La saison, et même l’avenir, s’annonce plutôt bien pour Transavia France.
Nicolas Hénin, son directeur commercial, qui faisait ce jeudi 10 avril 2025, un point sur la compagnie française, avait quelques raisons d’afficher sa satisfaction.
Depuis janvier 2024 et l’arrivée du premier A 320neo, la compagnie poursuit l'intégration des appareils et en comptera, en juillet prochain, 19 permettant d’alimenter et de supporter une croissance toujours aussi dynamique, puisqu’elle aura été de 10% l’année dernière avec, enfin, des comptes « juste au-dessus de l’équilibre ».
La dynamique, avec de nombreuses ouvertures de lignes, devrait se poursuivre et même s’accélérer, avec en 2025 une marge de croissance attendue de 20% qui se poursuivra en 2026 grâce à la reprise complète des créneaux d’Air France à Orly.
Auprès de TourMaG, Nicolas Hénin est rentré dans les détails.
Nicolas Hénin, son directeur commercial, qui faisait ce jeudi 10 avril 2025, un point sur la compagnie française, avait quelques raisons d’afficher sa satisfaction.
Depuis janvier 2024 et l’arrivée du premier A 320neo, la compagnie poursuit l'intégration des appareils et en comptera, en juillet prochain, 19 permettant d’alimenter et de supporter une croissance toujours aussi dynamique, puisqu’elle aura été de 10% l’année dernière avec, enfin, des comptes « juste au-dessus de l’équilibre ».
La dynamique, avec de nombreuses ouvertures de lignes, devrait se poursuivre et même s’accélérer, avec en 2025 une marge de croissance attendue de 20% qui se poursuivra en 2026 grâce à la reprise complète des créneaux d’Air France à Orly.
Auprès de TourMaG, Nicolas Hénin est rentré dans les détails.
Transavia : une demande toujours soutenue
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TourMaG - Transavia affiche de bons résultats au global. Si vous ne souhaitez pas donner les résultats de chaque filiale - Transavia France et Transavia Pays-Bas - peut-on dire cependant qu’Orly n’est plus pour le Groupe Air France-KLM un foyer de pertes ?
Nicolas Hénin : La réponse est oui. La stratégie du Groupe est de remplacer les lignes domestiques qui n’ont plus le vent en poupe par un réseau loisir qui, lui, a une dynamique très porteuse et une demande très forte.
Si l'on combine cela avec les atouts du Groupe que nous allons davantage mettre en œuvre, sur le produit et le programme de fidélisation, on voit vraiment qu'on commence à avoir un effet d'échelle qui fait qu’Orly, à terme, va être un atout unique pour une low cost en France.
Nous sommes très optimistes sur le fait que cela va vraiment commencer à montrer des résultats intéressants.
Lire aussi : Découvrez les 10 nouvelles destinations estivales de Transavia au départ de France
Nicolas Hénin : La réponse est oui. La stratégie du Groupe est de remplacer les lignes domestiques qui n’ont plus le vent en poupe par un réseau loisir qui, lui, a une dynamique très porteuse et une demande très forte.
Si l'on combine cela avec les atouts du Groupe que nous allons davantage mettre en œuvre, sur le produit et le programme de fidélisation, on voit vraiment qu'on commence à avoir un effet d'échelle qui fait qu’Orly, à terme, va être un atout unique pour une low cost en France.
Nous sommes très optimistes sur le fait que cela va vraiment commencer à montrer des résultats intéressants.
Lire aussi : Découvrez les 10 nouvelles destinations estivales de Transavia au départ de France
TourMaG - On a du mal à suivre le rythme d’arrivées des avions dans votre flotte... Où en est-on aujourd’hui, de combien d'avions disposez-vous ?
Nicolas Hénin : Aujourd'hui, nous en avons à 82, et nous allons monter à 87 d'ici le mois de juillet.
TourMaG - L’été s’annonce donc bien ?
Nicolas Hénin : Déjà, la visibilité étant assez bonne, nous allons réaliser un très bon mois d'avril. La demande continue à être très soutenue à court terme. On le voit très clairement sur les vacances de Pâques, où les remplissages sont largement en avance par rapport à l'année dernière.
