Certains établissements ont mis au point des programmes de soins destinés à restaurer, améliorer, soigner la vie sexuelle de leur clientèle. Mais comment ? - DepositPhotos.com, AllaSerebrina
Lors d’une journée ordinaire comme celle du 20 janvier 2025, c’est la Cunard qui lance une campagne sur son programme wellness élaboré en collaboration avec Harper’s Bazaar, l’emblématique magazine de lifestyle.
Baptisés "Relax, Recover, Energise", ces programmes de 3 jours seront disponibles pour les passagers des Queen Mary 2, Queen Elizabeth et Queen Victoria, qui pourront se relaxer et recharger leurs batteries au cours de leur croisière dans des lieux de toute beauté. Tarif prévu : 620 USD.
Baptisés "Relax, Recover, Energise", ces programmes de 3 jours seront disponibles pour les passagers des Queen Mary 2, Queen Elizabeth et Queen Victoria, qui pourront se relaxer et recharger leurs batteries au cours de leur croisière dans des lieux de toute beauté. Tarif prévu : 620 USD.
Luxe et bien-être : le duo indissociable
Inutile de faire le tour des palaces et autres hôtels de luxe pour lesquels il est devenu indispensable de proposer des espaces et des soins élaborés par les plus grandes marques de cosmétiques.
De Nuxe à Dior, en passant par Clarins ou Shiseido, tous confirment que le "wellness bashing" est effectivement à l’œuvre.
Et malgré des programmes comparables, dominés par les massages et soins de beauté issus de toutes les latitudes et cultures, ceux-ci répondent bel et bien à la demande de "bonheur si je veux" ou "jamais sans mon spa" et servent de joker à de nombreux établissements dont ils enjolivent l’image.
Ainsi l’ouverture du spa du Negresco à Nice a fait grand bruit et a tout de suite redonné au palace le rang d’excellence qu’il méritait.
Même rivalité à New York, Londres et bien sûr Paris où la qualité d’une enseigne se mesure en partie sur la longueur de la piscine et l’originalité de la décoration.
Lire aussi : Nice : l'offre luxe se renforce de nouveau 🔑
De Nuxe à Dior, en passant par Clarins ou Shiseido, tous confirment que le "wellness bashing" est effectivement à l’œuvre.
Et malgré des programmes comparables, dominés par les massages et soins de beauté issus de toutes les latitudes et cultures, ceux-ci répondent bel et bien à la demande de "bonheur si je veux" ou "jamais sans mon spa" et servent de joker à de nombreux établissements dont ils enjolivent l’image.
Ainsi l’ouverture du spa du Negresco à Nice a fait grand bruit et a tout de suite redonné au palace le rang d’excellence qu’il méritait.
Même rivalité à New York, Londres et bien sûr Paris où la qualité d’une enseigne se mesure en partie sur la longueur de la piscine et l’originalité de la décoration.
Lire aussi : Nice : l'offre luxe se renforce de nouveau 🔑
Soigner le cognitif pour freiner le vieillissement
Si l’on reprend l’exemple du Negresco, on notera parmi ses atouts un programme original : du yoga immersif où l’art digital en symbiose avec le son et les mouvements vient sublimer une séance d’évasion accompagnée.
"Il s’agirait même, affirme le site, d’une innovation mondiale pour laquelle les technologies les plus avancées ont été mises au service d’une nouvelle vision du bien-être".
Et si l’on prend un autre exemple : une étude sur les neurosciences effectuée à bord du Queen Mary 2 de Cunard a démontré les bénéfices du "slow travel" sur les passagers en termes de mémoire, de raisonnement dans l’espace, de pensée logique et de résolution de problèmes.
Les chercheurs ont en effet utilisé des outils biométriques pour mesurer les changements cognitifs et physiologiques avant et après cinq jours en mer. Et les résultats ont été impressionnants, montrant des améliorations notables sur le bien-être émotionnel général.
"Il s’agirait même, affirme le site, d’une innovation mondiale pour laquelle les technologies les plus avancées ont été mises au service d’une nouvelle vision du bien-être".
