Le « vrai » Dubaï est un melting-pot grouillant du monde, carrefour d’affaires à la croisée de l’Occident, du monde arabe et de l’Asie - DR : J-F.R.
On est toujours sous le choc d’un voyage à Dubaï.
Les gratte-ciels, la profusion d’hôtels cinq étoiles et l’insolente réussite renvoient à l’immobilisme de notre « vieille Europe ».
La mondialisation a triomphé, Dubaï le prouve. Les touristes accourent du monde entier dans un émirat où plus de 200 nationalités profitent d’une économie pour l’heure triomphante.
En tant que visiteur, il y a de fortes chances d’être logé dans l’un des 220 hôtels 3 à 5 étoiles de Dubaï City.
Ne rêvez pas au Burj al-Arab, le seul sept étoiles du monde. Les tarifs de cet icône en forme de voile, planté sur un îlot artificiel, sont exorbitants.
Mais au Pullman Deira City Center, au Fairmont The Palm et dans les hôtels de catégories inférieures, on est touché par l’extrême qualité des prestations et de l’accueil.
Les gratte-ciels, la profusion d’hôtels cinq étoiles et l’insolente réussite renvoient à l’immobilisme de notre « vieille Europe ».
La mondialisation a triomphé, Dubaï le prouve. Les touristes accourent du monde entier dans un émirat où plus de 200 nationalités profitent d’une économie pour l’heure triomphante.
En tant que visiteur, il y a de fortes chances d’être logé dans l’un des 220 hôtels 3 à 5 étoiles de Dubaï City.
Ne rêvez pas au Burj al-Arab, le seul sept étoiles du monde. Les tarifs de cet icône en forme de voile, planté sur un îlot artificiel, sont exorbitants.
Mais au Pullman Deira City Center, au Fairmont The Palm et dans les hôtels de catégories inférieures, on est touché par l’extrême qualité des prestations et de l’accueil.
Tentations consuméristes
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Ceci n’est qu’une mise en bouche. En métro, hyper climatisé et confortable, ou en taxi, très abordable, on accède facilement aux attractions majeures de la ville.
Au premier rang d’entre elles, Burj Khalifa. La plus haute tour du monde (828 mètres) s’effiloche dans le ciel au cœur de Business Bay, l’un des nombreux quartiers d’affaires.
Le silence qui règne depuis la plate forme d’observation, à 452 mètres d’altitude, est stupéfiant.
En bas, le monde s’agite dans la ouate et les buildings pourtant hauts de Financial District ont l’air de jeunes pousses de béton.
L’hôtel Atlantis, au bout de The Palm, célébrissime île artificielle en forme de palmier gagnée sur la mer, est un autre exemple du gigantisme dubaïote.
Au menu : 500 chambres, 20 restaurants, 3 km de plages, un giga parc d’attractions (Adventureland) et un aquarium immense (Lost Chambers).
A Dubaï, il faut aussi sacrifier aux tentations consuméristes. Les mégas malls se comptent par dizaines et vous n’échapperez pas au Dubaï Mall, au Mall of The Emirates, au Deira City Center, au Mercato Mall…
Au premier rang d’entre elles, Burj Khalifa. La plus haute tour du monde (828 mètres) s’effiloche dans le ciel au cœur de Business Bay, l’un des nombreux quartiers d’affaires.
Le silence qui règne depuis la plate forme d’observation, à 452 mètres d’altitude, est stupéfiant.
En bas, le monde s’agite dans la ouate et les buildings pourtant hauts de Financial District ont l’air de jeunes pousses de béton.
L’hôtel Atlantis, au bout de The Palm, célébrissime île artificielle en forme de palmier gagnée sur la mer, est un autre exemple du gigantisme dubaïote.
Au menu : 500 chambres, 20 restaurants, 3 km de plages, un giga parc d’attractions (Adventureland) et un aquarium immense (Lost Chambers).
A Dubaï, il faut aussi sacrifier aux tentations consuméristes. Les mégas malls se comptent par dizaines et vous n’échapperez pas au Dubaï Mall, au Mall of The Emirates, au Deira City Center, au Mercato Mall…
Vieux dhows venus d’Iran
Après cette immersion futuriste, on peut vouloir découvrir une autre face de Dubaï.
Les guides touristiques recommandent de visiter les souks, celui de l’or, des épices, aux parfums…
On les trouve de part et d’autre de la Creek, une rivière que l’on traverse sur de vénérables bateaux en bois, les abras.
Mais plus que ces ruelles couvertes et aseptisées, pâles copies des souks d’Istanbul ou de Fez, nous suggérons d’aller traîner le long des quais de la Creek, ou dans les ruelles commerçantes de Deira.
