Conducteur d'autocar grand tourisme, une affaire qui roule...

Etre conducteur d’un autocar grand tourisme permet de transporter sur le réseau routier des personnes « à titre payant », qu’il s’agisse de lignes scolaires ou régulières comme de grand tourisme.

Selon les entreprises, les missions peuvent donc être multiples et variées.

Dans tous les cas, elles demandent un professionnalisme et une condition physique sans faille.

Au volant de son véhicule, le conducteur est seul maître à bord et seul garant de l’image de l’entreprise. La qualité des relations qu'il noue avec la clientèle est un aspect important de son travail.

Les principales tâches du conducteur sont :

- Accueillir et assister ses passagers à leur entrée dans l’autocar

- Les informer sur le parcours

- Gérer au mieux les incidents éventuels

- Respecter programmes et horaires

- Utiliser selon les règles de l’entreprise la panoplie d'outils mis à sa disposition : chronotachygraphe (compteur de temps et de km parcourus), téléphone mobile, GPS...

- Assurer (ou sous-traiter) la propreté du véhicule lors des parcours de plusieurs jours

- Diagnostiquer les pannes de son véhicule et en informer les services techniques chargés de l’entretien

- Faire preuve d’initiative et réagit en temps réel face à des situations d'urgence

- Connaître et administrer les gestes de premiers secours.

- Remplir les documents se suivi administratifs demandés par l’entreprise

Le conducteur de transport en commun peut parfois travailler de jour comme de nuit, avec de grandes amplitudes entrecoupées de coupures.

La disponibilité personnelle fait donc aussi partie du métier et peut poser quelques problèmes dans la vie sociale.

- Le contact clientèle

- Pas de routine !

- La découverte du monde pour le grand tourisme international

CAP agent d'accueil et de conduite routière, transport de voyageurs.

FIMO : pas d'obligation de niveau pour préparer cette formation. Il faut posséder le permis D ou E (D) et être âgé d'au moins 21 ans. La FIMO (140 heures) permet au conducteur d'exercer son métier dans le respect de la sécurité et de la réglementation professionnelle. Les titulaires d'un CAP ou d'un titre professionnel sont dispensés de FIMO.

CTRIV : titre professionnel de conducteur du transport routier interurbain de voyageurs délivré par le ministère du Travail

ACCTRUV : titre professionnel d'agent commercial et de conduite du transport routier urbain de voyageurs délivré par le ministère du Travail

1500 à 2200 euros + avantages en nature en déplacement.

- Pouvoir prendre en charge une mission de transport

- Savoir utiliser les documents du transport

- Connaître les règles du chargement

- Examen médical régulier pour contrôler : une acuité visuelle d'au moins 15/10, une audition correcte et l'absence d'antécédent cardiaque. Un solide équilibre nerveux, une grande capacité d'attention et des réflexes sont essentiels.

- Ponctualité, courtoisie et bonne présentation

- Goût du contact

Vous aimez bouger et vous avez le sens des responsabilités.

Disponible et affable, vous aimez les relations avec la clientèle et vous savez anticiper les problèmes éventuels qui surgissent souvent à l’intérieur d’un groupe.

Vous êtes en outre :

- Curieux du monde et des voyages

- Disponible et très autonome

- Rigoureux et même méticuleux

- Un peu connaisseur en mécanique

Les besoins en conducteurs sont importants dans le secteur public comme dans le privé. Les débouchés existent en ville comme à la campagne.

Par ailleurs, les employeurs ont des difficultés à embaucher à cause des contraintes horaires et de l'impact sur la vie familiale, ce qui offre des possibilités aux jeunes motivés et disponibles.

Après des années d’expérience au volant, un conducteur peut intégrer l’administration de son entreprise, diriger un atelier d’entretien des véhicules ou gérer les plannings de chauffeurs.

Avant tout, il faut aimer conduire et avoir le sens du relationnel

« J’aime rouler, j’aime les voitures. Avant, j’étais carrossier. Puis j’ai voulu bouger un peu plus et j’ai suivi une formation avec le permis D. Mon stage en entreprise s’est déroulé chez les autocars James et ils m’ont gardé quand j’ai eu les diplômes nécessaires.

Ici, on touche à tout. Le scolaire, les sorties à la journée, des rotations pour les entreprises et des voyages de groupes à l’étranger. Selon les amplitudes et les trajets, on travaille seul ou à deux.

Dans tous les cas, le plus important est d’aimer conduire et d’avoir le sens du relationnel. Il faut parfois gérer les réactions des passagers qui ne comprennent pas toujours quelles sont nos contraintes légales et cela demande du doigté.

Quand on prend du retard sur un programme, il en découle une chaîne de conséquences pas toujours faciles à gérer. Heureusement, l’entreprise est réactive et elle dispose d’une série de relais pour nous aider à faire face aux imprévus.

Plus tard, j’espère travailler plus directement dans l’exploitation, à la gestion des plannings, à l’atelier, aux devis, tout ce qui concerne la vie de l’entreprise.

Mais pour l’instant, je trouve que c’est un métier formidable. Je découvre des gens, des paysages, je fais ce que j’aime, conduire, et on ne s’ennuie jamais. Aucune journée ne se ressemble. »