La compagnie easyJet poursuit sa croissance en France, notamment sur l'aéroport de Charles de Gaulle. DR-Airbus
EasyJet est un excellent client pour l’aéroport Paris Charles de Gaulle.
François Bacchetta, son directeur France n’a pas manqué de le rappeler lundi 22 février 2016, lors de la présentation des résultats et des perspectives de sa compagnie.
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"Nous voulons consolider notre position de numéro 2 [derrière Air France] sur cet aéroport avec une croissance de 9% cette année".]i
Cela fait huit ans qu’easyJet a ouvert une base à Charles de Gaulle, où elle rafle désormais 12% de parts de marché.
Sur les 15.6 millions de passagers transportés l’an passé, 4.8 millions ont décollé de CDG.
Depuis la fermeture du terminal 2B pour travaux en 2013, la compagnie s’est installée au terminal 2D qu’elle estime efficace et fluide.
Elle est notamment capable d'effectuer son demi-tour en 30 minutes, respectant ainsi la sacro-sainte règle de rentabilité pour toute compagnie low cost.
François Bacchetta, son directeur France n’a pas manqué de le rappeler lundi 22 février 2016, lors de la présentation des résultats et des perspectives de sa compagnie.
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"Nous voulons consolider notre position de numéro 2 [derrière Air France] sur cet aéroport avec une croissance de 9% cette année".]i
Cela fait huit ans qu’easyJet a ouvert une base à Charles de Gaulle, où elle rafle désormais 12% de parts de marché.
Sur les 15.6 millions de passagers transportés l’an passé, 4.8 millions ont décollé de CDG.
Depuis la fermeture du terminal 2B pour travaux en 2013, la compagnie s’est installée au terminal 2D qu’elle estime efficace et fluide.
Elle est notamment capable d'effectuer son demi-tour en 30 minutes, respectant ainsi la sacro-sainte règle de rentabilité pour toute compagnie low cost.
easyJet se concentre sur l'aéroport de Charles de Gaulle
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Pour satisfaire son exigeant client, l’aéroport poursuit ses investissements avec la rénovation d’ici 2019 du terminal 2B.
"Ce nouveau terminal sera en symbiose avec l'actuel 2D afin de créer une zone mutualisée dotée une capacité totale de 10 millions de passagers ", assure Franck Goldnadel, le directeur de l’aéroport Charles de Gaulle.
Une aubaine pour EasyJet qui disposera ainsi des infrastructures nécessaires en vue d’accompagner sa croissance.
En 2016, elle compte proposer 441 000 sièges supplémentaires sur Roissy, soit une progression de 9% sur un total de 1.5 million de sièges additionnels dans toute la France.
Quatre nouvelles destinations sont au programme : Faro, Manchester, Olbia et Pula. Soit un total de 41 routes sur les 200 opérées dans l'Hexagone.
Sa croissance parisienne se focalise sur Charles de Gaulle, faute de créneaux disponibles à Orly.« Il est impossible de planifier un développement à Orly totalement bloqué par le manque de slots », remarque François Bacchetta.
Orly, c'est le fief de Transavia, la lowcost d’Air France, dont le rythme de développement a été beaucoup moins rapide que sa concurrente britannique, freinée par l’opposition des pilotes d’Air France.
Transavia prévoit d'ouvrir cet été 10 nouvelles destinations pour une croissance attendue de 25%. Elle espère ainsi séduire au total plus de 5.3 millions de clients.
"Ce nouveau terminal sera en symbiose avec l'actuel 2D afin de créer une zone mutualisée dotée une capacité totale de 10 millions de passagers ", assure Franck Goldnadel, le directeur de l’aéroport Charles de Gaulle.
Une aubaine pour EasyJet qui disposera ainsi des infrastructures nécessaires en vue d’accompagner sa croissance.
En 2016, elle compte proposer 441 000 sièges supplémentaires sur Roissy, soit une progression de 9% sur un total de 1.5 million de sièges additionnels dans toute la France.
