« Dans le cas du tsunami, c’est même le gouvernement qui nous a remercié d’avoir pris en charge des passagers qui n’étaient pas de notre responsabilité... »
Au beau milieu de l’été, le ministre des Affaires étrangères a présenté hier au Conseil des ministres un projet de loi relatif à l’action extérieure de l’état dans lequel le gouvernement souhaite, entre autres, responsabiliser les ressortissants français prenant des risques inutiles pour visiter des zones déconseillées par le Quai d’Orsay.
Et dans la foulée, il prévoit de responsabiliser de la même façon les compagnies aériennes, les compagnies d’assurances et les voyagistes impliqués dans le voyage de ces ressortissants.
Pour René-Marc Chikli, le président du Ceto, il s’agit de ne pas s’affoler inutilement même s’il regrette que la profession n’ait pas été informée de ce projet de loi.
« On ne peut faire que de l’interprétation de ce texte car nous n’avons pas d’information sur le sujet ». Pour autant, le président des voyagistes rappelle que les professionnels n’ont jamais laissé tomber leurs clients. Et de citer les opérations de rapatriement liées au tsunami, au blocage de l’aéroport de Bangkok ou encore au Mexique.
Et dans la foulée, il prévoit de responsabiliser de la même façon les compagnies aériennes, les compagnies d’assurances et les voyagistes impliqués dans le voyage de ces ressortissants.
Pour René-Marc Chikli, le président du Ceto, il s’agit de ne pas s’affoler inutilement même s’il regrette que la profession n’ait pas été informée de ce projet de loi.
« On ne peut faire que de l’interprétation de ce texte car nous n’avons pas d’information sur le sujet ». Pour autant, le président des voyagistes rappelle que les professionnels n’ont jamais laissé tomber leurs clients. Et de citer les opérations de rapatriement liées au tsunami, au blocage de l’aéroport de Bangkok ou encore au Mexique.
Pas de polémique mais un coup de griffe
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« Dans le cas du tsunami, c’est même le gouvernement qui nous a remercié d’avoir pris en charge des passagers qui n’étaient pas de notre responsabilité ».
Quant aux fameuses zones à risque évoquées dans le projet de loi, le président du Ceto s’interroge. « A l’heure actuelle, est-ce qu’il n’y a pas de zones à risque même en Europe ? »
Pour René-Marc Chikli, ce projet de loi souligne la volonté du gouvernement d’adopter des règles anglo-saxonnes selon lesquelles la libre circulation et la prise de risque vont de pair.
Pas de polémique mais un coup de griffe pourtant : « Que l’on fasse porter le poids de la responsabilité aux assureurs et aux voyagistes, ils savent y répondre, mais que les transporteurs soient également responsables, c’est monstrueux ! »
Quant aux fameuses zones à risque évoquées dans le projet de loi, le président du Ceto s’interroge. « A l’heure actuelle, est-ce qu’il n’y a pas de zones à risque même en Europe ? »
Pour René-Marc Chikli, ce projet de loi souligne la volonté du gouvernement d’adopter des règles anglo-saxonnes selon lesquelles la libre circulation et la prise de risque vont de pair.
Pas de polémique mais un coup de griffe pourtant : « Que l’on fasse porter le poids de la responsabilité aux assureurs et aux voyagistes, ils savent y répondre, mais que les transporteurs soient également responsables, c’est monstrueux ! »