Concernant l’été, les premiers engagements, même si c'est encore un peu loin sur juillet-août, traduisent là aussi une bonne dynamique.
C'est vrai que l'année dernière avait été un peu particulière avec les JO, le mois de juillet notamment avait été un peu décevant. Cette année, les engagements de long terme sont déjà bien meilleurs.
Nicolas Hénin : Aujourd'hui, nous en avons à 82, et nous allons monter à 87 d'ici le mois de juillet.
TourMaG - L’été s’annonce donc bien ?
Nicolas Hénin : Déjà, la visibilité étant assez bonne, nous allons réaliser un très bon mois d'avril. La demande continue à être très soutenue à court terme. On le voit très clairement sur les vacances de Pâques, où les remplissages sont largement en avance par rapport à l'année dernière.
Concernant l’été, les premiers engagements, même si c'est encore un peu loin sur juillet-août, traduisent là aussi une bonne dynamique.
C'est vrai que l'année dernière avait été un peu particulière avec les JO, le mois de juillet notamment avait été un peu décevant. Cette année, les engagements de long terme sont déjà bien meilleurs.
Des vols quotidiens vers les capitales européennes
TourMaG - La Grèce est-elle toujours une destination star ?
Nicolas Hénin : Oui. Les destinations méditerranées classiques continuent de très bien marcher. La Grèce, bien sûr. Le Maroc qui est vraiment dans une dynamique assez impressionnante. L'Espagne, Portugal, l'Albanie qui émergent très fort.
La demande loisirs en général est très bonne. La demande VFR (Visiting friends and relatives, ndlr) aussi.
Nous sommes aussi assez contents de revoir des marchés comme Israël ou le Liban reprendre. Dès qu’on peut les opérer, le trafic repart tout de suite.
Globalement, je dirais que les équilibres sont très bons.
TourMaG - Des ouvertures de lignes sont-elles également prévues ?
Nicolas Hénin : Oui et un renforcement du réseau.
Cet été, nous allons nous renforcer sur les capitales européennes, qui n'étaient pas forcément notre spécialité au début, mais nous ajoutons des vols quotidiens vers Madrid, Barcelone, Rome, Milan, Prague, Berlin et Istanbul. Partout un vol quotidien en plus.
Et puis, effectivement, nous ouvrons des lignes comme Munich et Amsterdam, pour renforcer le réseau vers l'Europe proche avec des destinations un peu plus mixées loisirs / business.
Nicolas Hénin : Oui. Les destinations méditerranées classiques continuent de très bien marcher. La Grèce, bien sûr. Le Maroc qui est vraiment dans une dynamique assez impressionnante. L'Espagne, Portugal, l'Albanie qui émergent très fort.
La demande loisirs en général est très bonne. La demande VFR (Visiting friends and relatives, ndlr) aussi.
Nous sommes aussi assez contents de revoir des marchés comme Israël ou le Liban reprendre. Dès qu’on peut les opérer, le trafic repart tout de suite.
Globalement, je dirais que les équilibres sont très bons.
TourMaG - Des ouvertures de lignes sont-elles également prévues ?
Nicolas Hénin : Oui et un renforcement du réseau.
Cet été, nous allons nous renforcer sur les capitales européennes, qui n'étaient pas forcément notre spécialité au début, mais nous ajoutons des vols quotidiens vers Madrid, Barcelone, Rome, Milan, Prague, Berlin et Istanbul. Partout un vol quotidien en plus.
Et puis, effectivement, nous ouvrons des lignes comme Munich et Amsterdam, pour renforcer le réseau vers l'Europe proche avec des destinations un peu plus mixées loisirs / business.
Nicolas Hénin annonce des nouveautés pour l’hiver 2025-2026
TourMaG - Des nouveautés sont-elles également à prévoir pour l’hiver prochain ?
Nicolas Hénin : Oui, d'autant plus que nous allons ouvrir les ventes de l'hiver 2025-2026 la semaine prochaine, le 15 avril plus exactement.
