Le programme de cet été va être chargé pour le Président de l'APST et son équipe. Des réflexions ont déjà été entamées, notamment sur certains changements dans la garantie - DR : A.Nestora
Si l'année se termine sans autre sinistre, ce qui est loin d'être gagné, ce sont quelque 6,6 millions d'euros qui se sont évanouis afin de pallier les défaillances de certaines entreprises.
Dernier en date, le groupiste Parafe va coûter environ 1,8M€.
Pour Raoul Nabet, la situation n'est plus supportable "et il va falloir prendre des mesures", explique-t-il.
Certes, tous les "process" de gestion et de contrôle ont été entièrement informatisés et seront totalement opérationnels dans le courant de l'été, mais "cela n'est pas suffisant.
Si cela continue, la Caisse de garantie n'aura plus les moyens. Nous "gagnons" environ 7 millions par an en cotisations.
Nos frais de fonctionnement, charges sociales, nous coûtent sensiblement la moitié. Comment voulez-vous que cela continue ainsi" ?
Dernier en date, le groupiste Parafe va coûter environ 1,8M€.
Pour Raoul Nabet, la situation n'est plus supportable "et il va falloir prendre des mesures", explique-t-il.
Certes, tous les "process" de gestion et de contrôle ont été entièrement informatisés et seront totalement opérationnels dans le courant de l'été, mais "cela n'est pas suffisant.
Si cela continue, la Caisse de garantie n'aura plus les moyens. Nous "gagnons" environ 7 millions par an en cotisations.
Nos frais de fonctionnement, charges sociales, nous coûtent sensiblement la moitié. Comment voulez-vous que cela continue ainsi" ?
Les groupistes présentent le plus de risques
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Du coup, le programme de cet été va être chargé pour le Président et son équipe. Des réflexions ont déjà été entamées, notamment sur certains changements dans la garantie.
Faut-il continuer à garantir "les fonds déposés" ou bien changer radicalement et garantir les entreprises selon le "nominal", c’est-à-dire le montant de garantie souhaitée par l'entreprise.
Faudra-t-il augmenter les cotisations ? Certainement, tranche Raoul Nabet, dans la conjoncture actuelle, c'est quasi inévitable. A quelle hauteur ?
"Nous y réfléchissons, poursuit le Président, mais il est clair que ce sont les groupistes qui présentent le plus de risques vis-à-vis de l'ensemble des adhérents. Il serait donc normal que leurs cotisations soient plus élevées" !
Autre sujet de préoccupation pour Raoul Nabet, les entreprises qui, pour certaines, sont parfois très difficiles à contrôler… et les bilans plus ou moins "arrangés" ne facilitent pas les choses !
"Mais il n'est pas question de laisser les choses en l'état, prévient Raoul Nabet, la période de vaches grasses est terminée. Je souhaite présenter au Conseil d'Administration de la rentrée de nombreuses propositions d'évolution, notamment en termes de statuts."
Faut-il continuer à garantir "les fonds déposés" ou bien changer radicalement et garantir les entreprises selon le "nominal", c’est-à-dire le montant de garantie souhaitée par l'entreprise.
Faudra-t-il augmenter les cotisations ? Certainement, tranche Raoul Nabet, dans la conjoncture actuelle, c'est quasi inévitable. A quelle hauteur ?
"Nous y réfléchissons, poursuit le Président, mais il est clair que ce sont les groupistes qui présentent le plus de risques vis-à-vis de l'ensemble des adhérents. Il serait donc normal que leurs cotisations soient plus élevées" !
Autre sujet de préoccupation pour Raoul Nabet, les entreprises qui, pour certaines, sont parfois très difficiles à contrôler… et les bilans plus ou moins "arrangés" ne facilitent pas les choses !
"Mais il n'est pas question de laisser les choses en l'état, prévient Raoul Nabet, la période de vaches grasses est terminée. Je souhaite présenter au Conseil d'Administration de la rentrée de nombreuses propositions d'évolution, notamment en termes de statuts."
Parmi les devoirs de vacances, la révision de la directive européenne
Par ailleurs, l'APST est encore loin d'être au bord du gouffre, même si la situation est actuellement difficile.
L'Association vient, enfin, d'acquérir les deux derniers étages de l'immeuble de la rue Carnot et possède dorénavant un solide patrimoine immobilier.
Un patrimoine qui pourrait (et qui devra) accueillir dans quelques mois le Snav, ouvrant ainsi enfin cette Grande Maison du Tourisme, que souhaitent aussi bien Raoul Nabet que Georges Colson, président du syndicat des agents de voyages.
Et enfin, parmi les devoirs de vacances de Raoul Nabet, toujours la question de la révision de la directive européenne.
Directive qui, selon les parties concernées, tendrait à responsabiliser les tour-opérateurs et non plus les distributeurs.
"Nous avons rencontré mardi 16 juillet 2013, le Cabinet de Sylvia Pinel", confie le Président de l'APST. Ils nous ont écoutés et je pense, bien compris.
Le sujet est cependant délicat, car dans ce coup, la France est très isolée face à l'Allemagne ou la Grande Bretagne. Et les pays du sud ne semblent pas extrêmement pressés à nous soutenir".
Quant aux tour-opérateurs français, ils sont, bien évidemment, favorables à cette révision.
Une affaire à suivre avec attention, mais une rencontre entre René-Marc Chickli, Président du Ceto-Seto et Raoul Nabet devrait se tenir la semaine prochaine…
L'Association vient, enfin, d'acquérir les deux derniers étages de l'immeuble de la rue Carnot et possède dorénavant un solide patrimoine immobilier.
Un patrimoine qui pourrait (et qui devra) accueillir dans quelques mois le Snav, ouvrant ainsi enfin cette Grande Maison du Tourisme, que souhaitent aussi bien Raoul Nabet que Georges Colson, président du syndicat des agents de voyages.
Et enfin, parmi les devoirs de vacances de Raoul Nabet, toujours la question de la révision de la directive européenne.
Directive qui, selon les parties concernées, tendrait à responsabiliser les tour-opérateurs et non plus les distributeurs.
"Nous avons rencontré mardi 16 juillet 2013, le Cabinet de Sylvia Pinel", confie le Président de l'APST. Ils nous ont écoutés et je pense, bien compris.
Le sujet est cependant délicat, car dans ce coup, la France est très isolée face à l'Allemagne ou la Grande Bretagne. Et les pays du sud ne semblent pas extrêmement pressés à nous soutenir".
Quant aux tour-opérateurs français, ils sont, bien évidemment, favorables à cette révision.
Une affaire à suivre avec attention, mais une rencontre entre René-Marc Chickli, Président du Ceto-Seto et Raoul Nabet devrait se tenir la semaine prochaine…