Les Ô Clubs, l'un des relais de croissance du tour-opérateur Ô Voyages. DR Ô Voyages.
Fram racheté par Karavel Promovacances. Transat par l’Allemand TUI. Le marché du tour-opérating français subit actuellement de grands bouleversements.
Quelle place reste-t-il pour les tour-opérateurs indépendants à l’image du groupe Ô Voyages - Thalasso N°1 ? C’est la question que se pose son directeur général Raouf Benslimane.
« Face aux poids lourds du secteur qui veulent tout casser, il va falloir nous adapter et anticiper les demandes des clients ».
Pour le moment, il n’a pas de souci à se faire. Il devrait clôturer ses comptes annuels avec un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros, contre 150 M€ en 2015 pour 300 000 clients (+20%).
Depuis sa création en 2003, le tour-opérateur n’a connu qu’une seule année de décroissance en 2011, lors du Printemps arabe. Un recul rattrapé l’année suivante et qui coïncide avec son entrée dans les réseaux de distribution physique.
Quelle place reste-t-il pour les tour-opérateurs indépendants à l’image du groupe Ô Voyages - Thalasso N°1 ? C’est la question que se pose son directeur général Raouf Benslimane.
« Face aux poids lourds du secteur qui veulent tout casser, il va falloir nous adapter et anticiper les demandes des clients ».
Pour le moment, il n’a pas de souci à se faire. Il devrait clôturer ses comptes annuels avec un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros, contre 150 M€ en 2015 pour 300 000 clients (+20%).
Depuis sa création en 2003, le tour-opérateur n’a connu qu’une seule année de décroissance en 2011, lors du Printemps arabe. Un recul rattrapé l’année suivante et qui coïncide avec son entrée dans les réseaux de distribution physique.
Un probable retour en Tunisie
Pour 2016, toutes ses destinations sont en croissance. Les Canaries (180 000 clients + 20%) comme la Grèce (+14.5%) avec 63 000 clients attendus.
« Nous sommes présents sur la destination depuis 2005 et programmons surtout des établissements 5 étoiles en exclusivité sur le marché français », précise Raouf Benslimane.
Pour sa première saison, l’Italie enregistre aussi de belles performances avec un objectif de 20 000 clients qui devrait être atteint. Madère est en progression constante : + 23% pour 16 000 clients. Enfin, la France n’est pas en reste avec 34 000 clients (+13%). Notons que le Maroc est de retour dans la production, avec 7000 passagers sur Agadir.
Quant à la Tunisie, le tour-opérateur a enregistré 5000 passagers cette année contre 80 000 en 2010. Raouf Benslimane réfléchit à une nouvelle programmation estivale sur le pays, maintenant que les problèmes d’hygiène et de sécurité semblent résolus.
Mais il est loin d’être le seul sur ces destinations méditerranéennes.
Pour faire face à la puissance d’achat des grands groupes touristiques européens, Ô Voyages table sur sa fidélité envers les hôtels.
« Nous entretenons des liens forts avec eux. Ces relations sur le long terme sont payantes», assure Samia Benslimane, la directrice des opérations.
Elle prend pour exemple l’île de Palma dans l’archipel des Canaries, programmée il y a trois ans, alors que ce n’était pas encore une destination à la mode. « Mais si nous n’y étions pas allés à l’époque, il serait aujourd’hui impossible de s’y positionner ». L’île devrait faire entre 10 à 15% de croissance l’an prochain.
« Nous sommes présents sur la destination depuis 2005 et programmons surtout des établissements 5 étoiles en exclusivité sur le marché français », précise Raouf Benslimane.
Pour sa première saison, l’Italie enregistre aussi de belles performances avec un objectif de 20 000 clients qui devrait être atteint. Madère est en progression constante : + 23% pour 16 000 clients. Enfin, la France n’est pas en reste avec 34 000 clients (+13%). Notons que le Maroc est de retour dans la production, avec 7000 passagers sur Agadir.
