
Les croisiéristes les plus avancés dans la décarbonation pourraient bénéficier d'un avantage concurrentiel @www.depositphotos.com - gvictoria-
C’est une nouvelle ère qui s’annonce pour le transport maritime international, croisières comprises.
Approuvé le 11 avril par le Comité pour la protection du milieu marin (MEPC 83), ce nouveau dispositif – baptisé "Cadre de l’OMI afférent à la réduction à zéro des émissions nettes" – associe normes obligatoires sur les carburants et tarification des gaz à effet de serre (GES) pour les navires de plus de 5 000 tonnes ( 85 % des émissions totales de CO2 du transport maritime international) soit l’écrasante majorité des paquebots de croisière.
Même les navires plus petits de compagnies haut de gamme comme Ponant, Seabourn, Silversea ou Explora Journeys dépassent souvent les 10 000 à 20 000 GT, ce qui les rend également concernés par le futur règlement de l’OMI.
Le mécanisme repose sur une double logique : d’un côté, des pénalités financières pour les navires qui dépassent les seuils d’émission fixés, via l’achat d’unités correctives ; de l’autre, des récompenses pour ceux qui investissent dans des technologies bas carbone, carburants alternatifs ou solutions à hydrogène.
Approuvé le 11 avril par le Comité pour la protection du milieu marin (MEPC 83), ce nouveau dispositif – baptisé "Cadre de l’OMI afférent à la réduction à zéro des émissions nettes" – associe normes obligatoires sur les carburants et tarification des gaz à effet de serre (GES) pour les navires de plus de 5 000 tonnes ( 85 % des émissions totales de CO2 du transport maritime international) soit l’écrasante majorité des paquebots de croisière.
Même les navires plus petits de compagnies haut de gamme comme Ponant, Seabourn, Silversea ou Explora Journeys dépassent souvent les 10 000 à 20 000 GT, ce qui les rend également concernés par le futur règlement de l’OMI.
Le mécanisme repose sur une double logique : d’un côté, des pénalités financières pour les navires qui dépassent les seuils d’émission fixés, via l’achat d’unités correctives ; de l’autre, des récompenses pour ceux qui investissent dans des technologies bas carbone, carburants alternatifs ou solutions à hydrogène.
Bonus - Malus dans la croisière : vers un objectif de zéro émission nette en 2050
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Les croisiéristes les plus avancés sur ces sujets – à l’image de MSC, Costa Ponant – pourraient ainsi bénéficier d’un avantage concurrentiel. Mais la transition sera coûteuse.
Les compagnies devront adapter leurs flottes voire revoir certains itinéraires, notamment dans les zones désignées comme particulièrement vulnérables (comme l’Atlantique Nord-Est ou les côtes pacifiques de l’Amérique du Sud).
Le texte, qui modifie l’annexe VI de la convention MARPOL, doit encore être adopté formellement en octobre 2025, pour une entrée en vigueur en 2027. Les navires devront alors réduire progressivement leur intensité carbone selon une approche "du puits au sillage", en intégrant l’ensemble de la chaîne de production de carburant.
Les compagnies devront adapter leurs flottes voire revoir certains itinéraires, notamment dans les zones désignées comme particulièrement vulnérables (comme l’Atlantique Nord-Est ou les côtes pacifiques de l’Amérique du Sud).
Le texte, qui modifie l’annexe VI de la convention MARPOL, doit encore être adopté formellement en octobre 2025, pour une entrée en vigueur en 2027. Les navires devront alors réduire progressivement leur intensité carbone selon une approche "du puits au sillage", en intégrant l’ensemble de la chaîne de production de carburant.
Un fonds mondial pour une transition équitable
L’OMI prévoit la création d’un Fonds international, alimenté par les contributions liées aux émissions, pour soutenir la recherche, la formation, les infrastructures dans les pays en développement, et donc récompenser les navires les plus vertueux.
Une démarche que saluent plusieurs destinations soucieuses de protéger leurs écosystèmes, notamment les petits États insulaires prisés par les croisières.
Si tout se passe comme prévu, la croisière de demain sera plus verte, plus sobre – et probablement plus chère. Le compte à rebours est lancé : dès 2027, l’industrie devra prouver qu’elle sait voguer vers un avenir résolument décarboné.
Le "Cadre" est le premier au monde à combiner des limites d'émissions obligatoires et une tarification des GES pour l'ensemble d'un secteur d'activité. Objectif : atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050. .
Une démarche que saluent plusieurs destinations soucieuses de protéger leurs écosystèmes, notamment les petits États insulaires prisés par les croisières.
Si tout se passe comme prévu, la croisière de demain sera plus verte, plus sobre – et probablement plus chère. Le compte à rebours est lancé : dès 2027, l’industrie devra prouver qu’elle sait voguer vers un avenir résolument décarboné.
Le "Cadre" est le premier au monde à combiner des limites d'émissions obligatoires et une tarification des GES pour l'ensemble d'un secteur d'activité. Objectif : atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050. .