Les dégâts du virus Covid-19
Le secteur de l’aérien se redresse progressivement avec un possible retour à la normale du trafic en 2023 ou début 2024. C’est du moins ce que nous entendons ces derniers jours dans la presse.
Avant toute chose, revenons brièvement sur quelques chiffres de 2020, lorsque tout s’est arrêté. L'impact du Covid-19 sur le trafic mondial régulier de passagers cette année-là, par rapport à l’année 2019, a tout d’abord entraîné une réduction de 2 703 millions de passagers, soit une baisse de 60%. Cette réduction a par conséquent causé la perte de près de 371 milliards USD des recettes brutes des compagnies aériennes. Le constat était encore alarmant en 2021, puisqu'il y a eu une réduction de 2 203 millions de passagers (-49%) et une perte de 324 milliards USD des recettes brutes.
Par ailleurs, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) a publié le 1er mars 2022 un bilan sur l'impact économique dû à la crise sanitaire sur le secteur de l'aviation civile. Selon ses prévisions, le trafic aérien mondial pourrait retrouver entre 69% et 74% de son niveau d'avant crise en 2022. En 2021, il avait retrouvé 51% de son niveau d’avant crise sanitaire. Eurocontrol prévoit également une poursuite de ce redressement cette année. Selon eux, on retrouverait 89% du niveau de trafic de 2019 en mars 2022 et un retour à la normale fin 2023, début 2024, tout comme l’annonce IATA.
Avant toute chose, revenons brièvement sur quelques chiffres de 2020, lorsque tout s’est arrêté. L'impact du Covid-19 sur le trafic mondial régulier de passagers cette année-là, par rapport à l’année 2019, a tout d’abord entraîné une réduction de 2 703 millions de passagers, soit une baisse de 60%. Cette réduction a par conséquent causé la perte de près de 371 milliards USD des recettes brutes des compagnies aériennes. Le constat était encore alarmant en 2021, puisqu'il y a eu une réduction de 2 203 millions de passagers (-49%) et une perte de 324 milliards USD des recettes brutes.
Par ailleurs, l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) a publié le 1er mars 2022 un bilan sur l'impact économique dû à la crise sanitaire sur le secteur de l'aviation civile. Selon ses prévisions, le trafic aérien mondial pourrait retrouver entre 69% et 74% de son niveau d'avant crise en 2022. En 2021, il avait retrouvé 51% de son niveau d’avant crise sanitaire. Eurocontrol prévoit également une poursuite de ce redressement cette année. Selon eux, on retrouverait 89% du niveau de trafic de 2019 en mars 2022 et un retour à la normale fin 2023, début 2024, tout comme l’annonce IATA.
Une reprise à tâtons
Une chose est sûre : nous constatons que malgré la crise sanitaire, les populations ont toujours envie de voyager. À chaque assouplissement de restrictions, ou réouverture des frontières, on remarque immédiatement une augmentation des réservations. Certaines compagnies rebondissent cependant plus vite que d’autres : les enseignes low cost. En effet, les voyageurs privilégient encore les vols court courriers, et c’est souvent ces compagnies à bas prix qui les desservent, au détriment des compagnies historiques opérant des vols longs courriers.
De plus, les compagnies low cost ont un avantage par rapport aux compagnies historiques puisqu'elles ont une structure de coûts plus flexibles. Depuis la crise, les compagnies aériennes européennes se sont engagées dans une politique de réduction de leurs coûts allant jusqu’à 30% pour certaines.
Les voyages d'affaires connaissent quant à eux une reprise plus lente. Les compagnies aériennes ne connaissent pas toutes le même impact, cela dépend de la part de la clientèle affaires dans leur marché cible. C’est notamment dû à la multiplication des réunions virtuelles et des économies résultant de cette baisse pour les entreprises.
De plus, les compagnies low cost ont un avantage par rapport aux compagnies historiques puisqu'elles ont une structure de coûts plus flexibles. Depuis la crise, les compagnies aériennes européennes se sont engagées dans une politique de réduction de leurs coûts allant jusqu’à 30% pour certaines.
Les voyages d'affaires connaissent quant à eux une reprise plus lente. Les compagnies aériennes ne connaissent pas toutes le même impact, cela dépend de la part de la clientèle affaires dans leur marché cible. C’est notamment dû à la multiplication des réunions virtuelles et des économies résultant de cette baisse pour les entreprises.
Focus sur les compagnies aériennes qui se relèvent
Flybe, compagnie aérienne britannique, a pour objectif de se relancer dès le printemps 2022. Cette compagnie, effondrée en mars 2020 en raison du Covid-19, a commencé à opérer des vols d’entraînement à travers le Royaume-Uni.
Avant la crise sanitaire, Flybe transportait tout de même près de 8 millions de passagers par an, tant au Royaume-Uni qu’en Europe.
En 2021, la compagnie avait confirmé l’ouverture prochaine d’une nouvelle base à Birmingham. L’emplacement de la ville, au plein cœur du Royaume-Uni, était idéal pour la reprise de cette compagnie. Cet aéroport dessert d’ailleurs plus de 150 destinations dans le monde.
