Après trois années compliquées face à la concurrence de nouveaux modes d'hébergements économiques et à de mauvaises conditions météorologiques, l'hôtellerie de plein air a retrouvé des couleurs en 2015.
Le secteur a en effet battu des records de fréquentation avec 113 millions de nuitées enregistrées dans les campings au cours de l'année écoulée, selon une étude publiée par Xerfi.
Intitulée « L'hôtellerie de plein air en France et en régions -Pressions tarifaires, maturité de l'offre, succès du e-tourisme : quelles perspectives pour l'activité et les marges en 2015 ? », elle estime que la reprise devrait se confirmer en 2016.
Il faut néanmoins, pour cela, que la météo et le contexte sécuritaire restent favorables en France.
Le secteur a en effet battu des records de fréquentation avec 113 millions de nuitées enregistrées dans les campings au cours de l'année écoulée, selon une étude publiée par Xerfi.
Intitulée « L'hôtellerie de plein air en France et en régions -Pressions tarifaires, maturité de l'offre, succès du e-tourisme : quelles perspectives pour l'activité et les marges en 2015 ? », elle estime que la reprise devrait se confirmer en 2016.
Il faut néanmoins, pour cela, que la météo et le contexte sécuritaire restent favorables en France.
Apparition du gamping
En consultant les résultats de l'étude de Xerfi, on apprend également qu'à l'égard de nombreux autres secteurs, l'hôtellerie de plein air est largement concernée par le numérique et Internet.
Les professionnels du camping doivent ainsi faire désormais face à la montée en puissance des agences de voyages en ligne comme Booking.com ou Expedia.
Mais ils subissent également la concurrence du gamping (contraction de garden et camping, Ndlr). Il s'agit d'une pratique de l'économie collaborative qui consiste à proposer aux campeurs d'installer leur tente ou leur camping-car dans le jardin d'un particulier.
Elle n'est pas encore réglementée en France et suscite ainsi les critiques de nombreux exploitants de site d'hébergement de plein air. Ils estiment que cette nouvelle concurrence, bien qu'encore limitée, est déloyale.
Les professionnels du camping doivent ainsi faire désormais face à la montée en puissance des agences de voyages en ligne comme Booking.com ou Expedia.
Mais ils subissent également la concurrence du gamping (contraction de garden et camping, Ndlr). Il s'agit d'une pratique de l'économie collaborative qui consiste à proposer aux campeurs d'installer leur tente ou leur camping-car dans le jardin d'un particulier.
Elle n'est pas encore réglementée en France et suscite ainsi les critiques de nombreux exploitants de site d'hébergement de plein air. Ils estiment que cette nouvelle concurrence, bien qu'encore limitée, est déloyale.
Haut de gamme et services spécialisés pour l'avenir
Dans son étude, Xerfi identifie deux pistes à explorer pour les professionnels du secteur pour capter de nouveaux clients et se développer.
La première réside dans le haut-de-gamme. En effet, à l'heure actuelle, les campings 5 étoiles affichent un taux d'occupation moyen de 52 % alors qu'il n'est que de 25 % pour les adresses une étoile.
La deuxième piste est le développement de concepts de niche pour permettre aux acteurs du marché de se distinguer. C'est le cas par exemple des hébergement originaux (cabanes, yourtes...), de nouveaux services (crèches...) ou encore d'univers scénarisés.
Le cabinet d'étude recommande par ailleurs aux professionnels de poursuivre le processus de digitalisation et de rétablir des relations en direct avec leur clientèle en modernisant leurs sites Internet et en renforçant leur position sur les réseaux sociaux.
La première réside dans le haut-de-gamme. En effet, à l'heure actuelle, les campings 5 étoiles affichent un taux d'occupation moyen de 52 % alors qu'il n'est que de 25 % pour les adresses une étoile.
La deuxième piste est le développement de concepts de niche pour permettre aux acteurs du marché de se distinguer. C'est le cas par exemple des hébergement originaux (cabanes, yourtes...), de nouveaux services (crèches...) ou encore d'univers scénarisés.
Le cabinet d'étude recommande par ailleurs aux professionnels de poursuivre le processus de digitalisation et de rétablir des relations en direct avec leur clientèle en modernisant leurs sites Internet et en renforçant leur position sur les réseaux sociaux.