« Notre métier n’est pas toujours bien compris du grand public mais la valeur ajoutée du tour-opérateur c’est la sécurité »
Quelle est la valeur ajoutée du tour-opérateur et quelle sera-t-elle dans le futur ?, voilà le thème de l’étude réalisée par le cabinet Roland Berger pour le compte du Ceto,
« Métier et valeur ajoutée du TO. Quelles évolutions » avait de quoi retenir l’attention des professionnels et du grand public présents au cours de la conférence donnée au MAP.
« Notre métier n’est pas toujours bien compris du grand public mais la valeur ajoutée du tour-opérateur c’est la sécurité », explique en préambule René-Marc Chikli.
Le président du Ceto cite le cas du blocage de l‘aéroport de Bangkok l’année dernière où les clients des tour-opérateurs ont été pris en charge tandis que les voyageurs individuels avaient à se débrouiller par eux-mêmes.
La valeur ajoutée des producteurs pour le client final tient aussi bien dans la "praticité" ( l‘accès aux produits clés en main), le conseil et l’expertise, que dans la confiance et la sécurité qu’apporte la marque du TO.
« Métier et valeur ajoutée du TO. Quelles évolutions » avait de quoi retenir l’attention des professionnels et du grand public présents au cours de la conférence donnée au MAP.
« Notre métier n’est pas toujours bien compris du grand public mais la valeur ajoutée du tour-opérateur c’est la sécurité », explique en préambule René-Marc Chikli.
Le président du Ceto cite le cas du blocage de l‘aéroport de Bangkok l’année dernière où les clients des tour-opérateurs ont été pris en charge tandis que les voyageurs individuels avaient à se débrouiller par eux-mêmes.
La valeur ajoutée des producteurs pour le client final tient aussi bien dans la "praticité" ( l‘accès aux produits clés en main), le conseil et l’expertise, que dans la confiance et la sécurité qu’apporte la marque du TO.
Une distribution directe accrue dans l'avenir
Les événements de Bangkok font partie des « tempêtes ponctuelles », rapportées par l’étude, pour un milieu qui est autrement plutôt stable, avec une croissance de 2 à 3% par an.
Cette tranquillité de surface est néanmoins perturbée des mouvements de fond structurels.
Ainsi, l’environnement du TO est changeant, voire menaçant et son rôle s’en trouve modifié. Parmi les éléments qui apportent de la perturbation, il y a avant tout, le transport low cost et l‘internet.
Les compagnies low cost incitent ainsi les clients à « déforfaitiser » leurs vacances. Et c’est tout le modèle du tour operating qui s’en trouve affecté.
Quant à la montée en puissance de l’internet, elle voit l’émergence de nouveaux acteurs capables de détenir une plate-forme technologique et l’accès direct aux clients.
Cette tranquillité de surface est néanmoins perturbée des mouvements de fond structurels.
Ainsi, l’environnement du TO est changeant, voire menaçant et son rôle s’en trouve modifié. Parmi les éléments qui apportent de la perturbation, il y a avant tout, le transport low cost et l‘internet.
Les compagnies low cost incitent ainsi les clients à « déforfaitiser » leurs vacances. Et c’est tout le modèle du tour operating qui s’en trouve affecté.
Quant à la montée en puissance de l’internet, elle voit l’émergence de nouveaux acteurs capables de détenir une plate-forme technologique et l’accès direct aux clients.
Politique multi canal et distribution directe accrue
La prospective présentée par l’étude est basée sur la réflexion de plusieurs professionnels interrogés.
D’après eux, à l’avenir, le producteur devra non seulement avoir un contrôle plus rapproché du produit qu’il propose avec, éventuellement, une intégration verticale, mais il devra également être plus proche du client en développant une politique multi canal qui aboutira à une distribution directe accrue.
Le tour-opérateur a plusieurs options pour faire face au changement : se concentrer sur son cœur de métier en sécurisant sa valeur ajoutée actuelle, se spécialiser sur une catégorie de clients ou bien une catégorie de produits.
Autre alternative : étendre ses activités sur des marchés proches comme la distribution (d‘autant plus facile aujourd‘hui grâce à la technologie), ou encore se positionner sur des activités alternatives comme les services financiers.
Quelle que soit l’option, les tour-opérateurs auront à faire des choix et à s’y tenir. Bref, une étude qui a de quoi nourrir la réflexion des tour-opérateurs mais aussi de tous les acteurs de l’industrie touristique…
D’après eux, à l’avenir, le producteur devra non seulement avoir un contrôle plus rapproché du produit qu’il propose avec, éventuellement, une intégration verticale, mais il devra également être plus proche du client en développant une politique multi canal qui aboutira à une distribution directe accrue.
Le tour-opérateur a plusieurs options pour faire face au changement : se concentrer sur son cœur de métier en sécurisant sa valeur ajoutée actuelle, se spécialiser sur une catégorie de clients ou bien une catégorie de produits.
Autre alternative : étendre ses activités sur des marchés proches comme la distribution (d‘autant plus facile aujourd‘hui grâce à la technologie), ou encore se positionner sur des activités alternatives comme les services financiers.
Quelle que soit l’option, les tour-opérateurs auront à faire des choix et à s’y tenir. Bref, une étude qui a de quoi nourrir la réflexion des tour-opérateurs mais aussi de tous les acteurs de l’industrie touristique…