Le MSC Opera face au pont de l'île de Ré
Le dernier paquebot à avoir embarqué des passagers à La Rochelle était le glamour Queen Mary II, en 1997, avant une traversée de l’Atlantique.
Depuis, les navires de croisière se contentaient de faire escale pour quelques heures de visite du célèbre port aux deux tours. Pire, depuis 2006 marqué par des grèves de grutiers paralysantes, les compagnies avaient presque déserté les quais charentais.
Problèmes, semble-t-il, réglés aujourd’hui, et c’est MSC Croisières qui prend les devants pour « jouer la carte de la proximité et renforcer les points d’attache de la compagnie en France ».
Dix départs pour une boucle atlantique et un onzième « Spécial échecs » en septembre, ont drainé un apport de clientèle locale de quelques 1500 passagers. « C’était nos objectifs, je suis très satisfait » déclare Erminio Eschena, Directeur Général de MSC Croisières France.
Il en profite pour annoncer aux Rochelais présents pour assister à l’échange traditionnel des plaques, que « l’escale est dores et déjà reprogrammée pour 2012, et elle devrait devenir pérenne grâce aux bonnes relations que nous avons développées avec les partenaires locaux. »
Ces partenaires sont représentés par l’Escale Atlantique, une association qui regroupe la majorité des institutionnels et utilisateurs du port de commerce. Son président, Dominique Blanchard, se réjouit : « C’est un grand moment pour les Rochelais.
Mais si c’est une première pour MSC, je rappelle qu’il existait au siècle dernier des embarquements à bord de paquebots pour l’Amérique du Sud. C’est un retour aux sources pour nous. Il était nécessaire pour l’économie locale dont chacun bénéficie ».
Nicolas Gauthier, directeur du port, confirme : « C’est une double première, escale et embarquement au départ d’ici. C’est la consécration d’un grand travail entre les différentes partenaires et les acteurs locaux. La Rochelle est l’unique port français capable d’accueillir de tels gabarits dans de bonnes conditions, quelle que soit la météo.
Bien sûr, il reste des innovations à faire mais tout le monde est sur le pont pour réussir le pari ». 35 000 passagers sont attendus en escale cet été à La Rochelle.
Depuis, les navires de croisière se contentaient de faire escale pour quelques heures de visite du célèbre port aux deux tours. Pire, depuis 2006 marqué par des grèves de grutiers paralysantes, les compagnies avaient presque déserté les quais charentais.
Problèmes, semble-t-il, réglés aujourd’hui, et c’est MSC Croisières qui prend les devants pour « jouer la carte de la proximité et renforcer les points d’attache de la compagnie en France ».
Dix départs pour une boucle atlantique et un onzième « Spécial échecs » en septembre, ont drainé un apport de clientèle locale de quelques 1500 passagers. « C’était nos objectifs, je suis très satisfait » déclare Erminio Eschena, Directeur Général de MSC Croisières France.
Il en profite pour annoncer aux Rochelais présents pour assister à l’échange traditionnel des plaques, que « l’escale est dores et déjà reprogrammée pour 2012, et elle devrait devenir pérenne grâce aux bonnes relations que nous avons développées avec les partenaires locaux. »
Ces partenaires sont représentés par l’Escale Atlantique, une association qui regroupe la majorité des institutionnels et utilisateurs du port de commerce. Son président, Dominique Blanchard, se réjouit : « C’est un grand moment pour les Rochelais.
Mais si c’est une première pour MSC, je rappelle qu’il existait au siècle dernier des embarquements à bord de paquebots pour l’Amérique du Sud. C’est un retour aux sources pour nous. Il était nécessaire pour l’économie locale dont chacun bénéficie ».
Nicolas Gauthier, directeur du port, confirme : « C’est une double première, escale et embarquement au départ d’ici. C’est la consécration d’un grand travail entre les différentes partenaires et les acteurs locaux. La Rochelle est l’unique port français capable d’accueillir de tels gabarits dans de bonnes conditions, quelle que soit la météo.
Bien sûr, il reste des innovations à faire mais tout le monde est sur le pont pour réussir le pari ». 35 000 passagers sont attendus en escale cet été à La Rochelle.
Un ''Opera'' prometteur après quelques réglages
Le président Blanchard, Erminio Eschena, le commandant Ponte, Nicolas Gauthier
Au vu de cette première expérience, les améliorations devront concerner entre autres la desserte de la vieille ville depuis les quais de La Pallice, ce qui en temps normal demande une demi-heure, mais peut s’éterniser l’été.
Le débarquement fait joliment face au pont de l’île de Ré qu’on a l’impression de pouvoir atteindre à la nage depuis le bateau, et des navettes ont été prévues pour relier le bateau au centre ville.
Mais les calculs ont été trop justes pour cette première et les passagers ont longuement fait la queue pour les excursions. Ce qui a rétréci singulièrement les 4h de liberté prévues.
Le MSC Opera est un bateau de 856 cabines, 2055 passagers, et sa décoration de style italien plutôt sobre ménage des espaces d’intimité et de divertissements pour tous les goûts.
Le bouche-à-oreille, soutenu par un bon rapport qualité/prix, devrait fonctionner au fil de l’été et permettre une augmentation des ventes pour 2012.
D’autant plus que la seconde escale française sur la boucle, Cherbourg, sera supprimée. Ce qui devrait agrandir le bassin de chalandise des agences revendeuses.
Le 12e navire de la flotte est en chantier actuellement, comme tous ses frères, à Saint-Nazaire, et sera inauguré l’année prochaine à Marseille.
Le débarquement fait joliment face au pont de l’île de Ré qu’on a l’impression de pouvoir atteindre à la nage depuis le bateau, et des navettes ont été prévues pour relier le bateau au centre ville.
Mais les calculs ont été trop justes pour cette première et les passagers ont longuement fait la queue pour les excursions. Ce qui a rétréci singulièrement les 4h de liberté prévues.
Le MSC Opera est un bateau de 856 cabines, 2055 passagers, et sa décoration de style italien plutôt sobre ménage des espaces d’intimité et de divertissements pour tous les goûts.
Le bouche-à-oreille, soutenu par un bon rapport qualité/prix, devrait fonctionner au fil de l’été et permettre une augmentation des ventes pour 2012.
D’autant plus que la seconde escale française sur la boucle, Cherbourg, sera supprimée. Ce qui devrait agrandir le bassin de chalandise des agences revendeuses.
Le 12e navire de la flotte est en chantier actuellement, comme tous ses frères, à Saint-Nazaire, et sera inauguré l’année prochaine à Marseille.