté, racheté en 2019 la marque Belmond qui fait également rouler des trains de luxe. Ainsi, Accor et LVMH, via Belmond, détiennent désormais, chacun, des parts distinctes de la marque Orient Express.
Si le partenariat stratégique Accor/LVMH contribue à renforcer encore le rôle prééminent de LVMH dans le monde du luxe, il reflète aussi la volonté des grands opérateurs du luxe de se diversifier pour être présents sur tous les créneaux du voyage haut de gamme.
A lire aussi : L'Univers du luxe en pleine segmentation
Pour en arriver là, Accor n'a rien laissé au hasard. Il ne communique pas le montant de ses investissements. Mais, il a noué des partenariats avec Trenitalia et Fondazione FS Italiane, racheté la marque Orient Express en 2022.
Puis, en 2024, signé avec LVMH, le numéro un mondial du luxe, un "partenariat stratégique en vue d’accélérer le développement de la marque Orient Express dans les hôtels, les bateaux et les trains de luxe".
LVMH avait, de son côté, racheté en 2019 la marque Belmond qui fait également rouler des trains de luxe. Ainsi, Accor et LVMH, via Belmond, détiennent désormais, chacun, des parts distinctes de la marque Orient Express.
Si le partenariat stratégique Accor/LVMH contribue à renforcer encore le rôle prééminent de LVMH dans le monde du luxe, il reflète aussi la volonté des grands opérateurs du luxe de se diversifier pour être présents sur tous les créneaux du voyage haut de gamme.
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La Dolce Vita, neuf itinéraires en Italie
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Les neuf itinéraires aux couleurs de l’talie (avec un à deux départs par mois, pour chacun) proposés par La Dolce Vita Orient Express s'effectuent à bord de trains de luxe de construction moderne -mais inspirée par les trains luxueux d'autrefois-, composés de 12 cabines et 18 suites auxquelles s’ajoutent la suite « Dolce Vita » et aussi un restaurant, un lounge, un bar.
En collaboration avec les meilleurs chefs et sommeliers internationaux, les voyageurs bénéficient d'un service 5 étoiles à bord et du meilleur de la gastronomie et des vins italiens.
L’aventure débute le 4 avril au départ de Rome, pour un trajet de deux jours (une nuit à bord) qui conduira à Montalcino (Toscane) avant de revenir dans la capitale italienne. A la clé, découverte du vignoble toscan et dégustation de Brunelo, réputé être l’un des meilleurs rouges du monde. Pour cette escapade haut de gamme, compter "à partir de 3500 € par passager".
Puis, le 11 avril, ce sera le premier départ d'un Rome-Venise-Rome via Sienne. Pour ce voyage de trois jours (deux nuits à bord du train); compter à partir de 7000 € par passager. Un prix en phase avec le luxe du train et la promesse d’une "expédition grandiose" dévoilant les splendeurs et les mystères de Venise, suivie d’une immersion à Sienne, joyau de la Toscane, avant, là aussi, un retour à Rome.
Et, ainsi de suite, pour les autres itinéraires en Italie qui, au fil des mois, mèneront les voyageurs de Rome à Matera, Fortofino, la Sicile, le Piémont et ses truffes...
En collaboration avec les meilleurs chefs et sommeliers internationaux, les voyageurs bénéficient d'un service 5 étoiles à bord et du meilleur de la gastronomie et des vins italiens.
L’aventure débute le 4 avril au départ de Rome, pour un trajet de deux jours (une nuit à bord) qui conduira à Montalcino (Toscane) avant de revenir dans la capitale italienne. A la clé, découverte du vignoble toscan et dégustation de Brunelo, réputé être l’un des meilleurs rouges du monde. Pour cette escapade haut de gamme, compter "à partir de 3500 € par passager".
Puis, le 11 avril, ce sera le premier départ d'un Rome-Venise-Rome via Sienne. Pour ce voyage de trois jours (deux nuits à bord du train); compter à partir de 7000 € par passager. Un prix en phase avec le luxe du train et la promesse d’une "expédition grandiose" dévoilant les splendeurs et les mystères de Venise, suivie d’une immersion à Sienne, joyau de la Toscane, avant, là aussi, un retour à Rome.
Et, ainsi de suite, pour les autres itinéraires en Italie qui, au fil des mois, mèneront les voyageurs de Rome à Matera, Fortofino, la Sicile, le Piémont et ses truffes...
En 2026, le retour du Nostalgie - Istanbul - Orient-Express ?