Et si l’on prend un autre exemple : une étude sur les neurosciences effectuée à bord du Queen Mary 2 de Cunard a démontré les bénéfices du "slow travel" sur les passagers en termes de mémoire, de raisonnement dans l’espace, de pensée logique et de résolution de problèmes.
Les chercheurs ont en effet utilisé des outils biométriques pour mesurer les changements cognitifs et physiologiques avant et après cinq jours en mer. Et les résultats ont été impressionnants, montrant des améliorations notables sur le bien-être émotionnel général.
En résumé : ils ont mis en évidence une amélioration impressionnante de 29% de la mémoire à court terme, une augmentation de 125% de la capacité à résoudre des problèmes complexes et une amélioration de 14% des niveaux d’attention.
Les participants ont également connu une augmentation de 158% de sensation de "relaxation perçue", démontrant les effets bénéfiques des voyages de luxe signés Cunard.
Les participants ont également connu une augmentation de 158% de sensation de "relaxation perçue", démontrant les effets bénéfiques des voyages de luxe signés Cunard.
De plus en plus pris en compte, le wellness mental (voire intellectuel) prend donc le pas sur le bien-être physique et engage une compétition dont tout nous dit qu’elle ne fait que commencer.
Plus les neurosciences font des progrès, plus elles proposent des solutions et des remèdes capables de soulager le cerveau du vieillissement, des pertes de mémoire et autres capacités d’abstraction dont souffre une humanité vieillissante.
Certes, les "healing retraites" telles que pratiquées en Asie, notamment en Inde ou en Toscane, Suisse… abordent cet aspect du bien-être avec des armes connues comme le yoga, la méditation, la relaxation auxquelles on donne une tonalité anti-âge.
En plein Paris même, certains instituts invitent à retrouver une agilité d’esprit capitale face à la montée en puissance des maladies d’Alzheimer, tandis qu’en Espagne des établissements comme la Sha Wellnes Clinic propose des "cognitive boost program" dans des décors de rêve.
Plus les neurosciences font des progrès, plus elles proposent des solutions et des remèdes capables de soulager le cerveau du vieillissement, des pertes de mémoire et autres capacités d’abstraction dont souffre une humanité vieillissante.
Certes, les "healing retraites" telles que pratiquées en Asie, notamment en Inde ou en Toscane, Suisse… abordent cet aspect du bien-être avec des armes connues comme le yoga, la méditation, la relaxation auxquelles on donne une tonalité anti-âge.
En plein Paris même, certains instituts invitent à retrouver une agilité d’esprit capitale face à la montée en puissance des maladies d’Alzheimer, tandis qu’en Espagne des établissements comme la Sha Wellnes Clinic propose des "cognitive boost program" dans des décors de rêve.
Quid du "sexual wellness" ?
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Quant à l’autre tendance, elle est inhérente à la santé humaine. Selon une vaste enquête de l’Inserm (la quatrième du genre depuis 1970) publiée en décembre 2024, la vie sexuelle des Français a subi de nombreuses évolutions depuis dix ans.
Premier constat de cette enquête : les Français ont de moins en moins de rapports, mais leurs pratiques sexuelles sont plus variées.
Les Français ont aussi davantage de partenaires. En 2023, les femmes de 18 à 69 ans ayant déjà eu un rapport sexuel ont eu 7,9 partenaires en moyenne. Un chiffre qui s'élève à 16,4 pour les hommes.
Autres constats : l'âge médian au premier rapport sexuel est de 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes. Quant aux pratiques des Français, elles sont également moins majoritairement hétérosexuelles.
En 2023, 69,6% des femmes de plus de 18 ans et 56,2% des hommes du même âge pensent que l’homosexualité est une sexualité comme une autre.
Mais, l’enquête montre l'ampleur des violences dans les rapports sexuels, en particulier envers les femmes. En 2023, 29,8% des femmes de 18 à 69 ans ont déclaré avoir subi un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé, contre 15,9% en 2006. Chez les hommes, les chiffres passent de 4,6% en 2006 à 8,7% en 2023…
Puisque tout n’est pas rose, ni dans la vie sexuelle ni dans la vie amoureuse de nos concitoyens, s’imposent d’une part des hébergements "coquins" susceptibles d’attirer couples officiels et officieux dans un décorum favorable au plaisir. Affichant sans scrupules leur vocation, ces établissements rendent bel et bien un service mais n’ont aucune mission thérapeutique.