Dans le bric-à-brac boutiquier autour d’Al-Khor Street, des marchands indiens rangent des tee-shirts made in China.
Un afghan à barbe fleurie attend le chaland assis sur un tapis. Les rires des commerçantes somaliennes s’échappent d’un magasin de tissus.
Un négociant nigérian s’affaire sur un trottoir, noyé sous les cartons. Des maîtresses femmes africaines négocient des monceaux de bracelets, qui semblent d’or. Des porteurs bengalis avalent des samoussas avant de repartir décharger des camions. Des odeurs de curry flottent dans l’air…
Près de là, les quais de la Creek sont encombrés de montagnes de pneus, matériaux plastique, sacs alimentaires… Ils attendent d’être chargés sur les dhows, vieux rafiots en bois peint, venus d’Iran.
A bord, des marins en guenilles, la peau cuivrée. Sur les quais, les intermédiaires émiratis en dishdasha supervisent l’import-export, 4x4 flambants neufs à leur côté.
Voilà le « vrai » Dubaï, melting-pot grouillant du monde, carrefour d’affaires à la croisée de l’Occident, du monde arabe et de l’Asie.
Les guides touristiques recommandent de visiter les souks, celui de l’or, des épices, aux parfums…
On les trouve de part et d’autre de la Creek, une rivière que l’on traverse sur de vénérables bateaux en bois, les abras.
Mais plus que ces ruelles couvertes et aseptisées, pâles copies des souks d’Istanbul ou de Fez, nous suggérons d’aller traîner le long des quais de la Creek, ou dans les ruelles commerçantes de Deira.
Dans le bric-à-brac boutiquier autour d’Al-Khor Street, des marchands indiens rangent des tee-shirts made in China.
Un afghan à barbe fleurie attend le chaland assis sur un tapis. Les rires des commerçantes somaliennes s’échappent d’un magasin de tissus.
Un négociant nigérian s’affaire sur un trottoir, noyé sous les cartons. Des maîtresses femmes africaines négocient des monceaux de bracelets, qui semblent d’or. Des porteurs bengalis avalent des samoussas avant de repartir décharger des camions. Des odeurs de curry flottent dans l’air…
Près de là, les quais de la Creek sont encombrés de montagnes de pneus, matériaux plastique, sacs alimentaires… Ils attendent d’être chargés sur les dhows, vieux rafiots en bois peint, venus d’Iran.
A bord, des marins en guenilles, la peau cuivrée. Sur les quais, les intermédiaires émiratis en dishdasha supervisent l’import-export, 4x4 flambants neufs à leur côté.
Voilà le « vrai » Dubaï, melting-pot grouillant du monde, carrefour d’affaires à la croisée de l’Occident, du monde arabe et de l’Asie.
Gymkhana dunaire
Mais Dubaï ne serait rien si tout cela n’avait pas été conquis sur le désert. Il recouvre 90% du territoire.
La route vers Hatta en témoigne. Passés les derniers malls climatisés, la platitude impose sa foudroyante nudité.
Sur l’impeccable ruban asphalté circulent des voitures en route vers la mer d’Oman et des 4x4 remplis de touristes, pour l’excursion dans les dunes. C’est l’attraction favorite du désert.
Pneus dégonflés pour mieux accrocher le sable, des bordées d’équipages se lancent dans un gymkhana dunaire. Spectaculaire et sportif, à défaut d’être écolo.
Un quart d’heure de trépidations plus tard et l’on domine l’erg émirati, du sable rouge-brun à perte de vue.
Deux à trois enclos à dromadaires pointent le bout de leurs clôtures, au milieu du néant… Dubaï reste un mirage, mais un mirage qui a réussi.
A SUIVRE II. Dubaï : les dromadaires, passion émiratie
La route vers Hatta en témoigne. Passés les derniers malls climatisés, la platitude impose sa foudroyante nudité.
Sur l’impeccable ruban asphalté circulent des voitures en route vers la mer d’Oman et des 4x4 remplis de touristes, pour l’excursion dans les dunes. C’est l’attraction favorite du désert.
Pneus dégonflés pour mieux accrocher le sable, des bordées d’équipages se lancent dans un gymkhana dunaire. Spectaculaire et sportif, à défaut d’être écolo.
Un quart d’heure de trépidations plus tard et l’on domine l’erg émirati, du sable rouge-brun à perte de vue.
Deux à trois enclos à dromadaires pointent le bout de leurs clôtures, au milieu du néant… Dubaï reste un mirage, mais un mirage qui a réussi.
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