G. Colson « Il y va de la responsabilité de chaque Etat de vérifier qu’une compagnie peut opérer en toute sécurité ». Pour RV ce projet de loi n’est que « de la poudre aux yeux pour rassurer le grand public ».
Une condamnation au pénal accompagnée d' une amende de 7500 euros pour tout agent de voyages ayant omis de mettre par écrit les risques encourus par un client qui souhaite voler sur une compagnie incluse dans la liste noire européenne : le projet de loi voté hier par les députés « à l’unanimité » n’y va pas avec le dos de la cuillère !
Georges Colson, se dit surpris par ce projet de loi « dont personne n’a entendu parler avant sa présentation à l’Assemblée nationale ».
Évidemment le président du SNAV relève l’accentuation de la responsabilité de l’agent de voyages. « Sur la question de la responsabilité, la France a toujours un train d’avance », regrette-t-il.
D’autant que l’obligation de mettre par écrit les risques encourus par un passager souhaitant voler sur une compagnie de la liste noire existe déjà depuis plusieurs années.
Et pourquoi ne condamner que l’agent de voyages alors que les compagnies incriminées peuvent très facilement commercialiser leurs billets en direct sur internet, sans encourir le moindre risque ? s’interroge Georges Colson.
« Ce qui est nouveau, c’est la condamnation au pénal ». Il faudra donc que les agents de voyages gardent précieusement la copie de la mise en garde écrite.
Georges Colson, se dit surpris par ce projet de loi « dont personne n’a entendu parler avant sa présentation à l’Assemblée nationale ».
Évidemment le président du SNAV relève l’accentuation de la responsabilité de l’agent de voyages. « Sur la question de la responsabilité, la France a toujours un train d’avance », regrette-t-il.
D’autant que l’obligation de mettre par écrit les risques encourus par un passager souhaitant voler sur une compagnie de la liste noire existe déjà depuis plusieurs années.
Et pourquoi ne condamner que l’agent de voyages alors que les compagnies incriminées peuvent très facilement commercialiser leurs billets en direct sur internet, sans encourir le moindre risque ? s’interroge Georges Colson.
« Ce qui est nouveau, c’est la condamnation au pénal ». Il faudra donc que les agents de voyages gardent précieusement la copie de la mise en garde écrite.
Pourquoi deux poids et deux mesures ?
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Le président du SNAV souhaite surtout que la liste noire dressée par l’union européenne soit étendue au monde entier, et que chaque état prenne ses responsabilités quant au transport aérien.
« Il y va de la responsabilité de chaque Etat de vérifier qu’une compagnie peut opérer en toute sécurité ».
De son côté, Richard Vainopoulos estime que ce projet de loi n’est que « de la poudre aux yeux pour rassurer le grand public ».
Le président du réseau Tourcom souligne que les ventes de billets sur compagnies interdites de vol en Europe sont relativement rares, les vols ne figurant pas dans les GDS.
Les billettistes essaient, dans la mesure du possible, de proposer des alternatives « autorisées ». Et si vente il y a, c’est généralement dans le cadre d’un accord particulier avec une entreprise ayant des activités en Afrique, en Indonésie, là où sont basées la plupart des compagnies interdites.
Mais, prévient-il, si demain, une agence Tourcom est condamnée pour ne pas avoir prévenu le client par écrit de l’état de la compagnie, « Nous nous retournerons contre l’Etat ».
Le président de Tourcom estime, en effet, que le site de la DGA n’est pas assez explicite et transparent sur la fameuse liste noire et que les agents de voyages ne peuvent pas y accéder facilement. Dans ces conditions, la responsabilité incombe aussi à l’Etat.
« Il y va de la responsabilité de chaque Etat de vérifier qu’une compagnie peut opérer en toute sécurité ».
De son côté, Richard Vainopoulos estime que ce projet de loi n’est que « de la poudre aux yeux pour rassurer le grand public ».
Le président du réseau Tourcom souligne que les ventes de billets sur compagnies interdites de vol en Europe sont relativement rares, les vols ne figurant pas dans les GDS.
Les billettistes essaient, dans la mesure du possible, de proposer des alternatives « autorisées ». Et si vente il y a, c’est généralement dans le cadre d’un accord particulier avec une entreprise ayant des activités en Afrique, en Indonésie, là où sont basées la plupart des compagnies interdites.
Mais, prévient-il, si demain, une agence Tourcom est condamnée pour ne pas avoir prévenu le client par écrit de l’état de la compagnie, « Nous nous retournerons contre l’Etat ».
Le président de Tourcom estime, en effet, que le site de la DGA n’est pas assez explicite et transparent sur la fameuse liste noire et que les agents de voyages ne peuvent pas y accéder facilement. Dans ces conditions, la responsabilité incombe aussi à l’Etat.