La cité de l’or raconte l’épopée aurifère intimement liée à la mise sur rail du "Cheval de fer" - DR : Mathieu Dupuis - Tourisme Abitibi-Témiscamingue
L’ancienne mine Lamarque a été un acteur majeur du boom minier de l’Abitibi, des années 20/30…
L’envergure et l’abondance du gisement d’or ont permis au site de produire pendant un demi-siècle.
Ce gisement a notamment eu pour effet la mise en place des premières infrastructures routières et la construction de nouvelles villes planifiées de type cité ouvrière (l’équivalent des Corons du nord de la France), comme à Boulamarque.
Une reconnaissance patrimoniale a d’ailleurs été attribuée tant à la mine, qu’à la ville.
L’envergure et l’abondance du gisement d’or ont permis au site de produire pendant un demi-siècle.
Ce gisement a notamment eu pour effet la mise en place des premières infrastructures routières et la construction de nouvelles villes planifiées de type cité ouvrière (l’équivalent des Corons du nord de la France), comme à Boulamarque.
Une reconnaissance patrimoniale a d’ailleurs été attribuée tant à la mine, qu’à la ville.
« La cité de l’or »
Cité de l'Or - DR : Hugo Lacroix - Tourisme Abitibi-Témiscamingue
« La cité de l’or » raconte l’épopée aurifère intimement liée à la mise sur rail du « Cheval de fer ».
Ici, on peut devenir mineur d’un jour avec une véritable descente à 300 pieds (91 mètres) sous terre, dans l’ancienne mine de Lamarque.
C’est à bord d’un engin de chantier que l’on se laisse glisser dans le ventre de la terre, pour une visite guidée et, même, pour un déjeuner, voire pour se marier si on est tombé en amour comme on dit en québécois.
Au fond, on découvre les méthodes d’extraction du minerai aurifère. Et, on devine, aisément, l’enfer vécu par ces mineurs pendant leurs douze heures de travail de forçat.
Avec 250 kilomètres de galeries, à son apogée, le site a produit 24 millions de tonnes de minerais alors que le rendement moyen de la région s’établissait à 2,4 millions de tonnes par mine.
Précisons, pour l’anecdote, qu’en détruisant l’atelier de retraitement, on a pu récupérer, minutieusement pour 900 000 dollars (650 000€) de poussière d’or en triant les saletés dans les coins, recoins et gravats.
L’exposition permanente « De l’or plein les veines » raconte l’histoire et aussi les grandeurs et servitudes d’un terrible métier.
« A l’époque, on n’avait pas de bouchons ou de casques oreilles anti-bruit, rapporte un témoin en audio, on se mettait du papier chiffonné dans les oreilles ».
Un autre ajoute : « On nous disait qu’on était sourd à cause qu’on allait à la chasse. Si, lors des tests, un problème auditif était décelé à l’oreille droite, l’inspecteur nous disait qu’il provenait de la détonation du fusil… »
Ici, on peut devenir mineur d’un jour avec une véritable descente à 300 pieds (91 mètres) sous terre, dans l’ancienne mine de Lamarque.
C’est à bord d’un engin de chantier que l’on se laisse glisser dans le ventre de la terre, pour une visite guidée et, même, pour un déjeuner, voire pour se marier si on est tombé en amour comme on dit en québécois.
Au fond, on découvre les méthodes d’extraction du minerai aurifère. Et, on devine, aisément, l’enfer vécu par ces mineurs pendant leurs douze heures de travail de forçat.
Avec 250 kilomètres de galeries, à son apogée, le site a produit 24 millions de tonnes de minerais alors que le rendement moyen de la région s’établissait à 2,4 millions de tonnes par mine.
Précisons, pour l’anecdote, qu’en détruisant l’atelier de retraitement, on a pu récupérer, minutieusement pour 900 000 dollars (650 000€) de poussière d’or en triant les saletés dans les coins, recoins et gravats.
L’exposition permanente « De l’or plein les veines » raconte l’histoire et aussi les grandeurs et servitudes d’un terrible métier.
« A l’époque, on n’avait pas de bouchons ou de casques oreilles anti-bruit, rapporte un témoin en audio, on se mettait du papier chiffonné dans les oreilles ».
Un autre ajoute : « On nous disait qu’on était sourd à cause qu’on allait à la chasse. Si, lors des tests, un problème auditif était décelé à l’oreille droite, l’inspecteur nous disait qu’il provenait de la détonation du fusil… »
Des maisons poussées dans la nuit
Miraculeusement conservé, le village minier de Boulamaque (60 maisons) est toujours habité - DR : J-P.C.
Autre signe de la ruée vers l’or, le village minier de Boulamarque construit à l’image des décors de western : une rue principale, faites d’hôtels, magasins coopératives, saloons, casinos, banques.
Plus loin, les chalets d’habitations qui, à l’époque, poussaient comme des champignons.
« Tu te levais le matin et tu trouvais deux nouvelles habitations sorties de terre dans la nuit, » rapporte un témoin avec l’audio cassette.
Aujourd’hui, il reste encore soixante maisons, construites en rondins, miraculeusement conservées et toujours habitées. Une maison témoin a été maintenue et fait office de musée de traditions populaires, ouvert au public.
On remarquera aussi les églises orthodoxes russes et ukrainiennes, héritage laissé par les mineurs venus du vieux continent.
A Rouyn-Noranda, un document historique vidéo évoque la vie de ces immigrants qui ont bâti une grande partie de l’histoire aurifère.
Un siècle après, ou presque, l’or est encore une source importante de revenus pour l’Abitibi, comme en témoigne la mine à Malartic que l’on peut voir en panoramique, en haut de l’impressionnant belvédère.
C’est la plus grosse mine à ciel ouvert du Canada. Elle se visite en même temps que le musée minéralogique, installé dans ses locaux.
Nouveaux pionniers, les touristes arrivent par car. L’or est encore une valeur sûre.
Plus loin, les chalets d’habitations qui, à l’époque, poussaient comme des champignons.
« Tu te levais le matin et tu trouvais deux nouvelles habitations sorties de terre dans la nuit, » rapporte un témoin avec l’audio cassette.
Aujourd’hui, il reste encore soixante maisons, construites en rondins, miraculeusement conservées et toujours habitées. Une maison témoin a été maintenue et fait office de musée de traditions populaires, ouvert au public.
On remarquera aussi les églises orthodoxes russes et ukrainiennes, héritage laissé par les mineurs venus du vieux continent.
A Rouyn-Noranda, un document historique vidéo évoque la vie de ces immigrants qui ont bâti une grande partie de l’histoire aurifère.
Un siècle après, ou presque, l’or est encore une source importante de revenus pour l’Abitibi, comme en témoigne la mine à Malartic que l’on peut voir en panoramique, en haut de l’impressionnant belvédère.
C’est la plus grosse mine à ciel ouvert du Canada. Elle se visite en même temps que le musée minéralogique, installé dans ses locaux.
Nouveaux pionniers, les touristes arrivent par car. L’or est encore une valeur sûre.
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