
Christian Vernet de La Compagnie : "trop tôt pour évaluer l’impact des mesures Trump" - ©Christophe Hardin
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TourMaG - Constatez vous aussi un ralentissement des réservations sur La Compagnie ?
Christian Vernet, : À ce jour, le trafic des passagers reste solide et conforme à nos prévisions.
En termes de réservations futures, il est encore trop tôt pour évaluer l'impact des décisions récentes de l'administration Trump concernant les tarifs douaniers sur le trafic aérien entre l’Europe et les États-Unis.
Cependant, les tendances récentes laissent entrevoir une baisse des réservations pour la période T2 et T3 2025 au départ de l’Europe. Néanmoins, il convient de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Notamment parce que des ajustements sur les tarifs douaniers pourraient survenir à la suite des discussions et négociations entre les États, mais aussi parce que les dynamiques des marchés elles-mêmes pourraient évoluer.
L'attentisme actuellement pressenti, lié à l’actualité politique du moment, pourrait également amorcer une phase de normalisation des projets de voyage, tant dans le secteur loisir que corporate. Nous restons de fait raisonnablement optimistes quant à une reprise progressive des échanges transatlantiques dans les mois à venir.

Christian Vernet : Les ventes pour l’été étaient jusque-là au rendez-vous des attentes sur les axes Paris - New York et Milan - New York, mais d’évidence la vigilance s’impose.
TourMaG - Prévoyez vous toujours un troisième avion l’année prochaine ?
Christian Vernet : Notre 3e appareil, un nouvel A321LR, sera effectivement livré fin 2026. Au-delà, nous travaillons d’ores et déjà au développement futur de la flotte pour accompagner notre croissance dans les années à venir, y compris avec des modules A321XLR.
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Air France maintient à ce jour ses 45 vols vers les États-Unis
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Est-ce l’impact des décisions et du comportement du Président des États-Unis ou les prix stratosphériques pratiqués qui freinent actuellement les intentions de voyages aux États-Unis ? Les deux sûrement concernant l’Europe et particulièrement la France.
C’est dans le secteur du tourisme que, depuis quelques mois, on a commencé à mesurer l’importance du phénomène. La semaine dernière, le journal « Les Echos » reprenait quelques chiffres donnés par les agences de voyages, TO et hôteliers et qui confirment un net ralentissement des réservations vers l’Amérique du Nord.
Le groupe Accor, le premier groupe hôtelier d’Europe enregistre une baisse de – 25% par rapport à l’année dernière. Même taux de chute chez Voyageurs du monde pour ce mois de mars, du "jamais vu" pour son PDG Jean François Rial.
Il faut cependant relativiser ces chiffres que l’on compare à ceux des dernières années dopés par un évident phénomène de rattrapage post-Covid.
Dans une moindre mesure, le secteur aérien a lui aussi commencé à enregistrer des baisses de réservations sur les vols à destination des US. En début de semaine dernière, les compagnies européennes ont déclaré percevoir un ralentissement des réservations, ce qu’a confirmé Ben Smith, le patron d’Air France KLM en précisant cependant qu’en "abaissant un peu les prix, les volumes revenaient tout de suite" ce qui confirme le côté multifactoriel du phénomène : prix, fin du rattrapage Covid, et boycott. Air France maintient cependant et à ce jour ses 45 vols vers les États Unis.
A lire aussi : USA : l'industrie touristique sombre dans le rouge écarlate
C’est dans le secteur du tourisme que, depuis quelques mois, on a commencé à mesurer l’importance du phénomène. La semaine dernière, le journal « Les Echos » reprenait quelques chiffres donnés par les agences de voyages, TO et hôteliers et qui confirment un net ralentissement des réservations vers l’Amérique du Nord.
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Il faut cependant relativiser ces chiffres que l’on compare à ceux des dernières années dopés par un évident phénomène de rattrapage post-Covid.
Dans une moindre mesure, le secteur aérien a lui aussi commencé à enregistrer des baisses de réservations sur les vols à destination des US. En début de semaine dernière, les compagnies européennes ont déclaré percevoir un ralentissement des réservations, ce qu’a confirmé Ben Smith, le patron d’Air France KLM en précisant cependant qu’en "abaissant un peu les prix, les volumes revenaient tout de suite" ce qui confirme le côté multifactoriel du phénomène : prix, fin du rattrapage Covid, et boycott. Air France maintient cependant et à ce jour ses 45 vols vers les États Unis.
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