59% des bénéficiaires d'une voiture de fonction seraient prêts à y renoncer s’ils pouvaient bénéficier d’un budget de mobilité équivalent - DR : DepositPhotos.com, welcomia
Tous les gestionnaires de flotte automobile connaissent la différence entre le TCO et le TCM.
Il est néanmoins intéressant de la rappeler, avec l’aide de Notilus, qui propose des solutions technologiques pour gérer un parc de véhicules : « Le TCO, ou Total Cost of Ownership que l’on peut traduire par coût total de possession, est l’indicateur qui permet de connaître le coût de revient d’un véhicule.»
Le TCM, pour Total Cost of Mobility « correspondant, en français, au coût total de mobilité, ajoute au TCO des éléments liés au collaborateur en plus des éléments constituant le premier indicateur » dont « les frais liés au déplacement des collaborateurs tels que les nuits à l’hôtel, les repas pris au restaurant ou encore les frais de déplacement en train ou en avion ».
Cette évolution « dans la gestion des frais de déplacement permet une optimisation plus fine des coûts pour l’entreprise ».
Ainsi, « entre le temps passé sur la route, le coût du véhicule, mais aussi le risque inhérent à la fatigue, il est souvent plus efficace d’opter pour d’autres solutions de mobilité telles que le train ou l’avion.
Une nuit à l’hôtel plutôt qu’un aller-retour peut aussi se justifier suivant les distances à parcourir ».
Il est néanmoins intéressant de la rappeler, avec l’aide de Notilus, qui propose des solutions technologiques pour gérer un parc de véhicules : « Le TCO, ou Total Cost of Ownership que l’on peut traduire par coût total de possession, est l’indicateur qui permet de connaître le coût de revient d’un véhicule.»
Le TCM, pour Total Cost of Mobility « correspondant, en français, au coût total de mobilité, ajoute au TCO des éléments liés au collaborateur en plus des éléments constituant le premier indicateur » dont « les frais liés au déplacement des collaborateurs tels que les nuits à l’hôtel, les repas pris au restaurant ou encore les frais de déplacement en train ou en avion ».
Cette évolution « dans la gestion des frais de déplacement permet une optimisation plus fine des coûts pour l’entreprise ».
Ainsi, « entre le temps passé sur la route, le coût du véhicule, mais aussi le risque inhérent à la fatigue, il est souvent plus efficace d’opter pour d’autres solutions de mobilité telles que le train ou l’avion.
Une nuit à l’hôtel plutôt qu’un aller-retour peut aussi se justifier suivant les distances à parcourir ».
« Une vision à 360 degrés des déplacements des collaborateurs » avec le TCM
Comme a pu le souligner Jacques De Villeplée, directeur commercial de Sixt, lors de la dernière convention nationale de l’AFTM, « additionner TCO et TCM, c’est s’offrir une vision à 360 degrés des déplacements des collaborateurs, le TCM étant centré sur l’utilisateur ».
On peut donc ainsi « adopter une vision moderne, dynamique et globalisée de sa flotte ». On optimise « le temps d’utilisation du parc automobile » pour, pourquoi pas, « promouvoir auprès des collaborateurs une conduite plus responsable ».
Gérer sa flotte automobile, c’est aussi aujourd’hui composer avec la législation et la fin programmée de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Encore que, comme Jacques de Villeplée l’a rappelé aux acheteurs et travel managers, « une clause de revoyure est prévue en 2026 ».
En attendant, la loi Lom oblige les loueurs comme les entreprises qui comptent plus de cent véhicules à avoir dès cette année dans leur flotte 10% des véhicules à faible émission, ça sera 70% en 2030.
La question de quel type de véhicule à fournir au collaborateur est d’autant plus stratégique.
« A plus de 250 km par jour, il ne faut pas pousser la véhicule électrique, éclaire Jacques de Villeplée. Il ne faut pas négliger les difficultés comme trouver une borne » avant de souligner que les « super chargeurs doivent être réservés aux urgences ».
Chez Hertz, on estime toutefois que « [70% des transactions pourraient passer à l’électrique]i ».
On peut donc ainsi « adopter une vision moderne, dynamique et globalisée de sa flotte ». On optimise « le temps d’utilisation du parc automobile » pour, pourquoi pas, « promouvoir auprès des collaborateurs une conduite plus responsable ».
Gérer sa flotte automobile, c’est aussi aujourd’hui composer avec la législation et la fin programmée de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Encore que, comme Jacques de Villeplée l’a rappelé aux acheteurs et travel managers, « une clause de revoyure est prévue en 2026 ».
En attendant, la loi Lom oblige les loueurs comme les entreprises qui comptent plus de cent véhicules à avoir dès cette année dans leur flotte 10% des véhicules à faible émission, ça sera 70% en 2030.
La question de quel type de véhicule à fournir au collaborateur est d’autant plus stratégique.
« A plus de 250 km par jour, il ne faut pas pousser la véhicule électrique, éclaire Jacques de Villeplée. Il ne faut pas négliger les difficultés comme trouver une borne » avant de souligner que les « super chargeurs doivent être réservés aux urgences ».
Chez Hertz, on estime toutefois que « [70% des transactions pourraient passer à l’électrique]i ».
Prendre en compte les zones à faible émission (ZFE)
Attention, car comme le note un travel manager, « il y a un souci d’affichage avec les SBT où l’électrique n’apparaît pas ».
La notion d’éducation est aussi à prendre en compte : « Si je roule en hybride et que je ne charge jamais, cela ne sert à rien ».
Au passage, rappelons qu’il faut au moins rouler 30 000 kilomètres avec une voiture électrique pour qu’elle devienne alors moins polluante qu’une voiture thermique.