En revanche, d’autres établissements ont mis au point des programmes de soins destinés à restaurer, améliorer, soigner la vie sexuelle de leur clientèle. Comment ? Il est clair que les praticiens dans ce domaine n’obéissent pas à des critères de sélection très formels.
Certains sont sexologues, d’autres sophrologues, ostéopathes, maîtres de yoga (tantrique kundalini ou autres) mais la plupart exercent dans des sites dédiés aux vacances qui ne se cachent plus pour afficher leur vocation.
Ainsi et pour conclure, les très sérieuses pages voyages du New York Times Travel, dans leur édition du 17 janvier 2025, recommandent d’excellentes adresses au Costa Rica, en Californie, en Arizona… où exprimer ses désirs, améliorer sa vie intime et acquérir de la confiance en soi.
Parmi ces adresses : le Blue Spirit au Costa Rica, le célèbre Esalen Institute à Big Sur, ou le Joshua Tree (pour des femmes exclusivement) ou encore les We Sha Wellness donnent une petite idée d’un courant qu’il ne faut pas manquer, aussi bien dans l’hôtellerie de luxe, que dans les spas et que dans l’organisation de voyages.
Premier constat de cette enquête : les Français ont de moins en moins de rapports, mais leurs pratiques sexuelles sont plus variées.
Les Français ont aussi davantage de partenaires. En 2023, les femmes de 18 à 69 ans ayant déjà eu un rapport sexuel ont eu 7,9 partenaires en moyenne. Un chiffre qui s'élève à 16,4 pour les hommes.
Autres constats : l'âge médian au premier rapport sexuel est de 18,2 ans pour les femmes et 17,7 ans pour les hommes. Quant aux pratiques des Français, elles sont également moins majoritairement hétérosexuelles.
En 2023, 69,6% des femmes de plus de 18 ans et 56,2% des hommes du même âge pensent que l’homosexualité est une sexualité comme une autre.
Mais, l’enquête montre l'ampleur des violences dans les rapports sexuels, en particulier envers les femmes. En 2023, 29,8% des femmes de 18 à 69 ans ont déclaré avoir subi un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé, contre 15,9% en 2006. Chez les hommes, les chiffres passent de 4,6% en 2006 à 8,7% en 2023…
Puisque tout n’est pas rose, ni dans la vie sexuelle ni dans la vie amoureuse de nos concitoyens, s’imposent d’une part des hébergements "coquins" susceptibles d’attirer couples officiels et officieux dans un décorum favorable au plaisir. Affichant sans scrupules leur vocation, ces établissements rendent bel et bien un service mais n’ont aucune mission thérapeutique.
En revanche, d’autres établissements ont mis au point des programmes de soins destinés à restaurer, améliorer, soigner la vie sexuelle de leur clientèle. Comment ? Il est clair que les praticiens dans ce domaine n’obéissent pas à des critères de sélection très formels.
Certains sont sexologues, d’autres sophrologues, ostéopathes, maîtres de yoga (tantrique kundalini ou autres) mais la plupart exercent dans des sites dédiés aux vacances qui ne se cachent plus pour afficher leur vocation.
Ainsi et pour conclure, les très sérieuses pages voyages du New York Times Travel, dans leur édition du 17 janvier 2025, recommandent d’excellentes adresses au Costa Rica, en Californie, en Arizona… où exprimer ses désirs, améliorer sa vie intime et acquérir de la confiance en soi.
Parmi ces adresses : le Blue Spirit au Costa Rica, le célèbre Esalen Institute à Big Sur, ou le Joshua Tree (pour des femmes exclusivement) ou encore les We Sha Wellness donnent une petite idée d’un courant qu’il ne faut pas manquer, aussi bien dans l’hôtellerie de luxe, que dans les spas et que dans l’organisation de voyages.
Josette Sicsic - DR
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
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