L'année 2024 ne fut, pour le secteur du tourisme et de l'aérien, pas de tout repos.
Après des grèves, des élections, des Jeux olympiques et une économie ramollie, nous aurions pu nous attendre à des secousses dans l'industrie. Finalement bon nombre d'acteurs ont sauvé la face et même réalisé un bel exercice.
Le groupe Air France - KLM a finalement sauvé son année grâce à un solide 4e trimestre, pour clôturer avec un résultat net positif de 489 millions d’euros. Certes le repli est spectaculaire, mais il existe des explications conjoncturelles à cela.
"Au quatrième trimestre 2024, Air France-KLM a réalisé une bonne performance, concluant de façon positive une année marquée par des défis à la fois opérationnels et externes.
Alors que nous célébrions le 20e anniversaire du Groupe, les Jeux olympiques de Paris 2024 nous ont fourni une plateforme unique pour démontrer notre expertise et nos compétences opérationnelles et ont offert une visibilité inégalée à la destination France.
En 2025, nous continuerons de déployer notre stratégie, en plaçant à nouveau la transformation comme notre priorité numéro un. Dans ce contexte, nous restons confiants dans notre capacité à atteindre notre ambition à moyen terme, avec un pilotage rigoureux des investissements et de nos coûts," a commenté Benjamin Smith, le directeur général du Groupe.
Après des grèves, des élections, des Jeux olympiques et une économie ramollie, nous aurions pu nous attendre à des secousses dans l'industrie. Finalement bon nombre d'acteurs ont sauvé la face et même réalisé un bel exercice.
Le groupe Air France - KLM a finalement sauvé son année grâce à un solide 4e trimestre, pour clôturer avec un résultat net positif de 489 millions d’euros. Certes le repli est spectaculaire, mais il existe des explications conjoncturelles à cela.
"Au quatrième trimestre 2024, Air France-KLM a réalisé une bonne performance, concluant de façon positive une année marquée par des défis à la fois opérationnels et externes.
Alors que nous célébrions le 20e anniversaire du Groupe, les Jeux olympiques de Paris 2024 nous ont fourni une plateforme unique pour démontrer notre expertise et nos compétences opérationnelles et ont offert une visibilité inégalée à la destination France.
En 2025, nous continuerons de déployer notre stratégie, en plaçant à nouveau la transformation comme notre priorité numéro un. Dans ce contexte, nous restons confiants dans notre capacité à atteindre notre ambition à moyen terme, avec un pilotage rigoureux des investissements et de nos coûts," a commenté Benjamin Smith, le directeur général du Groupe.
Air France - KLM : que disent les chiffres ?
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Tout d'abord, l'effet des jeux olympiques a été réel entrainant une baisse des recettes unitaires (200 millions d'euros) de juin à septembre.
A cela s'ajoute l'impact du dollar. Pour des compagnies qui ont transporté 97,95 millions de passagers, chaque hausse du prix du baril a un impact considérable sur la note finale.
Ce n'est pas tout, car Air France a du solder l'héritage de la crise sanitaire.
La dérive tricolore a du assumer le paiement exceptionnel des retraites (précédemment communiqué) pour un montant de 610 millions d’euros à la Caisse des Retraites des Personnels Navigants (CRPN), ainsi que celui des charges sociales et salariales pour environ 485 millions d'euros.
A lire : Air France : des prestations payantes en classe économique ?
Dans le même temps, KLM a fait face à une dégradation des coûts unitaires tout au long de l’année.
Les investissements ont eux été valorisés à 3 milliards d'euros.
Finalement, le chiffre d'affaires s'est établi à 31,459 milliards d'euros, en hausse de +4,8%. Le résultat d’exploitation est lui de 1,6 milliard d’euros avec marge d’exploitation à 5,1% (en légère baisse), sauf que le résultat net est en baisse de 51% à 489 millions d’euros.
La recette unitaire est en progression de 4,4% grâce à un yield management efficace, un meilleur remplissage et une stratégie de facturation des bagages pour Transavia payante.
