
De la vitrine à la vente : comment transformer l’essai France Depositphotos.com Auteur Wavebreakmedia
Vous pouvez acheter cet article à l'unité pour le prix de 3,99 € en cliquant ICI ou vous abonner pour 83€ TTC par an.
100 millions de visiteurs étrangers en 2024 ! Un record !
Depuis des années, la France s'arroge la place de première destination mondiale par le nombre de visiteurs.
Si nous pouvons saluer la performance, il reste encore un défi de taille : transformer cette attractivité naturelle en puissance économique. Nous n'apprendrons rien aux pros qui nous lisent : la France doit faire un effort pour transformer l'essai au niveau des recettes touristiques.
Le sujet de la vente de la France est un vieux serpent de mer. Notre pays demeure une mosaïque de marques territoriales difficile à appréhender depuis l'étranger. Nos régions ont toutes leurs atouts, leurs spécificités, leur charme... Et c'est ce qui fait de l'Hexagone une destination unique.
Mais le revers de la médaille c’est aussi que cette richesse rend notre contrée complexe à vendre, tant les possibilités sont vastes et les terrains de jeux variés. Pour sortir du triptyque : Paris, Disney, Mont Saint-Michel, il faut former, informer, mais surtout rendre l'offre visible, commercialisable et adaptée à chacun des marchés, qu'ils soient domestiques, européens ou long-courrier.
À l'heure où le surtourisme fait les choux gras des médias, il faut remporter aussi le challenge de la gestion des flux !
L'enjeu : rendre la France visible, vendable et adaptée à chaque marché

La commission dédiée au voyage en France au sein du syndicat patronal, pilotée par Michelle Kunegel (LK Tours) et Patricia Linot (France DMC Alliance), poursuit ainsi sa structuration.
Le récent partenariat entre Ty-Win, la plateforme B2B spécialisée dans l’offre française, et Atout France marque une nouvelle étape dans cette mobilisation.
Avec Ty-Win, Atout France amorce un tournant. Finies les vitrines sans tiroir-caisse : place à une logique transactionnelle, où les professionnels étrangers peuvent enfin acheter ce qu’ils voient et surtout, c’est le nerf de la guerre, proposer une offre correspondante à chaque marché. C'est en tout cas l'objectif affiché.
Hasard du calendrier, le moment paraît plutôt bien choisi. Le boycott des États-Unis par une partie des clientèles internationales, pour des raisons politiques, crée un appel d’air.
Canadiens, Britanniques, Danois ou même Français cherchent des alternatives à leurs projets de vacances US. Mais encore faut-il que la France soit prête à capter cette manne.
Lire aussi : Comment la destination France pourrait profiter du boycott des Etats-Unis
Beaucoup de prestataires français sont mal formés au digital et à l'export
Autres articles
-
Atout France : comment Ty-Win relève le défi de la visibilité de l’offre France à l’international [ABO]
-
Quelles tendances de réservation en agences de voyages ?
-
Rendez-vous en France, Lyon passe le relais à Nice pour 2026
-
Valérie Boned : "nous rendons l'offre France visible et commercialisable !" [Abo]
-
Comment la destination France pourrait profiter du boycott des Etats-Unis [ABO]
Beaucoup de prestataires français (petits hôteliers, guides, offices de tourisme...) sont encore mal formés au digital, à l’export, ou à la vente B2B.
Comme le résumait dans nos colonnes Jean-Vincent Petit, fondateur de Ty-Win : "il reste encore du chemin à parcourir. Le challenge sera remporté lorsque 100% des réceptifs privés et publics se seront appropriés la technologie, et que 100 % de la distribution française et internationale en aura fait autant."
Vendre la France et apporter de la valeur, ce n'est pas juste vendre un hôtel. C'est aussi y apporter les pépites de notre territoire, et créer une véritable offre packagée.
Et dans ce rôle, les DMC et autres réceptifs ont toute leur place. Ils connaissent par cœur leur territoire, et disposent des atouts pour remporter la mise.
Pour constituer une main gagnante, il faut aussi s'appuyer sur la force de promotion des Organismes de Gestion de Destinations, qu’ils soient offices de tourisme, comités départementaux ou régionaux du tourisme.
Avec deux rôles distincts : le public promeut, et le privé vend ! À l'image de l'office de tourisme cannois qui a récemment fait le choix de s'appuyer sur des réceptifs pour créer une offre autour des manifestations organisées dans la ville : marathon, festivals, ou autre événements...
Les agences de voyages hexagonales ont, elles aussi, tout intérêt à entrer dans la partie, à l’heure où les contraintes environnementales rebattent les cartes du tourisme international. MICE, week-end anniversaire, voyages d'aventure... les possibilités sont immenses, à l'image de notre beau pays !
Jean Pinard, consultant, ne suggérait-il pas aussi, dans l’une de ses chroniques d'ouvrir le salon Rendez-vous en France aux acteurs B2B du voyage français tels que les CSE ?
Ce frémissement sera-t-il suivi d’un véritable sursaut ? Le passé nous a appris à rester prudents. Cela suppose un changement de culture chez tous les acteurs de la chaîne touristique pour penser collectif et mutualiser... Cqfd !
Comme le résumait dans nos colonnes Jean-Vincent Petit, fondateur de Ty-Win : "il reste encore du chemin à parcourir. Le challenge sera remporté lorsque 100% des réceptifs privés et publics se seront appropriés la technologie, et que 100 % de la distribution française et internationale en aura fait autant."
Vendre la France et apporter de la valeur, ce n'est pas juste vendre un hôtel. C'est aussi y apporter les pépites de notre territoire, et créer une véritable offre packagée.
Et dans ce rôle, les DMC et autres réceptifs ont toute leur place. Ils connaissent par cœur leur territoire, et disposent des atouts pour remporter la mise.
Pour constituer une main gagnante, il faut aussi s'appuyer sur la force de promotion des Organismes de Gestion de Destinations, qu’ils soient offices de tourisme, comités départementaux ou régionaux du tourisme.
Avec deux rôles distincts : le public promeut, et le privé vend ! À l'image de l'office de tourisme cannois qui a récemment fait le choix de s'appuyer sur des réceptifs pour créer une offre autour des manifestations organisées dans la ville : marathon, festivals, ou autre événements...
Les agences de voyages hexagonales ont, elles aussi, tout intérêt à entrer dans la partie, à l’heure où les contraintes environnementales rebattent les cartes du tourisme international. MICE, week-end anniversaire, voyages d'aventure... les possibilités sont immenses, à l'image de notre beau pays !
Jean Pinard, consultant, ne suggérait-il pas aussi, dans l’une de ses chroniques d'ouvrir le salon Rendez-vous en France aux acteurs B2B du voyage français tels que les CSE ?
Ce frémissement sera-t-il suivi d’un véritable sursaut ? Le passé nous a appris à rester prudents. Cela suppose un changement de culture chez tous les acteurs de la chaîne touristique pour penser collectif et mutualiser... Cqfd !