A ces contraintes légales s’ajoutent celles imposées par les zones à faible émission (ZFE) qui vont aussi peser dans le choix quand il s’agit d’octroyer tel ou tel véhicule.
Le texte prévoit leur déploiement dans 45 métropoles et agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 1er janvier 2025. On sait déjà qu’à Marseille les contrôles dans la ZFE vont se renforcer dès 2023 et des radars seront mis en place à partir de la fin de l'année 2024.
A Paris, le contrôle automatisé des vignettes Crit’Air à l’aide de caméras sera mis en place en 2024.
Avec la mise en place de ces ZFE, selon Philippe Tabarot, sénateur LR des Alpes-Maritimes, et ancien rapporteur au Sénat du volet mobilités de la loi climat et résilience en 2021 « près de 41% du parc automobile français actuel serait interdit de circuler dans les grandes villes ».
La notion d’éducation est aussi à prendre en compte : « Si je roule en hybride et que je ne charge jamais, cela ne sert à rien ».
Au passage, rappelons qu’il faut au moins rouler 30 000 kilomètres avec une voiture électrique pour qu’elle devienne alors moins polluante qu’une voiture thermique.
A ces contraintes légales s’ajoutent celles imposées par les zones à faible émission (ZFE) qui vont aussi peser dans le choix quand il s’agit d’octroyer tel ou tel véhicule.
Le texte prévoit leur déploiement dans 45 métropoles et agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 1er janvier 2025. On sait déjà qu’à Marseille les contrôles dans la ZFE vont se renforcer dès 2023 et des radars seront mis en place à partir de la fin de l'année 2024.
A Paris, le contrôle automatisé des vignettes Crit’Air à l’aide de caméras sera mis en place en 2024.
Avec la mise en place de ces ZFE, selon Philippe Tabarot, sénateur LR des Alpes-Maritimes, et ancien rapporteur au Sénat du volet mobilités de la loi climat et résilience en 2021 « près de 41% du parc automobile français actuel serait interdit de circuler dans les grandes villes ».
Le budget de mobilité plébiscité par les voyageurs d’affaires
Toutes ces difficultés à circuler, à laquelle on doit ajouter le prix du carburant, peuvent décourager les collaborateurs.
Ainsi, selon une enquête portant sur l’avenir de la mobilité en entreprise, menée auprès de 501 professionnels français par FreeNow, 59% des bénéficiaires d'une voiture de fonction seraient prêts à y renoncer s’ils pouvaient bénéficier d’un budget de mobilité équivalent, leur permettant de sélectionner le mode de transport de leur choix.
Pour 51% des travailleurs français, les embouteillages représentent le désavantage principal à son utilisation.
Il est suivi du coût du carburant pour 44% d’entre eux, puis du manque de places et des frais élevés de stationnement pour 38%.
En outre, près d’un salarié sur trois pense que les déplacements professionnels diminueront dans les années à venir, réduisant ainsi l’intérêt de la possession d’un véhicule principalement dédié aux longs trajets.
Le budget de mobilité permet aux professionnels de choisir leur option de transport de manière flexible et selon l’occasion.
Aujourd’hui, seulement 7% des travailleurs déclarent bénéficier d’un tel avantage salarial. L’atout principal d’un budget de mobilité est bien le libre choix du mode de transport selon leurs besoins.
Arrive ensuite en deuxième position pour 74%, les coûts de mobilité moins élevés, puis en troisième place pour 70,5%, l’accès à des modes de mobilité respectueux de l’environnement.
Benjamin Giovanni, directeur commercial de Freenow France, commente : « Après l’été que nous venons de passer, beaucoup se questionnent sur leur impact environnemental et leur façon de se déplacer.
Si nous observons que cela influe sur une utilisation de plus en plus importante des moyens de micro-mobilité à titre personnel, nous pouvons constater que, côté professionnel, les Français attendent de leur employeur un engagement réel sur ces questions et une vraie diversification de leur mode de transport. »
Ainsi, selon une enquête portant sur l’avenir de la mobilité en entreprise, menée auprès de 501 professionnels français par FreeNow, 59% des bénéficiaires d'une voiture de fonction seraient prêts à y renoncer s’ils pouvaient bénéficier d’un budget de mobilité équivalent, leur permettant de sélectionner le mode de transport de leur choix.
Pour 51% des travailleurs français, les embouteillages représentent le désavantage principal à son utilisation.
Il est suivi du coût du carburant pour 44% d’entre eux, puis du manque de places et des frais élevés de stationnement pour 38%.
En outre, près d’un salarié sur trois pense que les déplacements professionnels diminueront dans les années à venir, réduisant ainsi l’intérêt de la possession d’un véhicule principalement dédié aux longs trajets.
Le budget de mobilité permet aux professionnels de choisir leur option de transport de manière flexible et selon l’occasion.
Aujourd’hui, seulement 7% des travailleurs déclarent bénéficier d’un tel avantage salarial. L’atout principal d’un budget de mobilité est bien le libre choix du mode de transport selon leurs besoins.
Arrive ensuite en deuxième position pour 74%, les coûts de mobilité moins élevés, puis en troisième place pour 70,5%, l’accès à des modes de mobilité respectueux de l’environnement.
Benjamin Giovanni, directeur commercial de Freenow France, commente : « Après l’été que nous venons de passer, beaucoup se questionnent sur leur impact environnemental et leur façon de se déplacer.
Si nous observons que cela influe sur une utilisation de plus en plus importante des moyens de micro-mobilité à titre personnel, nous pouvons constater que, côté professionnel, les Français attendent de leur employeur un engagement réel sur ces questions et une vraie diversification de leur mode de transport. »