Si quelques indicateurs sont dans le rouge, les résultats ont été globalement bien accueillis par la bourse. Le cours d'Air France - KLM est dans le vert depuis l'ouverture de la cession et affiche une croissance à 2 chiffres.
A cela s'ajoute l'impact du dollar. Pour des compagnies qui ont transporté 97,95 millions de passagers, chaque hausse du prix du baril a un impact considérable sur la note finale.
Ce n'est pas tout, car Air France a du solder l'héritage de la crise sanitaire.
La dérive tricolore a du assumer le paiement exceptionnel des retraites (précédemment communiqué) pour un montant de 610 millions d’euros à la Caisse des Retraites des Personnels Navigants (CRPN), ainsi que celui des charges sociales et salariales pour environ 485 millions d'euros.
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Dans le même temps, KLM a fait face à une dégradation des coûts unitaires tout au long de l’année.
Les investissements ont eux été valorisés à 3 milliards d'euros.
Finalement, le chiffre d'affaires s'est établi à 31,459 milliards d'euros, en hausse de +4,8%. Le résultat d’exploitation est lui de 1,6 milliard d’euros avec marge d’exploitation à 5,1% (en légère baisse), sauf que le résultat net est en baisse de 51% à 489 millions d’euros.
La recette unitaire est en progression de 4,4% grâce à un yield management efficace, un meilleur remplissage et une stratégie de facturation des bagages pour Transavia payante.
Si quelques indicateurs sont dans le rouge, les résultats ont été globalement bien accueillis par la bourse. Le cours d'Air France - KLM est dans le vert depuis l'ouverture de la cession et affiche une croissance à 2 chiffres.
Transavia enregistre un résultat d'exploitation... positif !
Après avoir regardé dans le passé, regardons maintenant devant.
Les perspectives sont maintenues pour 2025.
Le groupe prévoit une capacité en hausse de 4 à 5% en 2025 par rapport à 2024, tout en augmentant le coût unitaire. Pour la période 2026-2028, l'objectif est toujours d'atteindre une marge opérationnelle supérieure à 8 %, tout en réduisant les charges.
A lire : Transavia : rentabilité en vue en 2024 ?
Globalement, le réseau court-courrier est en retrait, quand le moyen (+5%) et le long-courrier augmentent. Le coefficient de remplissage est de 87,8% sur l'année (+0,5 pt).
Transavia de son côté a transporté 23,205 millions de passagers (+8,1%), générant un chiffre d'affaires de 3,072 milliards d'euros (+16,4%).
La recette unitaire de Transavia a augmenté de manière significative, emportée par la stratégie de facturation des bagages.
Cela a permis au résultat d'exploitation de s'améliorer sensiblement. Il est positif à hauteur de 3 millions d'euros, en amélioration de 100 millions d'euros.
Pendant ce temps, Air France a réalisé un chiffre d'affaires de 19,221 milliards d'euros (+3,8%), pour un résultat d'exploitation de 980 millions d'euros.
Les perspectives sont maintenues pour 2025.
Le groupe prévoit une capacité en hausse de 4 à 5% en 2025 par rapport à 2024, tout en augmentant le coût unitaire. Pour la période 2026-2028, l'objectif est toujours d'atteindre une marge opérationnelle supérieure à 8 %, tout en réduisant les charges.
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Globalement, le réseau court-courrier est en retrait, quand le moyen (+5%) et le long-courrier augmentent. Le coefficient de remplissage est de 87,8% sur l'année (+0,5 pt).
Transavia de son côté a transporté 23,205 millions de passagers (+8,1%), générant un chiffre d'affaires de 3,072 milliards d'euros (+16,4%).
La recette unitaire de Transavia a augmenté de manière significative, emportée par la stratégie de facturation des bagages.
Cela a permis au résultat d'exploitation de s'améliorer sensiblement. Il est positif à hauteur de 3 millions d'euros, en amélioration de 100 millions d'euros.
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