Depuis le 19 septembre 2019, le volcan Cumbre Vieja est en entré en éruption au sud de l’île espagnole de La Palma, dans l’archipel des Canaries. Photo prise par l’Institut de volcanologie des îles Canaries, (Involcan), le 17 octobre 2021. – DR Involcan
Le 19 septembre 2021, le volcan Cumbre Vieja situé au sud de l'île espagnole de La Palma, aux Canaries, est entré en éruption provoquant des dégâts colossaux et des milliers d’évacuations.
« Les coulées de lave ont recouvert une superficie terrestre de plus de 600 hectares, détruisant des routes et plus de 2 000 habitations et sont arrivées à la mer formant un nouveau promontoire de lave solidifié sur l'océan », a pu observer sur place Guy de Saint-Cyr, co-fondateur d'Aventure et Volcans, agence de voyages et tour-opérateur spécialisé dans les voyages sur les volcans actifs.
Depuis, 1 400 bâtiments ont été détruits, et 7 000 personnes évacuées de ce territoire de l'archipel des Canaries, d'après nos confrères de francetvinfo. Selon les experts scientifiques, les coulées de lave vont encore perdurer.
Cet événement spectaculaire perturbe également l’économie de l’archipel, dont l’activité touristique. Un important nuage de cendre s’échappe du volcan restreignant le trafic aérien, voire le suspendant.
D’ailleurs, le quai d’Orsay préconise de « prendre contact avec son agence de voyages ou sa compagnie aérienne pour vérifier si son vol n’a pas été annulé. »
« Les coulées de lave ont recouvert une superficie terrestre de plus de 600 hectares, détruisant des routes et plus de 2 000 habitations et sont arrivées à la mer formant un nouveau promontoire de lave solidifié sur l'océan », a pu observer sur place Guy de Saint-Cyr, co-fondateur d'Aventure et Volcans, agence de voyages et tour-opérateur spécialisé dans les voyages sur les volcans actifs.
Depuis, 1 400 bâtiments ont été détruits, et 7 000 personnes évacuées de ce territoire de l'archipel des Canaries, d'après nos confrères de francetvinfo. Selon les experts scientifiques, les coulées de lave vont encore perdurer.
Cet événement spectaculaire perturbe également l’économie de l’archipel, dont l’activité touristique. Un important nuage de cendre s’échappe du volcan restreignant le trafic aérien, voire le suspendant.
D’ailleurs, le quai d’Orsay préconise de « prendre contact avec son agence de voyages ou sa compagnie aérienne pour vérifier si son vol n’a pas été annulé. »
Pas de perturbations sur les autres îles de l’archipel
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Les professionnels du tourisme français se font moins alarmistes. « La Palma est plutôt prisée par le marché allemand, pour le trekking, la nature. Nous ne la programmons pas en ce moment », précise Samia Benslimane, directrice générale du groupe Thalasso N°1/Ôvoyages.
« Nos clients, sont actuellement à Lanzarote, Fuerteventura, Grande Canarie et Tenerife et ne connaissent aucune contrainte. Tous les vols décollent vers les autres îles des Canaries. Le volcan n’a pas d'incidence sur l’activité du reste de l’archipel », poursuit Samia Benslimane.
« Nous avons pas mal de clients aux Canaries en ce moment. Mais nous avons décidé de ne plus en envoyer à La Palma depuis plus de quinze jours, remarque Yann Wulser, CEO d’Altaï Travel, réceptif aux Canaries.
On peut très bien opérer toutes les autres îles, il n’y a absolument aucune perturbation sur Tenerife, ni la Gomera, par exemple, constate-t-il également.
Nous pourrions envoyer des clients à La Palma, mais nous avons fait le choix de ne pas le faire pour deux raisons : il ne faut pas oublier que cela reste une catastrophe pour les habitants et nous ne souhaitons pas aller faire du "voyeurisme" là-bas, et puis nous ne voulons pas prendre le risque que nos clients se retrouvent bloqués sur place, si l'aéroport ferme subitement ou les bateaux... »
Les clubs du groupe TUI France, à savoir un club Marmara à Lanzarote et deux à Fuerteventura (Lookéa et Marmara) ne sont pas impactés par l’éruption selon le service communication du tour-opérateur, qui a enregistré la semaine dernière, 25% de ses ventes sur les Canaries.
Du côté du tour-opérateur Top of Travel, pour qui les Canaries représentait un gros volume de clients avant la crise sanitaire, opère actuellement uniquement sur Tenerife et avec des compagnies régulières.
« Nous n’avons eu aucune perturbation, aucun vol annulé. Pour nous aujourd’hui, la situation est tout à fait normale », affirme Olivier Velter, directeur commercial de Top of Travel.
« Nos clients, sont actuellement à Lanzarote, Fuerteventura, Grande Canarie et Tenerife et ne connaissent aucune contrainte. Tous les vols décollent vers les autres îles des Canaries. Le volcan n’a pas d'incidence sur l’activité du reste de l’archipel », poursuit Samia Benslimane.
« Nous avons pas mal de clients aux Canaries en ce moment. Mais nous avons décidé de ne plus en envoyer à La Palma depuis plus de quinze jours, remarque Yann Wulser, CEO d’Altaï Travel, réceptif aux Canaries.