La Dolce Vita Orient Express vient confirmer, s’il en était besoin, le retour en grâce -entamé il y a quatre décennies- des voyages ferroviaires en mode luxe .
Le nouveau train se veut un hommage à la Dolce Vita, autrement dit l'effervescence artistique et culturelle de l’Italie des années 60. Il est bon, en effet, de convoquer la légende. Accor ne manque pas, non plus, de faire valoir que La Dolce Vita Orient Express fait renaître en Italie le rêve concrétisé, en 1883, par le Belge Georges Nagelmackers, fondateur de la Compagnie des wagons-lits et créateur du premier Orient-Express.
Lire aussi : Accor : quelle stratégie pour Orient-Express ?
Pour Accor, La Dolce Vita n'est qu'une étape. Le groupe hôtelier a annoncé pour 2026 la remise sur les rails du Nostalgie -Istanbul - Orient-Express, histoire de perpétuer le mythe du train le plus célèbre du monde qui reliait Paris aux portes de l’Asie.
Les voyageurs seront invités à revivre la légende à bord de 17 voitures originales de l'Orient-Express datant des années 1920-30, un « hasard » providentiel ayant permis à Accor de retrouver et d'acquérir les voitures du train original Paris-Istanbul.
Encore fallait-il les remettre au goût du jour. Accor a demandé à l'architecte Maxime d'Angeac de "réinterpréter le décor du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express" et d' y "introduire une vision contemporaine du confort et du luxe extrême". "Confiée aux meilleurs artisans et décorateurs spécialisés dans leurs domaines singuliers, cette ambassade du luxe à la française dévoilera un écrin d'un raffinement absolu", assure Accor.
Le groupe hôtelier français n'est cependant pas un pionnier. La compagnie hôtelière et de loisirs d’origine britannique Belmond, l'a devancé et de loin : depuis 1982, Belmond propose un nouveau train régulier de luxe, le Venise-Simplon-Orient-Express, sur le trajet Boulogne-sur-Mer (désormais Calais) – Paris – Venise, via Innsbruck ou Vienne, avec parfois un prolongement vers Istanbul.
A lire aussi : Britannic Explorer proposera le premier Spa à bord d'un train de luxe
Racheté, on l'a vu, en 2019 par LVMH, Belmond propose désormais sept trains touristiques de luxe.]b Ils ont pour nom Eastern & Oriental Express en Asie du sud-est, Royal Scotsman en Ecosse, British Pullman en Angleterre, Andean Explorer au Pérou et Hiram Bingham du côté du Macchu-Pichu...
A partir du mois de juillet 2025, s'ajoutera à cette offre le Britannic Explorer qui traversera les paysages pittoresques des Cornouailles, du Lake District anglais, et du Pays de Galles.
Le nouveau train se veut un hommage à la Dolce Vita, autrement dit l'effervescence artistique et culturelle de l’Italie des années 60. Il est bon, en effet, de convoquer la légende. Accor ne manque pas, non plus, de faire valoir que La Dolce Vita Orient Express fait renaître en Italie le rêve concrétisé, en 1883, par le Belge Georges Nagelmackers, fondateur de la Compagnie des wagons-lits et créateur du premier Orient-Express.
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Pour Accor, La Dolce Vita n'est qu'une étape. Le groupe hôtelier a annoncé pour 2026 la remise sur les rails du Nostalgie -Istanbul - Orient-Express, histoire de perpétuer le mythe du train le plus célèbre du monde qui reliait Paris aux portes de l’Asie.
Les voyageurs seront invités à revivre la légende à bord de 17 voitures originales de l'Orient-Express datant des années 1920-30, un « hasard » providentiel ayant permis à Accor de retrouver et d'acquérir les voitures du train original Paris-Istanbul.
Encore fallait-il les remettre au goût du jour. Accor a demandé à l'architecte Maxime d'Angeac de "réinterpréter le décor du Nostalgie-Istanbul-Orient-Express" et d' y "introduire une vision contemporaine du confort et du luxe extrême". "Confiée aux meilleurs artisans et décorateurs spécialisés dans leurs domaines singuliers, cette ambassade du luxe à la française dévoilera un écrin d'un raffinement absolu", assure Accor.
Le groupe hôtelier français n'est cependant pas un pionnier. La compagnie hôtelière et de loisirs d’origine britannique Belmond, l'a devancé et de loin : depuis 1982, Belmond propose un nouveau train régulier de luxe, le Venise-Simplon-Orient-Express, sur le trajet Boulogne-sur-Mer (désormais Calais) – Paris – Venise, via Innsbruck ou Vienne, avec parfois un prolongement vers Istanbul.
