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Préparer un voyage : comment garantir un départ serein aux voyageurs ?


Alors que les voyageurs rêvent plus que jamais d’évasion, le Covid-19 prend toujours une place importante dans l’expérience d’un séjour, et le métier des professionnels du voyage évolue en fonction de ces nouveaux gestes à adopter. Nous vous proposons de revenir sur les bonnes pratiques à avoir lors de la conception d’un voyage, dans un contexte modifié depuis près de 2 ans.


Rédigé par le Lundi 31 Janvier 2022

Les documents de voyage

© Glenn Carstens Peters - Unsplash
© Glenn Carstens Peters - Unsplash
Première information, et pas des moindres, à connaître : un visa est-il nécessaire pour séjourner dans le pays désiré ? En effet, certaines destinations ont mis en place ce dispositif, représenté par une attestation autorisant le voyageur à séjourner pendant une durée limitée dans le pays. Ce document officiel est délivré par les autorités compétentes de la destination. Différents types de visas sont proposés en fonction du motif et de la durée du séjour. Les demandes peuvent se faire par le biais de l’ambassade ou du consulat. Bonne nouvelle, dans certains cas il est également possible de faire une demande d’eVisa ! Tout se fait en ligne, cela permet notamment de faciliter les démarches administratives et de renforcer le niveau de sécurité aux frontières. Les documents de voyage digitaux tendent à se multiplier pour devenir une norme ! ESTA, EASE, AVE, eVisitor… on en compte un certain nombre aujourd’hui, souvent propre à une destination précise.

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles

Du fait de la crise sanitaire, et à raison, nombre de destinations ont alourdi les démarches administratives des voyageurs pour que ceux-ci puissent accéder sur les territoires et profiter de leur séjour en toute sécurité. Des documents spécifiques au Covid-19 sont ainsi demandés par une majorité de destinations, plus ou moins fastidieux à obtenir. Les professionnels du tourisme sont un point de repère pour les voyageurs un peu perdus, néanmoins, tout le monde peut vite se demander quelle différence il y a entre un Test&Go, un Passenger Locator Form ou encore un Health Travel Authorization. Des agences expertes sont là pour informer autant les novices que les professionnels sur les mesures sanitaires en vigueur dans chaque pays, que ce soit avant le séjour ou une fois arrivé sur place. Il convient de bien se renseigner afin d’éviter toute frustration quelques jours avant le départ.

Attention aux changements de statut des vols

Les compagnies aériennes ne sont pas à l’abri d’annuler au dernier moment un vol, que ce soit en raison de la météo, de grèves ou dorénavant, en raison de la crise sanitaire. Il peut également s'agir d’un retard accumulé sur l’horaire de départ officiel, quoiqu’il en soit, il est toujours utile de travailler avec des acteurs complices tels que AirHelp, qui s'engage à prendre tout ou partie des dommages financiers des voyageurs.

Penser à l’assurance

© Jody a Khomaro - Unsplash
© Jody a Khomaro - Unsplash
Aujourd’hui plus que jamais, et en lien avec le point précédent, il est plus prudent de fortement recommander aux voyageurs de souscrire à une assurance. Certaines proposent des packages complets pour pallier les imprévus, notamment ceux liés à la crise sanitaire. Cela permet de partir plus sereinement dans un contexte incertain et d’être couverts en cas de contraction du virus dans le pays du séjour.

Adaptation du forfait mobile

Pour les séjours en Union Européenne, le sujet ne pose pas de réel problème puisque les forfaits peuvent être utilisés comme en France métropolitaine. En effet, depuis le 15 juin 2017, les appels, SMS et MMS sont inclus dans les forfaits, sans frais (vérifier toutefois l’accès aux données mobiles, qui peut varier en fonction des opérateurs et de l’abonnement choisi). Néanmoins, pour ce qui est des séjours longue distance, il peut être intéressant pour les voyageurs de souscrire à un forfait temporaire. UPeSIM propose notamment des forfaits internet individuels, adaptés à chaque besoin, et couvre de nombreuses destinations. Le concept ? Il s'agit d'une carte SIM numérique (eSIM) permettant d’activer un forfait sans utiliser de SIM physique. Pratique d’utilisation, on peut aussi bien l’intégrer à un smartphone qu’à une tablette. L'application est gratuite et disponible sur les plateformes de téléchargement.

Sécurité et numéros d’urgence

Partir le plus sereinement possible pour profiter pleinement sur place, telle est la devise ! Les professionnels du tourisme, plus que jamais sollicités par les voyageurs, jouent un rôle important dans la transmission d’informations. Comme dit plus haut, il convient de bien renseigner les voyageurs sur l’évolution de la crise sanitaire dans la destination visitée, mais également d’aborder les facteurs tels que la situation géopolitique du pays, la sensibilité de la région aux risques naturels… Connaître le numéro d’urgence sur place peut aussi être nécessaire. Pour rappel, le numéro standard à composer en Europe est le 112.

Modalités de paiement et devise

Il s’agit là d’un autre paramètre important à prendre en compte, pour éviter aux voyageurs de vivre une situation délicate… Les espèces peuvent être retirées avant le départ : pour cela, il suffit d’en faire la demande soit directement auprès de la banque ou bien de passer par un bureau de change. Par ailleurs, conseiller de faire un point sur le séjour avec son banquier peut être un plus, car celui-ci saura expliquer aux voyageurs les caractéristiques de sa carte bancaire, et permettra donc de connaître les éventuels frais qui pourraient être engendrés mais aussi les assurances incluses dans une VISA par exemple, qu’un grand nombre de personnes n’ont pas connaissance. De plus, il est à noter que les bureaux de change aux aéroports ont généralement des frais de service plus élevés. Attention, tous les types de carte bancaire ne sont pas acceptés en fonction des commerces, restaurants, bars… Des frais et commissions peuvent également être appliqués.

Vers une désaisonnalisation des destinations ?

© Karl Callwood - Unsplash
© Karl Callwood - Unsplash
En tant que professionnels du tourisme, pourquoi ne pas prendre l’habitude, dorénavant, de sensibiliser et de proposer aux voyageurs de partir hors saison ? Là où, depuis des décennies, on les conseille sur “la meilleure période pour partir en Inde, en Australie ou au Cap Vert ", on trouve plusieurs avantages à proposer des séjours “en décalage” :
- En opposition au tourisme de masse, on assure un séjour des plus tranquilles et des plus charmants aux voyageurs. Il est plus appréciable, en effet, de visiter l’île de Ko Phi Phi en Thaïlande lorsque les plages sont désertes plutôt que remplies de touristes.
- Du fait des visites équilibrées sur toute l’année, et non pas concentrées sur une saison donnée, l’impact sur l’environnement s’en trouve réduit. Même si, l’accès aux sites touristiques est en train d’être fortement régulé, voire interdit, dans le cadre de la préservation de la nature et de son écosystème.
- En proposant des séjours décalés, on propose aux voyageurs de (re)découvrir une destination qui a de la beauté à offrir toute l’année, et d'une certaine manière, on se démarque de la concurrence.
Le slow tourism et la durabilité étant des sujets au cœur de l’actualité, notamment dans le secteur du voyage dont les acteurs sont de plus en plus engagés, cela serait tout à fait pertinent et, nous en sommes convaincus, appréciés par un grand nombre de voyageurs.

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