L'UMIH Guadeloupe demande de simplifier les dispositifs étatiques d’indemnisation - Depositphotos @redrockerz99
Le secteur du tourisme dans les Antilles, notamment en Guadeloupe, craint de revivre en 2022, le scénario catastrophe de 2021.
Alors que décembre a été plutôt satisfaisant, les réservations se sont raréfiées.
Le pire n'est pas devant l'industrie touristique, c'est déjà la réalité de tout un secteur et "elle est désastreuse," selon l'UMIH Guadeloupe.
Le syndicat s'appuie sur un chiffre inquiétant puisqu'en décembre 2021, les ventes de séjours ont enregistré "une chute gigantesque de 73 %.
Il faut se rendre à l’évidence : la sauvegarde des emplois du secteur privé de la Guadeloupe, et donc des entreprises guadeloupéennes ne peut plus passer par des dispositifs complexes et de routine."
Pour l'UMIH Guadeloupe l'enjeu est de sauver toute une économie en adaptant et facilitant les mesures de soutien.
Alors que décembre a été plutôt satisfaisant, les réservations se sont raréfiées.
Le pire n'est pas devant l'industrie touristique, c'est déjà la réalité de tout un secteur et "elle est désastreuse," selon l'UMIH Guadeloupe.
Le syndicat s'appuie sur un chiffre inquiétant puisqu'en décembre 2021, les ventes de séjours ont enregistré "une chute gigantesque de 73 %.
Il faut se rendre à l’évidence : la sauvegarde des emplois du secteur privé de la Guadeloupe, et donc des entreprises guadeloupéennes ne peut plus passer par des dispositifs complexes et de routine."
Pour l'UMIH Guadeloupe l'enjeu est de sauver toute une économie en adaptant et facilitant les mesures de soutien.
Guadeloupe : "le secteur entier est touché, pas encore coulé, mais ça viendra"
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Le constat du syndicat ne laisse pas de place aux doutes.
"Le secteur entier est touché. Pas encore coulé, mais ça viendra si l’on n’y prend pas garde," analyse le communiqué.
Pour permettre aux hôteliers, restaurateurs, mais aussi à toutes les entreprises touchées par les restrictions, l'UMIH réclame une simplification des mesures d'aides.
"L’urgence consiste à simplifier les dispositifs étatiques d’indemnisation, à les rendre lisibles, donc compréhensibles pour les très petites entreprises et les travailleurs indépendants."
Ce n'est pas tout, car si les aides doivent être plus simples, le versement doit lui être plus rapide.
"Le ministre de l’Economie et des Finances a très honnêtement reconnu la lenteur excessive de ses services. La solution qu’il propose est d’augmenter le nombre de fonctionnaires chargés de cette tâche.
Pour l’UMIH Guadeloupe, cette réponse ne semble pas pertinente. Nous ne souhaitons pas une obligation de moyens, mais une obligation de résultat."
"Le secteur entier est touché. Pas encore coulé, mais ça viendra si l’on n’y prend pas garde," analyse le communiqué.
Pour permettre aux hôteliers, restaurateurs, mais aussi à toutes les entreprises touchées par les restrictions, l'UMIH réclame une simplification des mesures d'aides.
"L’urgence consiste à simplifier les dispositifs étatiques d’indemnisation, à les rendre lisibles, donc compréhensibles pour les très petites entreprises et les travailleurs indépendants."
Ce n'est pas tout, car si les aides doivent être plus simples, le versement doit lui être plus rapide.
"Le ministre de l’Economie et des Finances a très honnêtement reconnu la lenteur excessive de ses services. La solution qu’il propose est d’augmenter le nombre de fonctionnaires chargés de cette tâche.
Pour l’UMIH Guadeloupe, cette réponse ne semble pas pertinente. Nous ne souhaitons pas une obligation de moyens, mais une obligation de résultat."
Guadeloupe : "l’UMIH Guadeloupe propose de fixer à 30% le seuil de perte de chiffre d'affaires"
Pour l'instance, à partir du moment où la procédure est numérique, l’indemnisation doit alors être versée immédiatement. Dès lors que l'Etat décide de mesure restrictive, selon l'UMIH, les aides doivent être conçues sur le mode de l’urgence absolue.
"L’indemnisation des entreprises ne pouvait récemment être envisagée que si les entreprises perdaient 80% de leur chiffre d’affaires, puis le seuil a été ramené à 65%, puis le ministre a décidé de le porter à 50%.
Quand le syndicat des agences de voyages (EDV) propose de réduire ce seuil à 40% et quand l’UMIH Guadeloupe propose de le fixer à 30%" demande alors le syndicat.
Et ce dernier de conclure.
"Nous préférons que les entreprises entrent à l’hôpital pour être soignées et sauvées, et non pour être admises directement au service de réanimation pour être mises sous respiration artificielle, trop tardivement, et peut-être fatalement."
"L’indemnisation des entreprises ne pouvait récemment être envisagée que si les entreprises perdaient 80% de leur chiffre d’affaires, puis le seuil a été ramené à 65%, puis le ministre a décidé de le porter à 50%.
Quand le syndicat des agences de voyages (EDV) propose de réduire ce seuil à 40% et quand l’UMIH Guadeloupe propose de le fixer à 30%" demande alors le syndicat.
Et ce dernier de conclure.
"Nous préférons que les entreprises entrent à l’hôpital pour être soignées et sauvées, et non pour être admises directement au service de réanimation pour être mises sous respiration artificielle, trop tardivement, et peut-être fatalement."