« Nous continuons à nous développer en interne, sur nos deux marchés porteurs. L’ambition n’est pas d’avoir une équipe de 50 personnes, mais en deux ans, nous sommes passés de 10 à 15 personnes, sans compter les alternants », raconte Jean Geneyne, CEO du groupe SLD. @SLD
TourMaG.com - Que représentent aujourd'hui SLD Voyages et SLD Events ?
Jean GENEYNE : SLD Voyages a été créée en 1993. A l’époque, nous étions spécialisés dans les voyages de CSE et actionnaire d'une société d'événementiel, installée dans les mêmes locaux.
Aujourd’hui, nous faisons beaucoup de groupes sur mesure de plus de 15 personnes en court séjour en Europe pour des CSE et Comités d'Oeuvre Sociale (COS).
Il y a quelques années, en 2017, j’ai eu l'opportunité de créer SLD Events.
Le groupe fait 10 millions de chiffre d'affaires. SLD Voyages réalise 60% de l’activité et 40% pour SLD Events. L’équipe compte quinze salariés.
2024 est une belle année, les résultats sont conformes à 2023 qui était déjà une belle année. En période de pourvoir d'achat compliqué, les salariés font plus appel au CSE, car les tarifs sont plus attractifs.
TourMaG.com – Vous adhérez depuis peu au Cédiv . Groupiste, quels bénéfices trouvez-vous à faire partie d’un réseau ?
Jean GENEYNE : Ils sont multiples : les rétrocommissions, la formation, les rencontres…
L’aide juridique est également importante.
J’ai rejoint le Cédiv en 2019, avant le covid, grâce à la rencontre d’Anne-Sophie Le Carpentier, vice-présidente du Cédiv. Je faisais partie de la cellule de crise. Tous les jours, on avait des visios avec Adriana, on a mobilisé les politiques, les médias, rédigés des newsletters, rencontré des élus.... Ça m'a beaucoup apporté. Par la suite, j'ai acté ma candidature aux EDV Centre-Est.
Je suis administrateur depuis un an. On échange sur le business. On n'est plus seul. J'ai été associé pendant 25 ans avec différentes personnes. Et j'ai racheté la totalité de la société en 2018. Quand on est seul, il faut s'entourer de gens qui rencontrent les problématiques.
Lire aussi : SLD Voyages : "Les réseaux n’apportent pas une valeur ajoutée aux groupistes"
Jean GENEYNE : SLD Voyages a été créée en 1993. A l’époque, nous étions spécialisés dans les voyages de CSE et actionnaire d'une société d'événementiel, installée dans les mêmes locaux.
Aujourd’hui, nous faisons beaucoup de groupes sur mesure de plus de 15 personnes en court séjour en Europe pour des CSE et Comités d'Oeuvre Sociale (COS).
Il y a quelques années, en 2017, j’ai eu l'opportunité de créer SLD Events.
Le groupe fait 10 millions de chiffre d'affaires. SLD Voyages réalise 60% de l’activité et 40% pour SLD Events. L’équipe compte quinze salariés.
2024 est une belle année, les résultats sont conformes à 2023 qui était déjà une belle année. En période de pourvoir d'achat compliqué, les salariés font plus appel au CSE, car les tarifs sont plus attractifs.
TourMaG.com – Vous adhérez depuis peu au Cédiv . Groupiste, quels bénéfices trouvez-vous à faire partie d’un réseau ?
Jean GENEYNE : Ils sont multiples : les rétrocommissions, la formation, les rencontres…
L’aide juridique est également importante.
J’ai rejoint le Cédiv en 2019, avant le covid, grâce à la rencontre d’Anne-Sophie Le Carpentier, vice-présidente du Cédiv. Je faisais partie de la cellule de crise. Tous les jours, on avait des visios avec Adriana, on a mobilisé les politiques, les médias, rédigés des newsletters, rencontré des élus.... Ça m'a beaucoup apporté. Par la suite, j'ai acté ma candidature aux EDV Centre-Est.
Je suis administrateur depuis un an. On échange sur le business. On n'est plus seul. J'ai été associé pendant 25 ans avec différentes personnes. Et j'ai racheté la totalité de la société en 2018. Quand on est seul, il faut s'entourer de gens qui rencontrent les problématiques.
Lire aussi : SLD Voyages : "Les réseaux n’apportent pas une valeur ajoutée aux groupistes"
Groupe SLD : +15% sur le MICE en 2024
Jean Geneyne, CEO de SLD Voyages & SLD Évents. @sld voyages
TourMaG.com - Quels sont les enjeux aujourd'hui pour vous, en qualité de groupiste et sur d’acteur de l’événementiel ?
Jean GENEYNE : Comme tout le monde, nous rencontrons des difficultés sur l'aérien, avec les politiques de bagages qui changent toutes les 5 minutes. Nos clients ne suivent plus.
Aujourd’hui, on ne manque pas de stock, mais les prix sur certaines destinations sont déraisonnables.