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Racheté, on l'a vu, en 2019 par LVMH, Belmond propose désormais sept trains touristiques de luxe.]b Ils ont pour nom Eastern & Oriental Express en Asie du sud-est, Royal Scotsman en Ecosse, British Pullman en Angleterre, Andean Explorer au Pérou et Hiram Bingham du côté du Macchu-Pichu...
A partir du mois de juillet 2025, s'ajoutera à cette offre le Britannic Explorer qui traversera les paysages pittoresques des Cornouailles, du Lake District anglais, et du Pays de Galles.
Et aussi, au Vietnam, The Vietage by Anantara
Ces nouveaux trains de luxe sont une réponse à la diversification des attentes de la clientèle à fort pouvoir d'achat : demanderesse désormais d'hébergements haut de gamme aux identités variées, elle l'est aussi de croisières ferroviaires, fluviales et maritimes de luxe et d'expériences exclusives en tous genres.
Anantara, marque de luxe du groupe hôtelier d’origine thaïlandaise Minor, l'a également bien compris qui, outre des hôtels et des croisières, propose à ses clients d'explorer le centre du Vietnam à bord du The Vietage by Anantara : ce wagon de luxe de six petites cabines peut embarquer jusqu’à 12 passagers pour parcourir, dans un confort suprême, les 320 kilomètres qui séparent Da Nang de Quy Nhon.
Pour concrétiser cette offre relativement confidentielle, Anantara a racheté le dernier wagon du train public qui va de Da Nang à Nha Trang en passant par Quy Nhon.
Compte tenu du succès rencontré, expliquait, à l’automne dernier, Marion Walsh-Hédouin, directrice de la communication du groupe hôtelier Minor, « Anantara a décidé d'acheter d'un deuxième wagon, mais pour assurer un autre itinéraire ».
Anantara, marque de luxe du groupe hôtelier d’origine thaïlandaise Minor, l'a également bien compris qui, outre des hôtels et des croisières, propose à ses clients d'explorer le centre du Vietnam à bord du The Vietage by Anantara : ce wagon de luxe de six petites cabines peut embarquer jusqu’à 12 passagers pour parcourir, dans un confort suprême, les 320 kilomètres qui séparent Da Nang de Quy Nhon.
Pour concrétiser cette offre relativement confidentielle, Anantara a racheté le dernier wagon du train public qui va de Da Nang à Nha Trang en passant par Quy Nhon.
Compte tenu du succès rencontré, expliquait, à l’automne dernier, Marion Walsh-Hédouin, directrice de la communication du groupe hôtelier Minor, « Anantara a décidé d'acheter d'un deuxième wagon, mais pour assurer un autre itinéraire ».
Trains de luxe : la Renfe espagnole aux avant-postes
Les groupes hôteliers ne sont pas seuls en piste. Renfe, la compagnie des chemins de fer espagnols s'est, elle aussi, lancée il y a déjà plus de quarante ans.
Depuis 1983, son train de luxe Al Ándalus conduit en sept jours (dont six nuits à bord) de Séville à Malaga, en traversant l‘Andalousie. Depuis 1983 également, son Transcantábrico Gran Lujo traverse le nord de l’Espagne, notamment en ralliant San Sebastian a Saint-Jacques de Compostelle en 8 jours (dont 7 nuits à bord).
"Au fil des années, notre société a élargi et amélioré son offre consolidant ainsi sa position sur le marché du tourisme ferroviaire haut de gamme", assure-ton aujourd’hui chez Renfe. Sont ainsi arrivés le Costa Verde Express qui relie Bilbao à Saint-Jacques de Compostelle en six jours (5 nuits à bord) et l'Expreso de la Robla qui va de Bilbao à León en 3 jours ( 2 nuits à bord) mais effectue aussi le parcours Oviedo - Galicia – Oviedo en 6 jours (5 nuits à bord).
Tous ces voyages incluent un hébergement dans des suites de luxe à bord du train, des repas gastronomiques mettant en valeur la cuisine locale, des visites guidées de lieux d'intérêt en cours de route, des excursions programmées et des activités culturelles.
