Le nouveau siège de Saint-Ouen a permis au voyagiste de faire des économies substantielles tant au niveau du loyer que des salariés qui ont décidé de ne pas suivre et n'ont pas été remplacés
C'est annoncé en toutes lettres dans l'invitation à la conférence de presse.
"Nous n’aborderons ni les axes et tendances produits ni les nouveautés Internet comme cela était prévu, ces sujets vous seront présentés lors d’un prochain rendez-vous..."
Faut-il en déduire qu'Emmanuel Foiry président de Kuoni France, pourrait annoncer un plan social ?
C'est peut-être aller vite en besogne mais une chose est certaine : il évoquera à coup sûr les mesures de la réorganisation mondiale et du projet de centralisation du siège.
Car la plus que centenaire et très respectable maison suisse Kuoni vit mal la crise et traverse certainement la plus inconfortable zone de turbulences de son histoire.
Le Groupe et ses filiales vont mal. Alors, il reprend les choses en main.
Parfois de manière expéditive. Voici deux semaines à Zurich un membre de la direction générale, Reto Wilhelm, était remercié en raison de divergences dans la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie.
L'organisation décentralisée du voyagiste change de cap pour une structure plus... « fonctionnelle ». En clair l'objectif de la maison mère est de réduire les coûts et de reconsidérer les investissements de l'ensemble de ses filiales.
"Nous n’aborderons ni les axes et tendances produits ni les nouveautés Internet comme cela était prévu, ces sujets vous seront présentés lors d’un prochain rendez-vous..."
Faut-il en déduire qu'Emmanuel Foiry président de Kuoni France, pourrait annoncer un plan social ?
C'est peut-être aller vite en besogne mais une chose est certaine : il évoquera à coup sûr les mesures de la réorganisation mondiale et du projet de centralisation du siège.
Car la plus que centenaire et très respectable maison suisse Kuoni vit mal la crise et traverse certainement la plus inconfortable zone de turbulences de son histoire.
Le Groupe et ses filiales vont mal. Alors, il reprend les choses en main.
Parfois de manière expéditive. Voici deux semaines à Zurich un membre de la direction générale, Reto Wilhelm, était remercié en raison de divergences dans la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie.
L'organisation décentralisée du voyagiste change de cap pour une structure plus... « fonctionnelle ». En clair l'objectif de la maison mère est de réduire les coûts et de reconsidérer les investissements de l'ensemble de ses filiales.
Un émissaire superviseur de Zurich
La réorganisation du Groupe et la mise en place d'une synergie des services, notamment en matière d'informatique, de marketing et d'achats étaient déjà engagées depuis de nombreux mois. Les choses semblent s'accélérer.
A partir de ce mois d'octobre 2009, le monde de Kuoni se divise en deux parties.
La direction générale se compose désormais de deux directeurs régionaux Leif Vase Larsen qui dirigeait jusqu'ici l'entité scandinave pour le nord et Stefan Leser pour le sud qui englobe, outre la Suisse et la France, l'Italie, l'Espagne, l'Inde, la Chine et Hong Kong.
L'unité Achats et Production est confiée à Rolf Schafroth, également à la tête de la division « Destinations » basée à Zurich.
La filiale française qui vient d'installer son siège à Saint-Ouen dans la périphérie parisienne va devoir donc s'organiser pour suivre les nouvelles directives « maison ».
Selon nos informations, cela se traduirait notamment par la visite, tous les 15 jours, de l'émissaire superviseur venu de Zurich pour s'assurer du bon suivi des directives désormais centralisées.
A partir de ce mois d'octobre 2009, le monde de Kuoni se divise en deux parties.
La direction générale se compose désormais de deux directeurs régionaux Leif Vase Larsen qui dirigeait jusqu'ici l'entité scandinave pour le nord et Stefan Leser pour le sud qui englobe, outre la Suisse et la France, l'Italie, l'Espagne, l'Inde, la Chine et Hong Kong.
L'unité Achats et Production est confiée à Rolf Schafroth, également à la tête de la division « Destinations » basée à Zurich.
La filiale française qui vient d'installer son siège à Saint-Ouen dans la périphérie parisienne va devoir donc s'organiser pour suivre les nouvelles directives « maison ».
Selon nos informations, cela se traduirait notamment par la visite, tous les 15 jours, de l'émissaire superviseur venu de Zurich pour s'assurer du bon suivi des directives désormais centralisées.
Des cadres invités à quitter l'entreprise
Quant à l'ensemble des salariés – 300 environ au siège et dans les 14 points de vente que compte Kuoni en France - il aurait rempli un peu dans la précipitation un questionnaire monté par Zurich. Objectif : décrire son profil de compétence...
Voilà qui sent les restructurations de postes, compte tenu de la nouvelle centralisation des achats et des productions. Quelques cadres, confortablement rémunérés, auraient déjà été invités, gentiment mais sans équivoque, à quitter l'entreprise et ceci en tout bien tout honneur, bien entendu, avec négo à la clé.
Certains se seraient déjà exécuté ou sur le point de le faire. Sachant que Kuoni n'a pas la fibre procédurière, cela devrait bien se passer. En tout cas, l'idée d'un « plan social » onéreux serait écartée.
Emmanuel Foiry n'en fait pas secret. Il confiait dernièrement à l'un de nos confrères être engagé depuis plusieurs mois dans une politique de réduction des coûts avec "40 à 50 départs (qui) ont eu lieu sur les 12 derniers mois", le non remplacement des départs en retraite, des CDD et des démissionnaires.
Le déménagement du siège social à Saint-Ouen en banlieue parisienne, pour des raisons d'économie budgétaire a permis également de faire des économies de salaires sur la quinzaine de collaborateurs qui ont refusé la "délocalisation".
Nous en saurons sans doute davantage dans la journée.
Voilà qui sent les restructurations de postes, compte tenu de la nouvelle centralisation des achats et des productions. Quelques cadres, confortablement rémunérés, auraient déjà été invités, gentiment mais sans équivoque, à quitter l'entreprise et ceci en tout bien tout honneur, bien entendu, avec négo à la clé.
Certains se seraient déjà exécuté ou sur le point de le faire. Sachant que Kuoni n'a pas la fibre procédurière, cela devrait bien se passer. En tout cas, l'idée d'un « plan social » onéreux serait écartée.
Emmanuel Foiry n'en fait pas secret. Il confiait dernièrement à l'un de nos confrères être engagé depuis plusieurs mois dans une politique de réduction des coûts avec "40 à 50 départs (qui) ont eu lieu sur les 12 derniers mois", le non remplacement des départs en retraite, des CDD et des démissionnaires.
Le déménagement du siège social à Saint-Ouen en banlieue parisienne, pour des raisons d'économie budgétaire a permis également de faire des économies de salaires sur la quinzaine de collaborateurs qui ont refusé la "délocalisation".
Nous en saurons sans doute davantage dans la journée.