"J'avais une mission, explique Denis Wathier, fort calmement. J'étais le patron d'un groupe et j'avais un job à faire. Mais les actionnaires étaient là !" - DR : Thomas Cook
Pour l'instant, la plainte engagée par Thomas Cook contre son ex-dirigeant, ce bon Denis Wathier, dont toute la profession en France se souvient certainement, pour "présentation de comptes inexacts" ne concerne que le "civil".
En attendant les conclusions du juge d'instruction, mais une audience est prévue, selon Les Echos, le 3 novembre prochain.
Sans conviction, mais avec détermination nous avons tenté de joindre Denis Wathier. Qui nous a répondu, fort civilement, à croire qu'on nous l'aurait changé.
D'emblée, on comprend aisément que Denis Wathier n'a pas changé : "Je ne suis pas au courant. Je démens formellement être au courant de cette audience. De toutes façons, il n'y a aucun élément et je n'ai commis aucune faute".
Certes, lui rétorquerons-nous, mais vous êtes quand même avisé qu'une audience au tribunal civil est prévue pour le 3 novembre prochain ?
Il balaiera, d'un geste que nous imaginons (l'entretien est téléphonique), la question, en répétant qu'il n'y a rien de pénal là-dedans, qu'il n'y a pas eu de faute de sa part et qu'il n'y a aucun lien entre sa gestion et les difficultés du Groupe Thomas Cook !
"D'ailleurs, moi, je m'occupais avant tout de la partie opérationnelle de Thomas Cook France. Sur la partie financière, il y avait des commissaires aux comptes et un directeur financier, Michael Petersheim, qui gérait tout ça".
En attendant les conclusions du juge d'instruction, mais une audience est prévue, selon Les Echos, le 3 novembre prochain.
Sans conviction, mais avec détermination nous avons tenté de joindre Denis Wathier. Qui nous a répondu, fort civilement, à croire qu'on nous l'aurait changé.
D'emblée, on comprend aisément que Denis Wathier n'a pas changé : "Je ne suis pas au courant. Je démens formellement être au courant de cette audience. De toutes façons, il n'y a aucun élément et je n'ai commis aucune faute".
Certes, lui rétorquerons-nous, mais vous êtes quand même avisé qu'une audience au tribunal civil est prévue pour le 3 novembre prochain ?
Il balaiera, d'un geste que nous imaginons (l'entretien est téléphonique), la question, en répétant qu'il n'y a rien de pénal là-dedans, qu'il n'y a pas eu de faute de sa part et qu'il n'y a aucun lien entre sa gestion et les difficultés du Groupe Thomas Cook !
"D'ailleurs, moi, je m'occupais avant tout de la partie opérationnelle de Thomas Cook France. Sur la partie financière, il y avait des commissaires aux comptes et un directeur financier, Michael Petersheim, qui gérait tout ça".
"J'étais le patron d'un groupe et j'avais un job à faire..."
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Et d'expliquer, sans rire qu'il n'était "qu'un modeste salarié" (sic) et que tout ceci ne le concerne pas.
"En fait, ce sont les actionnaires qui cherchent désespérément de l'argent. Mais ce sont eux qui ont conduit et géré la société. En plus, en tant que responsable, nous avons des assurances"!
"Vous verrez, nous confiera-t-il, qu'à l'arrivée, cela va coûter très cher aux actionnaires… en dommages et intérêts".
Nous ne pourrons pas résister à l'envie de lui poser la question qui fâche, concernant ses méthodes de "management" et son positionnement "odieux" (sic) vis-à-vis de ses salariés et des professionnels en général.
Pas de problème pour cet homme de bien : "J'avais une mission, explique-t-il, fort calmement. J'étais le patron d'un groupe et j'avais un job à faire. Mais les actionnaires étaient là !"
Nous n'en obtiendrons pas beaucoup plus, la question concernant les primes "de résultats" qu'il se serait octroyées étant éludée…
Et quand nous évoquerons la similitude de gestion avec son camarade Jean-Marc Siano, ex-patron de TUI France, il se contentera d'un laconique : "les affaires de Jean-Marc Siano ne me concernent pas"!
Etre et avoir été… Dans le cas de Denis Wathier, pas de changement. C'est beau la constance !
Nous n'avons pas pu joindre la direction de Thomas Cook France.
"En fait, ce sont les actionnaires qui cherchent désespérément de l'argent. Mais ce sont eux qui ont conduit et géré la société. En plus, en tant que responsable, nous avons des assurances"!
"Vous verrez, nous confiera-t-il, qu'à l'arrivée, cela va coûter très cher aux actionnaires… en dommages et intérêts".
Nous ne pourrons pas résister à l'envie de lui poser la question qui fâche, concernant ses méthodes de "management" et son positionnement "odieux" (sic) vis-à-vis de ses salariés et des professionnels en général.
Pas de problème pour cet homme de bien : "J'avais une mission, explique-t-il, fort calmement. J'étais le patron d'un groupe et j'avais un job à faire. Mais les actionnaires étaient là !"
Nous n'en obtiendrons pas beaucoup plus, la question concernant les primes "de résultats" qu'il se serait octroyées étant éludée…
Et quand nous évoquerons la similitude de gestion avec son camarade Jean-Marc Siano, ex-patron de TUI France, il se contentera d'un laconique : "les affaires de Jean-Marc Siano ne me concernent pas"!
Etre et avoir été… Dans le cas de Denis Wathier, pas de changement. C'est beau la constance !
Nous n'avons pas pu joindre la direction de Thomas Cook France.