L'occasion de réformer en profondeur le tourisme suite à la pandémie est-elle en train de nous passer sous le nez ? /crédit DepositPhoto
J’ai beaucoup aimé l’interview de Jean Pinard (LIRE), directeur général du CRT d’Occitanie.
Au niveau de la forme, ce n’est pas courant : voilà un institutionnel qui a compris les problématiques des agences de voyages et qui parle comme un chef d’entreprise, clairement et sans langue de bois. Sans dec’ ? Cela existe ?
Au niveau du fond, il remue aussi le couteau dans la plaie. Profondément. Il fustige l’absence de vision globale, le besoin permanent d’aller chercher ailleurs ce qu’on a près de chez nous, l'absence d’une “marque” France, les choix technologiques contestables comme celui d’Alentour…
Je partage et nourrit les mêmes craintes. Notre pays, longtemps rentier des clientèles internationales, court à sa perte comme un canard sans tête.
Quel destin voulons-nous ? Quelle stratégie mettre en œuvre pour préparer l’avenir ?
J’ai terriblement peur qu’au lendemain de la pandémie, le monde d’après n’ait qu’une envie… retrouver et ressembler au monde d’avant !
On en a eu un avant-goût la semaine dernière avec la polémique sur IFTM-Top Resa, (LIRE) portant sur la Distribution, ulcérée qu’on lui parle de “voyage durable” alors qu’elle même a été traitée avec tant de dureté pendant les 18 mois de la pandémie.
Au niveau de la forme, ce n’est pas courant : voilà un institutionnel qui a compris les problématiques des agences de voyages et qui parle comme un chef d’entreprise, clairement et sans langue de bois. Sans dec’ ? Cela existe ?
Au niveau du fond, il remue aussi le couteau dans la plaie. Profondément. Il fustige l’absence de vision globale, le besoin permanent d’aller chercher ailleurs ce qu’on a près de chez nous, l'absence d’une “marque” France, les choix technologiques contestables comme celui d’Alentour…
Je partage et nourrit les mêmes craintes. Notre pays, longtemps rentier des clientèles internationales, court à sa perte comme un canard sans tête.
Quel destin voulons-nous ? Quelle stratégie mettre en œuvre pour préparer l’avenir ?
J’ai terriblement peur qu’au lendemain de la pandémie, le monde d’après n’ait qu’une envie… retrouver et ressembler au monde d’avant !
On en a eu un avant-goût la semaine dernière avec la polémique sur IFTM-Top Resa, (LIRE) portant sur la Distribution, ulcérée qu’on lui parle de “voyage durable” alors qu’elle même a été traitée avec tant de dureté pendant les 18 mois de la pandémie.
Pandémie : “La prévision est difficile surtout lorsqu'elle concerne l'avenir…”
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Oui, j’ai bien l’impression que toutes ces professions de foi et ces surenchères de prévisionnistes improvisés et auto-déclarés, jurant leurs grands-dieux la main sur le cœur que le voyage d’après ne serait plus jamais comme celui d'avant, se sont lamentablement plantés.
Comme disait Pierre avec qui je ne suis pas toujours “Dac”, “La prévision est difficile surtout lorsqu'elle concerne l'avenir…” (sic)
Trêve de plaisanteries. Ce serait une erreur grossière, après tous les efforts consentis par les Régions, les départements et autres CRT, d’en rester là.
On peut aussi unir dans cet effort certains réseaux de distribution (Cediv, Havas, Selectour…) et de réceptifs, qui ont mouillé le maillot pour mieux faire passer le message et apprendre aux agences de voyages à mieux connaître et vendre la France.
Comme disait Pierre avec qui je ne suis pas toujours “Dac”, “La prévision est difficile surtout lorsqu'elle concerne l'avenir…” (sic)
Trêve de plaisanteries. Ce serait une erreur grossière, après tous les efforts consentis par les Régions, les départements et autres CRT, d’en rester là.
On peut aussi unir dans cet effort certains réseaux de distribution (Cediv, Havas, Selectour…) et de réceptifs, qui ont mouillé le maillot pour mieux faire passer le message et apprendre aux agences de voyages à mieux connaître et vendre la France.
Pandémie : la nouvelle génération a retenu la leçon
Vos serviteurs ont également mis leur pierre à l'édifice avec le lancement en 2019 de la verticale "Partez en France" mais aussi le lancement d'un Salon entièrement digital (“Je vends la France et l’Outremer”) en avril dernier.
Bref. Ce serait un véritable gâchis que de la “planter” là cette pauvre France et de repartir business as usual sur le sentier de la croissance sans se retourner.
Institutionnels, entreprises et presse pro, nous devons joindre nos efforts pour faire du ciel de France le plus bel endroit de la terre.
Oui, je connais les contre-arguments. Il faudra, une fois pour toutes, résoudre ce problèmes des outils de réservation et arrêter de croire (et d’investir) qu’une simple plateforme numérique comme Alentour représente la martingale. Nous y reviendrons.
L’effort vaut le coup. Quoi qu’on en dise et même si tout le monde a besoin de requinquer sa tréso, la nouvelle génération a retenu la leçon.
Bref. Ce serait un véritable gâchis que de la “planter” là cette pauvre France et de repartir business as usual sur le sentier de la croissance sans se retourner.
Institutionnels, entreprises et presse pro, nous devons joindre nos efforts pour faire du ciel de France le plus bel endroit de la terre.
Oui, je connais les contre-arguments. Il faudra, une fois pour toutes, résoudre ce problèmes des outils de réservation et arrêter de croire (et d’investir) qu’une simple plateforme numérique comme Alentour représente la martingale. Nous y reviendrons.
L’effort vaut le coup. Quoi qu’on en dise et même si tout le monde a besoin de requinquer sa tréso, la nouvelle génération a retenu la leçon.
La France a de l’avenir dans vos rayons
Nos compatriotes qui étaient déjà les meilleurs clients de l’Hexagone, seront encore plus nombreux cette année à le sillonner.
Et le phénomène devrait aller croissant dans les années à venir avec l'avènement de nouvelles générations toujours plus sensibilisées aux questions du réchauffement climatique.
Oui, la France a de l’avenir dans nos (vos) rayons, qu’on se le dise. C’est le plus beau pays du monde, celui qui acueille le plus de visiteurs et qui présente la plus grande variété de paysages et produits au monde. Je ne vais pas vous faire l’article, quoique…
L’opportunité est historique. Elle découle directement de la pandémie. Elle ne se représentera peut-être pas (l’opportunité) une seconde fois.
Alors saisissons-là, apprenons à mieux connaître et exploiter le tas d’or sur lequel nous sommes assis depuis des décennies.
Et le premier qui me dira que les Français n’ont pas besoin des agents de voyages pour voyager en France, sort !
Et le phénomène devrait aller croissant dans les années à venir avec l'avènement de nouvelles générations toujours plus sensibilisées aux questions du réchauffement climatique.
Oui, la France a de l’avenir dans nos (vos) rayons, qu’on se le dise. C’est le plus beau pays du monde, celui qui acueille le plus de visiteurs et qui présente la plus grande variété de paysages et produits au monde. Je ne vais pas vous faire l’article, quoique…
L’opportunité est historique. Elle découle directement de la pandémie. Elle ne se représentera peut-être pas (l’opportunité) une seconde fois.
Alors saisissons-là, apprenons à mieux connaître et exploiter le tas d’or sur lequel nous sommes assis depuis des décennies.
Et le premier qui me dira que les Français n’ont pas besoin des agents de voyages pour voyager en France, sort !
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L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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