Outre "des services de première classe", insiste-t-on chez Renfe, "nos trains offrent une attention personnalisée pour garantir une expérience inoubliable". Les prix, variables selon les itinéraires, se chiffrent en milliers d'€ par personne et sont détaillés sur le site Renfe/trains de luxe
Depuis 1983, son train de luxe Al Ándalus conduit en sept jours (dont six nuits à bord) de Séville à Malaga, en traversant l‘Andalousie. Depuis 1983 également, son Transcantábrico Gran Lujo traverse le nord de l’Espagne, notamment en ralliant San Sebastian a Saint-Jacques de Compostelle en 8 jours (dont 7 nuits à bord).
"Au fil des années, notre société a élargi et amélioré son offre consolidant ainsi sa position sur le marché du tourisme ferroviaire haut de gamme", assure-ton aujourd’hui chez Renfe. Sont ainsi arrivés le Costa Verde Express qui relie Bilbao à Saint-Jacques de Compostelle en six jours (5 nuits à bord) et l'Expreso de la Robla qui va de Bilbao à León en 3 jours ( 2 nuits à bord) mais effectue aussi le parcours Oviedo - Galicia – Oviedo en 6 jours (5 nuits à bord).
Tous ces voyages incluent un hébergement dans des suites de luxe à bord du train, des repas gastronomiques mettant en valeur la cuisine locale, des visites guidées de lieux d'intérêt en cours de route, des excursions programmées et des activités culturelles.
Outre "des services de première classe", insiste-t-on chez Renfe, "nos trains offrent une attention personnalisée pour garantir une expérience inoubliable". Les prix, variables selon les itinéraires, se chiffrent en milliers d'€ par personne et sont détaillés sur le site Renfe/trains de luxe
Attirer un public plus large
Renfe fait voyager quelque 2500 personnes par an sur ses 81 trains de luxe, dont seulement 32,4 % sont Espagnols. Les autres viennent, à 38,4 % proviennent de pays de l'Union Européenne, à 15,8 % d'Amérique du Nord, à 8,4 % d'Amérique du Sud, à 4,2 % d'Océanie, à 0,6 % d'Asie et à 0,1 % d'Afrique.
La compagnie espagnole veut maintenant "attirer un public plus large, y compris venant des marchés internationaux". A cet effet, elle a lancé unnouveau site web : Spanishluxurytrain.com, qui donne des informations détaillées en plusieurs langues sur les itinéraires, les dates de départ, les prix, les promotions spéciales, les services exclusifs.
S'il n'est pas surprenant qu'une compagnie ferroviaire ou des opérateurs du monde du luxe s'intéressent de nouveau aux trains de luxe, d'autres projets sont plus inattendus.
Ainsi, le Puy du Fou, connu dans le monde entier pour son parc d’attraction historique, a-t-il annoncé en 2021 le prochain lancement d’un train de luxe pour "embarquer ses voyageurs pour un spectacle de 4 000 km, à la découverte des splendeurs et des merveilles qui font la richesse et le charme de la France".
Annoncé pour 2023, le projet n'a pas encore abouti car le Puy du Fou a dû "composer avec des imprévus" qui ont nécessité un "délai supplémentaire". Et d'expliquer : "la création audacieuse de ce train, véritable écrin Belle Époque fabriqué sur mesure dans nos ateliers pour les besoins de notre spectacle immersif, pose de nouvelles questions à l’organisme public en charge de l’homologation des voitures".
La compagnie espagnole veut maintenant "attirer un public plus large, y compris venant des marchés internationaux". A cet effet, elle a lancé unnouveau site web : Spanishluxurytrain.com, qui donne des informations détaillées en plusieurs langues sur les itinéraires, les dates de départ, les prix, les promotions spéciales, les services exclusifs.
S'il n'est pas surprenant qu'une compagnie ferroviaire ou des opérateurs du monde du luxe s'intéressent de nouveau aux trains de luxe, d'autres projets sont plus inattendus.
Ainsi, le Puy du Fou, connu dans le monde entier pour son parc d’attraction historique, a-t-il annoncé en 2021 le prochain lancement d’un train de luxe pour "embarquer ses voyageurs pour un spectacle de 4 000 km, à la découverte des splendeurs et des merveilles qui font la richesse et le charme de la France".
Annoncé pour 2023, le projet n'a pas encore abouti car le Puy du Fou a dû "composer avec des imprévus" qui ont nécessité un "délai supplémentaire". Et d'expliquer : "la création audacieuse de ce train, véritable écrin Belle Époque fabriqué sur mesure dans nos ateliers pour les besoins de notre spectacle immersif, pose de nouvelles questions à l’organisme public en charge de l’homologation des voitures".
