STI Voyages parie sur la Turquie

Comme pour l'ensemble du secteur, les chiffres de STI Voyages pour l’année 2009 ne sont pas terribles.

Si 2008 avait été un bon cru, avec 61 millions de CA en augmentation de 18%, 2009 a connu une chute de 33% pour un CA de 41 millions.

Principal responsable, l’Egypte, qui engrange habituellement 60% du chiffre d’affaire. Le pays des Pharaons a vu ses chiffres s’effondrer de 35% avec un CA de 15 millions d’euros. L’Afrique a chuté de 20%, la Méditerranée et le Moyen-Orient de 5%.

Les premiers mois 2010 s’avèrent encourageants, même si le groupe veut rester prudent. Il note une timide reprise sur l’Egypte, avec 400 facturations de plus qu’à la même époque en 2009.

Mais c’est l’Orient qui démarre le plus fort avec une augmentation de 36% de passagers. Les combinés entre la Jordanie et Israël sont par exemple des produits très demandés.

STI a décidé de lancer la Turquie suite aux demandes des agents de voyages, qui ne trouvaient pas de séjours adaptés pour leurs clients à gros budgets.

Le groupe a donc choisi de l’intégrer dans sa nouvelle brochure Méditerranée, avec 6 nouveaux circuits et un auto-tour.

Preuve de l’engouement pour la destination, certains séjours à la carte ont été vendus avant même la sortie des brochures. Aujourd’hui, près de 200 pax individuels et 380 groupes ont été réalisé. L’objectif annoncé de 700 clients sur l’année semble donc totalement réaliste.

Une bonne nouvelle pour STI qui cherche un levier de croissance dans cette zone géographique. Le groupe aimerait d’ailleurs en faire sa seconde destination, après Chypre.

L’île reste en effet première dans la région et vise cette année 500 passagers individuels. La Crête aussi démarre fort, on lui prédit une bonne année. Petite baisse de moral en revanche pour la Grèce, conséquence des récents évènements politiques.

Enfin, concernant Malte, des workshops ont été organisés pour mieux faire connaître cet ancien fief des chevaliers.

Le continent africain a lui beaucoup souffert et a un peu du mal à revenir. On remarque notamment une évolution du Kenya, qui souhaite se reporter vers une clientèle plus privative et haut de gamme.

Mais le panier moyen reste l’un des plus élevés de tous, avec une dépense moyenne de 2700€.