À l’approche des vacances de printemps et des ponts de mai 2025, les Français expriment un fort désir d’évasion, mais se heurtent à des réalités budgétaires contraignantes.
L’étude réalisée par Protourisme révèle que seuls 62 % des Français envisagent un séjour de quatre nuits ou plus cette année, un chiffre en recul depuis 2022.
Plus marquant encore, seulement 31 % d’entre eux projettent de réserver un hébergement payant pour cette période.
L’étude réalisée par Protourisme révèle que seuls 62 % des Français envisagent un séjour de quatre nuits ou plus cette année, un chiffre en recul depuis 2022.
Plus marquant encore, seulement 31 % d’entre eux projettent de réserver un hébergement payant pour cette période.
Des vacances de printemps soumises à des limites budgétaires
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Le budget vacances des Français va s’adapter au contexte inflationniste
Selon l’étude Protourisme, 2025 confirme la tendance à la baisse du nombre de Français projetant un séjour prolongé. Le budget moyen annuel par foyer atteint 2 345 €, en légère hausse de 3,7 % par rapport à 2024. Cette hausse apparente masque toutefois une réduction de la part des ménages modestes dans la population des partants. En effet, 21 % des foyers déclarent disposer de moins de 1 000 € pour leurs congés annuels, limitant fortement leurs possibilités de départ. Le printemps, période intermédiaire, en pâtit particulièrement.
Les ponts de mai, qui permettent pourtant des séjours courts, restent largement l’apanage des catégories socioprofessionnelles les plus favorisées. Les salariés du secteur public ou des grandes entreprises, disposant de RTT et de moyens financiers supérieurs, en sont les principaux bénéficiaires. En revanche, les travailleurs indépendants, les foyers aux revenus proches du SMIC, ou les habitants des zones périurbaines, renoncent davantage à ces occasions.
Enfin, l’attente de promotions gagne du terrain : 27 % des vacanciers repoussent leur réservation dans l’espoir de bénéficier d’offres plus avantageuses. Ce comportement confirme le rôle central joué par le prix dans la décision de partir, y compris pour les courts séjours.
Les ponts de mai, qui permettent pourtant des séjours courts, restent largement l’apanage des catégories socioprofessionnelles les plus favorisées. Les salariés du secteur public ou des grandes entreprises, disposant de RTT et de moyens financiers supérieurs, en sont les principaux bénéficiaires. En revanche, les travailleurs indépendants, les foyers aux revenus proches du SMIC, ou les habitants des zones périurbaines, renoncent davantage à ces occasions.
Enfin, l’attente de promotions gagne du terrain : 27 % des vacanciers repoussent leur réservation dans l’espoir de bénéficier d’offres plus avantageuses. Ce comportement confirme le rôle central joué par le prix dans la décision de partir, y compris pour les courts séjours.
Souplesse, courts séjours et destinations alternatives
Dans un contexte d’incertitude économique, les Français adaptent leurs choix. Le printemps 2025 se caractérise par une montée en puissance de la flexibilité dans l’organisation des départs. La recherche de séjours abordables pousse une partie des vacanciers vers des destinations étrangères à bas coût, notamment dans l’espace méditerranéen ou les grandes villes européennes, souvent via des compagnies low-cost. Environ 200 000 Français supplémentaires prévoient de voyager à l’étranger au printemps, dont deux tiers dans ces zones.
Le budget moyen d’un séjour printanier est estimé à 530 € par foyer, montant qui grimpe à 980 € pour les séjours d’une semaine. La durée moyenne des séjours en hébergement payant reste stable, autour de 4,5 nuits. Les modes d’hébergement privilégiés évoluent : le camping progresse au printemps, grâce à son caractère économique, tandis que les réservations hôtelières reculent. La location de meublés, facilitée par les plateformes numériques, connaît une légère progression.
Enfin, seuls 51 % des Français projettent de réserver un hébergement payant en 2025, et seulement 31 % au printemps. Les séjours chez des proches ou les hébergements gratuits deviennent ainsi une alternative répandue. Ces chiffres traduisent une pression budgétaire persistante, amenant les vacanciers à arbitrer plus finement entre envie de départ et réalité économique.
Le budget moyen d’un séjour printanier est estimé à 530 € par foyer, montant qui grimpe à 980 € pour les séjours d’une semaine. La durée moyenne des séjours en hébergement payant reste stable, autour de 4,5 nuits. Les modes d’hébergement privilégiés évoluent : le camping progresse au printemps, grâce à son caractère économique, tandis que les réservations hôtelières reculent. La location de meublés, facilitée par les plateformes numériques, connaît une légère progression.
Enfin, seuls 51 % des Français projettent de réserver un hébergement payant en 2025, et seulement 31 % au printemps. Les séjours chez des proches ou les hébergements gratuits deviennent ainsi une alternative répandue. Ces chiffres traduisent une pression budgétaire persistante, amenant les vacanciers à arbitrer plus finement entre envie de départ et réalité économique.