On peut très bien opérer toutes les autres îles, il n’y a absolument aucune perturbation sur Tenerife, ni la Gomera, par exemple, constate-t-il également.
Nous pourrions envoyer des clients à La Palma, mais nous avons fait le choix de ne pas le faire pour deux raisons : il ne faut pas oublier que cela reste une catastrophe pour les habitants et nous ne souhaitons pas aller faire du "voyeurisme" là-bas, et puis nous ne voulons pas prendre le risque que nos clients se retrouvent bloqués sur place, si l'aéroport ferme subitement ou les bateaux... »
Les clubs du groupe TUI France, à savoir un club Marmara à Lanzarote et deux à Fuerteventura (Lookéa et Marmara) ne sont pas impactés par l’éruption selon le service communication du tour-opérateur, qui a enregistré la semaine dernière, 25% de ses ventes sur les Canaries.
Du côté du tour-opérateur Top of Travel, pour qui les Canaries représentait un gros volume de clients avant la crise sanitaire, opère actuellement uniquement sur Tenerife et avec des compagnies régulières.
« Nous n’avons eu aucune perturbation, aucun vol annulé. Pour nous aujourd’hui, la situation est tout à fait normale », affirme Olivier Velter, directeur commercial de Top of Travel.
Pas d’impact sur les réservations
Reste que les impressionnantes images des explosions, coulée de lave et destructions des habitations créent quelques inquiétudes auprès de la clientèle.
« Je vois passer quelques mails d’agences de voyages, qui s’inquiètent de la situation. Mais pour le moment, seule La Palma est touchée. Et les vulcanologues n’ont pas identifié de nuages équivalent à celui qu’on a pu connaître en Islande. , il y a quelques années », tient à rassurer le directeur commercial de Top of Travel.
A la veille des vacances scolaires, la fermeture de l’archipel espagnol serait un nouveau coup dur. D'autant que les îles Canaries sont une destination phare sur le marché Français. Elles représentaient 122 261 clients à l'été 2019, selon les chiffres du seto.
« Nous n’enregistrons pas d’annulation pour le moment, peut-être un léger ralentissement en termes de prise de commandes. Il y a une confusion entre La Palma Grande Canaries et La Palma. C’est une mauvaise communication pour le reste de l’archipel », regrette la DG de Thalasso N°1/Ôvoyages, groupe qui s’est imposé en leader sur la destination.
Pendant les vacances de la Toussaint, Thalasso N01/ÔVoyages enverra 10 000 clients sur les différentes îles des Canaries. « On opère normalement, nous n’avons aucune alerte », affirme Samia Benslimane, dont le groupe affrètera durant les prochaines vacances scolaires, entre deux à six vols par île au départ de Paris, Nantes, Lyon, Lille.
En novembre 2021, au global, les Canaries représentent 32% des ventes de TUI France. La tendance est bonne, d’autant plus que les réservations de dernière minute sont devenues la norme.
De son côté, l’équipe d’Aventure et Volcans envisage de créer un voyage "Spécial Éruption" une fois que les conditions d'approche et de sécurité seront réunies. « Pour l'instant, les autorités locales empêchent l'accès dans le périmètre de sécurité autour de la zone éruptive et du reste des localités affectées par l'éruption. À suivre... », fait savoir le tour-opérateur.
Selon les experts, l’éruption pourrait encore durer des semaines, voire des mois.
« Je vois passer quelques mails d’agences de voyages, qui s’inquiètent de la situation. Mais pour le moment, seule La Palma est touchée. Et les vulcanologues n’ont pas identifié de nuages équivalent à celui qu’on a pu connaître en Islande. , il y a quelques années », tient à rassurer le directeur commercial de Top of Travel.
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« Nous n’enregistrons pas d’annulation pour le moment, peut-être un léger ralentissement en termes de prise de commandes. Il y a une confusion entre La Palma Grande Canaries et La Palma. C’est une mauvaise communication pour le reste de l’archipel », regrette la DG de Thalasso N°1/Ôvoyages, groupe qui s’est imposé en leader sur la destination.
Pendant les vacances de la Toussaint, Thalasso N01/ÔVoyages enverra 10 000 clients sur les différentes îles des Canaries. « On opère normalement, nous n’avons aucune alerte », affirme Samia Benslimane, dont le groupe affrètera durant les prochaines vacances scolaires, entre deux à six vols par île au départ de Paris, Nantes, Lyon, Lille.
En novembre 2021, au global, les Canaries représentent 32% des ventes de TUI France. La tendance est bonne, d’autant plus que les réservations de dernière minute sont devenues la norme.
De son côté, l’équipe d’Aventure et Volcans envisage de créer un voyage "Spécial Éruption" une fois que les conditions d'approche et de sécurité seront réunies. « Pour l'instant, les autorités locales empêchent l'accès dans le périmètre de sécurité autour de la zone éruptive et du reste des localités affectées par l'éruption. À suivre... », fait savoir le tour-opérateur.
Selon les experts, l’éruption pourrait encore durer des semaines, voire des mois.