Chirurgie esthétique, soins dentaires, aide à la procréation… Les Français sont adeptes du « tourisme médical », c’est-à-dire qu’ils n'hésitent pas à se soigner dans un pays autre que l'Hexagone, bien souvent par souci d’économie.
Mais le tourisme médical peut également être pratiqué pour répondre à un besoin de soins qui n’existe pas dans le pays où résident les patients. C’est sur ce créneau que la France a une carte à jouer... mais reste quasi absente.
Atomisé en France, le marché du tourisme médical représente plus de 60 milliards de dollars au niveau mondial et devrait augmenter de 25% par an au cours de la prochaine décennie, selon une étude de Visa et Oxford Economics, publiée en 2016.
Porté par la mondialisation, la facilité à se déplacer, s'informer et à effectuer des démarches administratives, il se développe rapidement.
Mais le tourisme médical peut également être pratiqué pour répondre à un besoin de soins qui n’existe pas dans le pays où résident les patients. C’est sur ce créneau que la France a une carte à jouer... mais reste quasi absente.
Atomisé en France, le marché du tourisme médical représente plus de 60 milliards de dollars au niveau mondial et devrait augmenter de 25% par an au cours de la prochaine décennie, selon une étude de Visa et Oxford Economics, publiée en 2016.
Porté par la mondialisation, la facilité à se déplacer, s'informer et à effectuer des démarches administratives, il se développe rapidement.
Une place à prendre sur le marché
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Alors, qu’en est-il de son développement dans l’Hexagone ?
« Il n’existe pas de chiffres précis. Les critères du tourisme médical ne sont pas clairement définis, les types de soins ne sont pas différenciés, affirme Mickaël Guignier, CEO de Medifrance Solution, dont la plateforme propose des soins, à Paris ou en province, à des patients étrangers.
Mais alors pourquoi la France reste-t-elle en dehors de ce business florissant ?
Le pays peine à se structurer pour accueillir des patients étrangers, alors que la qualité de son système de soins n'est plus à prouver.
Des structures, en France, commencent à s'ouvrir à ce segment. Par exemple, l’Hôpital américain de Neuilly fait la promotion de ses services aux patients internationaux sur son site Internet : accompagnement personnalisé et interprétariat, conseils pour organiser son séjour, aide pour gérer les démarches administratives, room service, etc.
« Il n’existe pas de chiffres précis. Les critères du tourisme médical ne sont pas clairement définis, les types de soins ne sont pas différenciés, affirme Mickaël Guignier, CEO de Medifrance Solution, dont la plateforme propose des soins, à Paris ou en province, à des patients étrangers.
Mais alors pourquoi la France reste-t-elle en dehors de ce business florissant ?
Le pays peine à se structurer pour accueillir des patients étrangers, alors que la qualité de son système de soins n'est plus à prouver.
Des structures, en France, commencent à s'ouvrir à ce segment. Par exemple, l’Hôpital américain de Neuilly fait la promotion de ses services aux patients internationaux sur son site Internet : accompagnement personnalisé et interprétariat, conseils pour organiser son séjour, aide pour gérer les démarches administratives, room service, etc.
Un manque de structuration
Pour la première fois, l’IFTM Top Resa a dédié un village au "tourisme médical", lors de la dernière édition, du 1er au 4 octobre 2019, regroupant seulement... deux acteurs du marché. Preuve que le marché balbutie en France.
Au côté de Medifrance Solution, un autre acteur, Medicaim planifie des « séjour de A à Z dans des hôpitaux accrédités à l’international avec un conseiller disponible 24/7. »
Des intermédiaires qui ne tiennent pas compte du code du tourisme.
« Il n'y pas de structuration au niveau de l'Etat qui nous permette d'être au niveau de l'Allemagne ou de l'Espagne où le gouvernement fait énormément de publicité pour cette activité", regrette Mickaël Guignier.
En Europe, l’Allemagne est la première destination du tourisme médical, avec 70 000 patients étrangers soignés par an, selon le magazine Medical travel.
Quels sont les freins ? La législation ? L'éthique ?
En 2014, l'économiste Jean de Kervasdoué rédigeait un rapport à la demande du gouvernement pour « Valoriser les atouts de la France pour l’accueil des patients étrangers ». Depuis rien n’a évolué.
La santé ne semble pas être un bien commercial comme les autres.
Au côté de Medifrance Solution, un autre acteur, Medicaim planifie des « séjour de A à Z dans des hôpitaux accrédités à l’international avec un conseiller disponible 24/7. »
Des intermédiaires qui ne tiennent pas compte du code du tourisme.
« Il n'y pas de structuration au niveau de l'Etat qui nous permette d'être au niveau de l'Allemagne ou de l'Espagne où le gouvernement fait énormément de publicité pour cette activité", regrette Mickaël Guignier.
En Europe, l’Allemagne est la première destination du tourisme médical, avec 70 000 patients étrangers soignés par an, selon le magazine Medical travel.
Quels sont les freins ? La législation ? L'éthique ?
En 2014, l'économiste Jean de Kervasdoué rédigeait un rapport à la demande du gouvernement pour « Valoriser les atouts de la France pour l’accueil des patients étrangers ». Depuis rien n’a évolué.
La santé ne semble pas être un bien commercial comme les autres.