De belles perspectives
Si les trains de luxe existant, et ceux annoncés pour 2025 (Dolce Vita Orient Express, Britanic Explorer sont commercialisés en direct sur leurs sites internet, ils le sont aussi, pour bon nombre d'entre eux, par des agences spécialisées dans les voyages de luxe. Et aussi dans les voyages ferroviaires comme Discovery Trains.
Cette agence a été créée en 2007 par l’Anglais Simon Stone, rejoint depuis fin 2021 par quatre autres actionnaires dont Laure Jacquet et Youlia Santalova. Si elle est la seule, en France, à s’être spécialisée dans les voyages en train en tous genres, son offre "luxe" est loin d’être négligeable.
"Nos clients, précise Youlia Santalova, sont plutôt des retraités. Beaucoup fêtent un anniversaire de mariage ou tout autre date spéciale. Ce sont aussi de grands amoureux des trains". Leur revenus sont assez confortables : par passager, le panier moyen chiffre à partir de 4500 € et dépasse facilement les 8000 € pour les trajets plus longs.
"Le grand luxe reste une niche mais le public haut de gamme est en expansion", assure Youlia Santalova. A l’en croire, un nombre croissant de voyageurs « devrait aussi se déprendre de l’avion pour revenir au train » en raison des d’inquiétudes suscitées par le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.
Cela ouvre de belles perspectives pour Discovery trains. Il suffit d’ailleurs d’explorer son site internet pour se convaincre que les trains de luxe ne sont pas une lubie de quelques opérateurs haut de gamme, mais un phénomène planétaire –certes destiné à une minorité aisée -, mais un phénomène planétaire tout de même puisque l'on en trouve sous toutes les latitudes ou presque, du Japon à l'Amérique latine en passant par l'Inde, l'Afrique du Sud et bien sûr l'Europe.
L'arrivée, au premier semestre 2025, du Dolce Vita Orient Express et du Britannic Explorer n'est donc pas un épiphénomène. L'année prochaine, on devrait voir arriver non seulement le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express mais aussi, le "Rêve du Désert" en Arabie saoudite.
A l'initiative de Saudi Arabian Railways (SAR) et de la société hôtelière de luxe italienne Arsenale, ce train conçu par l’architecte Aline Asmar d’Amman, devrait compter 14 wagons dont 34 suites dignes d'un palace aux décors orientaux…
Cette agence a été créée en 2007 par l’Anglais Simon Stone, rejoint depuis fin 2021 par quatre autres actionnaires dont Laure Jacquet et Youlia Santalova. Si elle est la seule, en France, à s’être spécialisée dans les voyages en train en tous genres, son offre "luxe" est loin d’être négligeable.
"Nos clients, précise Youlia Santalova, sont plutôt des retraités. Beaucoup fêtent un anniversaire de mariage ou tout autre date spéciale. Ce sont aussi de grands amoureux des trains". Leur revenus sont assez confortables : par passager, le panier moyen chiffre à partir de 4500 € et dépasse facilement les 8000 € pour les trajets plus longs.
"Le grand luxe reste une niche mais le public haut de gamme est en expansion", assure Youlia Santalova. A l’en croire, un nombre croissant de voyageurs « devrait aussi se déprendre de l’avion pour revenir au train » en raison des d’inquiétudes suscitées par le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre.
Cela ouvre de belles perspectives pour Discovery trains. Il suffit d’ailleurs d’explorer son site internet pour se convaincre que les trains de luxe ne sont pas une lubie de quelques opérateurs haut de gamme, mais un phénomène planétaire –certes destiné à une minorité aisée -, mais un phénomène planétaire tout de même puisque l'on en trouve sous toutes les latitudes ou presque, du Japon à l'Amérique latine en passant par l'Inde, l'Afrique du Sud et bien sûr l'Europe.
L'arrivée, au premier semestre 2025, du Dolce Vita Orient Express et du Britannic Explorer n'est donc pas un épiphénomène. L'année prochaine, on devrait voir arriver non seulement le Nostalgie-Istanbul-Orient-Express mais aussi, le "Rêve du Désert" en Arabie saoudite.
A l'initiative de Saudi Arabian Railways (SAR) et de la société hôtelière de luxe italienne Arsenale, ce train conçu par l’architecte Aline Asmar d’Amman, devrait compter 14 wagons dont 34 suites dignes d'un palace aux décors orientaux…

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