Les politiques des compagnies sont différentes. Il n'y en a pas une qui a le même système de réservation. Parfois on ne peut pas poser d’options, parfois elle est payante… donc soit on achète, soit on n’achète pas.
Nous vendons beaucoup de groupes en court séjour Europe, nous travaillons avec toutes les compagnies.
Nous affrétons uniquement sur des demandes entrantes de gros groupes. Par exemple, un séminaire de 180 personnes en Sicile ou un CSE de 540 personnes à Port Aventura.
TourMaG.com - Comment évolue le marché sur le MICE ?
Jean GENEYNE : Les gens font moins de longs courriers. Ils restent en France ou vont en Europe. Nous avons moins de demandes pour aller à l'île Maurice quatre jours. C’est lié à l’inflation et la RSE.
La durée de séjour s’est également raccourcie. Certains secteurs comme l’immobilier qui étaient de gros pourvoyeurs de MICE ne partent plus car leur activité est en forte baisse.
D’autres nous font confiance depuis des années. La fidélité est importante dans le MICE.
Aujourd’hui, notre marge sur l'activité MICE est supérieure de 15% par rapport à la période avant le Covid. L'activité voyage connaît, elle une légère augmentation de 3 à 4%.
Jean GENEYNE : Comme tout le monde, nous rencontrons des difficultés sur l'aérien, avec les politiques de bagages qui changent toutes les 5 minutes. Nos clients ne suivent plus.
Aujourd’hui, on ne manque pas de stock, mais les prix sur certaines destinations sont déraisonnables.
Les politiques des compagnies sont différentes. Il n'y en a pas une qui a le même système de réservation. Parfois on ne peut pas poser d’options, parfois elle est payante… donc soit on achète, soit on n’achète pas.
Nous vendons beaucoup de groupes en court séjour Europe, nous travaillons avec toutes les compagnies.
Nous affrétons uniquement sur des demandes entrantes de gros groupes. Par exemple, un séminaire de 180 personnes en Sicile ou un CSE de 540 personnes à Port Aventura.
TourMaG.com - Comment évolue le marché sur le MICE ?
Jean GENEYNE : Les gens font moins de longs courriers. Ils restent en France ou vont en Europe. Nous avons moins de demandes pour aller à l'île Maurice quatre jours. C’est lié à l’inflation et la RSE.
La durée de séjour s’est également raccourcie. Certains secteurs comme l’immobilier qui étaient de gros pourvoyeurs de MICE ne partent plus car leur activité est en forte baisse.
D’autres nous font confiance depuis des années. La fidélité est importante dans le MICE.
Aujourd’hui, notre marge sur l'activité MICE est supérieure de 15% par rapport à la période avant le Covid. L'activité voyage connaît, elle une légère augmentation de 3 à 4%.
Le rachat d'un groupiste, une piste de développement
Devenez Membership Club by TourMaG et profitez de services exclusifs pour rester à la pointe de l'actualité - TM
TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer votre groupe ?
Jean GENEYNE : L’objectif est de rester un groupe indépendant affilié à un réseau.
Je souhaite aussi que les gens se sentent bien dans notre société. Nous faisons du télétravail depuis quinze ans, bien avant le covid. Les Lève-tôt viennent tôt, les lève-tard viennent tard. Souplesse, bienveillance, et solidarité sont les maître mots. Pendant le covid, les équipes de SLD Events sont venus prêter main forte à celles de SLD Voyages.
Nous continuons à nous développer en interne, sur nos deux marchés porteurs. L’ambition n’est pas d’avoir une équipe de 50 personnes, mais en deux ans, nous sommes passés de 10 à 15 personnes, sans compter les alternants.
Les opportunités font le développement.
TourMaG.com – L’acquisition d’autres agences est une piste ?
Jean GENEYNE : Pourquoi pas. Mais, il faut rester dans sa catégorie, si vous êtes poids-moyen, il faut boxer poids-moyen. Nous sommes une société familiale et voulons le rester.
Jean GENEYNE : L’objectif est de rester un groupe indépendant affilié à un réseau.
Je souhaite aussi que les gens se sentent bien dans notre société. Nous faisons du télétravail depuis quinze ans, bien avant le covid. Les Lève-tôt viennent tôt, les lève-tard viennent tard. Souplesse, bienveillance, et solidarité sont les maître mots. Pendant le covid, les équipes de SLD Events sont venus prêter main forte à celles de SLD Voyages.
Nous continuons à nous développer en interne, sur nos deux marchés porteurs. L’ambition n’est pas d’avoir une équipe de 50 personnes, mais en deux ans, nous sommes passés de 10 à 15 personnes, sans compter les alternants.
Les opportunités font le développement.
TourMaG.com – L’acquisition d’autres agences est une piste ?
Jean GENEYNE : Pourquoi pas. Mais, il faut rester dans sa catégorie, si vous êtes poids-moyen, il faut boxer poids-moyen. Nous sommes une société familiale et voulons le rester.
Publié par Caroline Lelievre 
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