Quatre nouvelles destinations sont au programme : Faro, Manchester, Olbia et Pula. Soit un total de 41 routes sur les 200 opérées dans l'Hexagone.
Sa croissance parisienne se focalise sur Charles de Gaulle, faute de créneaux disponibles à Orly.« Il est impossible de planifier un développement à Orly totalement bloqué par le manque de slots », remarque François Bacchetta.
Orly, c'est le fief de Transavia, la lowcost d’Air France, dont le rythme de développement a été beaucoup moins rapide que sa concurrente britannique, freinée par l’opposition des pilotes d’Air France.
Transavia prévoit d'ouvrir cet été 10 nouvelles destinations pour une croissance attendue de 25%. Elle espère ainsi séduire au total plus de 5.3 millions de clients.
Une croissance sans nouvelles embauches chez easyJet France
Les 2 compagnies se disputent aujourd’hui la même cible : les hommes d’affaires.
Une clientèle qui pèse 25 % chez easyJet et 10% chez Transavia.
Mais séduire ce type de passager coûte cher et nécessite d'opérer depuis des bases locales afin d'assurer les premiers vols du matin.
Easyjet en possède cinq en France (Orly, CDG, Lyon, Toulouse et Nice) et ne compte pas en ouvrir de nouvelles dans l'immédiat.
"Nous disposons de 27 bases en Europe, ce qui nous permet d'opérer des vols tôt le matin et de bien desservir l'ensemble du territoire", poursuit François Bacchetta.
Pendant sa conférence, le directeur a très longuement insisté sur la contribution de sa compagnie à l'économie du territoire francilien, notamment en terme d'emplois, avec 550 salariés rien qu'à Paris sur un total de plus de 1000 personnes sous contrat français.
"1 million de passagers transportés équivaut à 1 000 emplois indirects. Nos 400 000 sièges supplémentaires sur Paris devraient engendrer 400 à 500 emplois induits", estime François Bacchetta.
Précision que cette croissance se fera à périmètre constant, sans embauches supplémentaires chez easyJet en France.
Une situation que déplore le syndicat SNPL dans un communiqué datant de décembre dernier,
"A l’heure où la lutte contre le chômage est l’une des priorités du Gouvernement français, easyJet nous fait simplement la démonstration qu’elle est capable d’annoncer le développement de son activité en France sans créer d’emplois français".
On peut donc compter sur le SNPL pour scruter attentivement les perspectives de développement de la seconde compagnie aérienne en France.
Une clientèle qui pèse 25 % chez easyJet et 10% chez Transavia.
Mais séduire ce type de passager coûte cher et nécessite d'opérer depuis des bases locales afin d'assurer les premiers vols du matin.
Easyjet en possède cinq en France (Orly, CDG, Lyon, Toulouse et Nice) et ne compte pas en ouvrir de nouvelles dans l'immédiat.
"Nous disposons de 27 bases en Europe, ce qui nous permet d'opérer des vols tôt le matin et de bien desservir l'ensemble du territoire", poursuit François Bacchetta.
Pendant sa conférence, le directeur a très longuement insisté sur la contribution de sa compagnie à l'économie du territoire francilien, notamment en terme d'emplois, avec 550 salariés rien qu'à Paris sur un total de plus de 1000 personnes sous contrat français.
"1 million de passagers transportés équivaut à 1 000 emplois indirects. Nos 400 000 sièges supplémentaires sur Paris devraient engendrer 400 à 500 emplois induits", estime François Bacchetta.
Précision que cette croissance se fera à périmètre constant, sans embauches supplémentaires chez easyJet en France.
Une situation que déplore le syndicat SNPL dans un communiqué datant de décembre dernier,
"A l’heure où la lutte contre le chômage est l’une des priorités du Gouvernement français, easyJet nous fait simplement la démonstration qu’elle est capable d’annoncer le développement de son activité en France sans créer d’emplois français".
On peut donc compter sur le SNPL pour scruter attentivement les perspectives de développement de la seconde compagnie aérienne en France.