Cet hiver, nous allons essayer d'utiliser beaucoup plus et beaucoup mieux nos avions et donc de produire plus.
Nous avons de beaux avions neufs maintenant, qui coûtent très cher et qui, a contrario, consomment moins de carburant. Nous avons tout intérêt à les faire voler au maximum.
La stratégie va vraiment s'articuler autour de ça, avec le développement de destinations qui ont très bien marché pour nous cet hiver. Ce sont des destinations lointaines : Cap-Vert, Sénégal, Arabie Saoudite, Égypte. Nous allons mettre le paquet pour renforcer ces destinations l'hiver prochain.
Il y aura, par exemple, l'ouverture d'une deuxième ligne sur l'Arabie Saoudite au départ de Paris. Nous allons aller à Médine en plus de Djeddah, au départ de Lyon et au départ de Paris.
Des renforcements de fréquences sont également prévues sur le Cap-Vert, le Sénégal, Istanbul.
D'ailleurs, nous allons atterrir aussi dans le deuxième aéroport d'Istanbul, Sabiha Gökçen* pour pouvoir desservir les deux côtés de la ville. La demande ne faiblit pas, ce qui nous permet de continuer ce développement.
TourMaG - Vous étiez à Lyon pour fêter les 15 ans de cette base régionale. Nice avait aussi été évoquée pour devenir une base Transavia. Est-ce toujours un projet ?
Nicolas Hénin : Pas à très court terme cette année. En 2026, la croissance sera encore très majoritairement à Orly parce que c'est vraiment la fin de la récupération du portefeuille de créneaux du Groupe à Orly.
Après 2026, c'est plus ouvert et cela dépendra vraiment des opportunités économiques.
Lire aussi : Taxe billet d'avion : pourquoi Transavia pourrait planter les passagers sur le tarmac !
* Situé sur la partie asiatique d'Istanbul, l'aéroport porte le nom de Sabiha Gökçen, la première femme pilote de chasse au monde.
Nicolas Hénin : Oui, d'autant plus que nous allons ouvrir les ventes de l'hiver 2025-2026 la semaine prochaine, le 15 avril plus exactement.
Cet hiver, nous allons essayer d'utiliser beaucoup plus et beaucoup mieux nos avions et donc de produire plus.
Nous avons de beaux avions neufs maintenant, qui coûtent très cher et qui, a contrario, consomment moins de carburant. Nous avons tout intérêt à les faire voler au maximum.
La stratégie va vraiment s'articuler autour de ça, avec le développement de destinations qui ont très bien marché pour nous cet hiver. Ce sont des destinations lointaines : Cap-Vert, Sénégal, Arabie Saoudite, Égypte. Nous allons mettre le paquet pour renforcer ces destinations l'hiver prochain.
Il y aura, par exemple, l'ouverture d'une deuxième ligne sur l'Arabie Saoudite au départ de Paris. Nous allons aller à Médine en plus de Djeddah, au départ de Lyon et au départ de Paris.
Des renforcements de fréquences sont également prévues sur le Cap-Vert, le Sénégal, Istanbul.
D'ailleurs, nous allons atterrir aussi dans le deuxième aéroport d'Istanbul, Sabiha Gökçen* pour pouvoir desservir les deux côtés de la ville. La demande ne faiblit pas, ce qui nous permet de continuer ce développement.
TourMaG - Vous étiez à Lyon pour fêter les 15 ans de cette base régionale. Nice avait aussi été évoquée pour devenir une base Transavia. Est-ce toujours un projet ?
Nicolas Hénin : Pas à très court terme cette année. En 2026, la croissance sera encore très majoritairement à Orly parce que c'est vraiment la fin de la récupération du portefeuille de créneaux du Groupe à Orly.
Après 2026, c'est plus ouvert et cela dépendra vraiment des opportunités économiques.
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* Situé sur la partie asiatique d'Istanbul, l'aéroport porte le nom de Sabiha Gökçen, la première femme pilote de chasse au monde.

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