Quant à la Tunisie, le tour-opérateur a enregistré 5000 passagers cette année contre 80 000 en 2010. Raouf Benslimane réfléchit à une nouvelle programmation estivale sur le pays, maintenant que les problèmes d’hygiène et de sécurité semblent résolus.
Mais il est loin d’être le seul sur ces destinations méditerranéennes.
Pour faire face à la puissance d’achat des grands groupes touristiques européens, Ô Voyages table sur sa fidélité envers les hôtels.
« Nous entretenons des liens forts avec eux. Ces relations sur le long terme sont payantes», assure Samia Benslimane, la directrice des opérations.
Elle prend pour exemple l’île de Palma dans l’archipel des Canaries, programmée il y a trois ans, alors que ce n’était pas encore une destination à la mode. « Mais si nous n’y étions pas allés à l’époque, il serait aujourd’hui impossible de s’y positionner ». L’île devrait faire entre 10 à 15% de croissance l’an prochain.
Une croissance externe complémentaire à son activité ?
Samia Benslimane insiste également sur les engagements aériens du TO qui affrète en propre au départ de 13 villes en France. Pour le reste, il travaille avec des bloc-sièges auprès de Volotéa, Vueling, Transavia ou encore Aigle Azur.
Au total, 80% de sa production est engagée. « Poser un avion dans une ville est une sacrée prise de risque financier au service de la distribution » renchérit-elle.
Autre point fort : sa réactivité. Grâce à sa proximité avec l’équipe de vente et de production, le tour-opérateur peut produire en temps réel, sans passer par un système hiérarchique complexe.
Ses commerciaux ont d’ailleurs participé à la conception de la nouvelle brochure, pour la rendre la plus efficace possible. Ce catalogue, publié à 280 000 exemplaires contient 74 produits, dont 46 nouveautés.
Soit un échantillon des 1000 offres proposée par Ô Voyages. Il est valable un an.
Dans cette nouvelle maquette, les Ô Clubs tiennent la vedette.
Lancés en 2014, ils s’étoffent de 2 nouvelles adresses cet été à Rhodes et en Grèce, ainsi qu’une en Sardaigne. Deux autres établissements sont sur le point d’être signés. Au total le groupe aura au minimum 16 clubs en 2017 et espère en ouvrir 25 d’ici trois ans.
Grâce à tout cela, le tour-opérateur espère atteindre 350 000 clients pour 2017. Soit une croissance de 15 à 20%. Il compte bien maintenir son leadership sur ses destinations phares, comme les Canaries.
En Grèce, il souhaite programmer toujours plus de nouveautés grâce à son réceptif, avec lequel il travaille en exclusivité sur le marché français.
Enfin, il n’exclut pas une croissance externe complémentaire à ses destinations qui lui permettrait de consolider son activité et de peser dans une industrie du tourisme écrasée par les grands groupes.
Au total, 80% de sa production est engagée. « Poser un avion dans une ville est une sacrée prise de risque financier au service de la distribution » renchérit-elle.
Autre point fort : sa réactivité. Grâce à sa proximité avec l’équipe de vente et de production, le tour-opérateur peut produire en temps réel, sans passer par un système hiérarchique complexe.
Ses commerciaux ont d’ailleurs participé à la conception de la nouvelle brochure, pour la rendre la plus efficace possible. Ce catalogue, publié à 280 000 exemplaires contient 74 produits, dont 46 nouveautés.
Soit un échantillon des 1000 offres proposée par Ô Voyages. Il est valable un an.
Dans cette nouvelle maquette, les Ô Clubs tiennent la vedette.
Lancés en 2014, ils s’étoffent de 2 nouvelles adresses cet été à Rhodes et en Grèce, ainsi qu’une en Sardaigne. Deux autres établissements sont sur le point d’être signés. Au total le groupe aura au minimum 16 clubs en 2017 et espère en ouvrir 25 d’ici trois ans.
Grâce à tout cela, le tour-opérateur espère atteindre 350 000 clients pour 2017. Soit une croissance de 15 à 20%. Il compte bien maintenir son leadership sur ses destinations phares, comme les Canaries.
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