Ryanair mise quant à elle sur l’aéroport de Bordeaux Mérignac. La compagnie a annoncé le retour d'un 3ème avion et l'ouverture de 11 nouvelles destinations principalement situées dans le sud de l'Europe. Ce mercredi 2 mars 2022, la compagnie aérienne, originaire d'Irlande, et l'aéroport de Bordeaux-Mérignac ont annoncé que l’aéroport desservirait dorénavant 42 destinations, contre 33 villes l’été dernier. Cap vers le soleil et le sud, voici les 11 nouvelles destinations : Zadar, Malte, Pise, Trapani, Saint-Jacques de Compostelle, Alghero, Barcelone, Birmingham, Brindisi, Rome Fiumicino et Madrid. Grâce à ce nouvel avion et à l’ouverture de ces destinations, Ryanair permet à Bordeaux de proposer le plus grand programme estival qu’il ait connu jusqu’à présent. C'est donc un retour à la normale pour RyanAir, qui avait déjà 3 appareils basés à l’aéroport de Bordeaux avant la crise sanitaire. Plus qu’une lueur d’espoir, Ryanair offrira cet été 42% de capacité en plus vers la région de Bordeaux par rapport à la période d'avant Covid-19.
La compagnie aérienne finlandaise Finnair, spécialiste des liaisons entre l’Europe et l’Asie, s’attend aussi à une amélioration à partir de juin 2022 sur son réseau international. Après une année 2020 compliquée, l’année 2021 n’a pas non plus été facile pour la compagnie. En effet, le trafic passager de Finnair a diminué de 20%. La compagnie aérienne a cependant maintenu son chiffre d’affaires à 838,4 millions d’euros (soit +1%). Cependant, selon son rapport annuel, elle s'attend à retrouver son trafic d’avant la pandémie en 2023. Les prévisions estivales sont très bonnes : la compagnie prévoit de desservir près de 100 destinations en Europe, en Asie et aux États-Unis, tels que Busan en Corée du Sud, ou Dallas et Seattle aux États-Unis.
À ce propos, avant un départ vers la Corée du Sud ou les Etats Unis, il est nécessaire pour le voyageur de faire une demande de K-ETA et d’ESTA, sans lesquels l’entrée sur ces deux territoires ne sera possible.
Avant la crise sanitaire, Flybe transportait tout de même près de 8 millions de passagers par an, tant au Royaume-Uni qu’en Europe.
En 2021, la compagnie avait confirmé l’ouverture prochaine d’une nouvelle base à Birmingham. L’emplacement de la ville, au plein cœur du Royaume-Uni, était idéal pour la reprise de cette compagnie. Cet aéroport dessert d’ailleurs plus de 150 destinations dans le monde.
Ryanair mise quant à elle sur l’aéroport de Bordeaux Mérignac. La compagnie a annoncé le retour d'un 3ème avion et l'ouverture de 11 nouvelles destinations principalement situées dans le sud de l'Europe. Ce mercredi 2 mars 2022, la compagnie aérienne, originaire d'Irlande, et l'aéroport de Bordeaux-Mérignac ont annoncé que l’aéroport desservirait dorénavant 42 destinations, contre 33 villes l’été dernier. Cap vers le soleil et le sud, voici les 11 nouvelles destinations : Zadar, Malte, Pise, Trapani, Saint-Jacques de Compostelle, Alghero, Barcelone, Birmingham, Brindisi, Rome Fiumicino et Madrid. Grâce à ce nouvel avion et à l’ouverture de ces destinations, Ryanair permet à Bordeaux de proposer le plus grand programme estival qu’il ait connu jusqu’à présent. C'est donc un retour à la normale pour RyanAir, qui avait déjà 3 appareils basés à l’aéroport de Bordeaux avant la crise sanitaire. Plus qu’une lueur d’espoir, Ryanair offrira cet été 42% de capacité en plus vers la région de Bordeaux par rapport à la période d'avant Covid-19.
La compagnie aérienne finlandaise Finnair, spécialiste des liaisons entre l’Europe et l’Asie, s’attend aussi à une amélioration à partir de juin 2022 sur son réseau international. Après une année 2020 compliquée, l’année 2021 n’a pas non plus été facile pour la compagnie. En effet, le trafic passager de Finnair a diminué de 20%. La compagnie aérienne a cependant maintenu son chiffre d’affaires à 838,4 millions d’euros (soit +1%). Cependant, selon son rapport annuel, elle s'attend à retrouver son trafic d’avant la pandémie en 2023. Les prévisions estivales sont très bonnes : la compagnie prévoit de desservir près de 100 destinations en Europe, en Asie et aux États-Unis, tels que Busan en Corée du Sud, ou Dallas et Seattle aux États-Unis.
À ce propos, avant un départ vers la Corée du Sud ou les Etats Unis, il est nécessaire pour le voyageur de faire une demande de K-ETA et d’ESTA, sans lesquels l’entrée sur ces deux territoires ne sera possible.