Si la clientèle reste sensible à l’argument prix, elle n’hésite pas à se faire plaisir. En effet, le secteur de la thalasso et du thermalisme a très bien résisté face à la crise.
Depuis quelques années, le profit du curiste a bien changé.
Autrefois, le thermalisme et la thalasso étaient essentiellement le fait de clients conventionnés par la sécurité sociale, qui se rendaient dans des centres un peu vieillots pour soigner leurs rhumatismes et autre mal de dos.
Exit cette image. La clientèle a désormais un nouveau visage, beaucoup plus jeune : entre 30 et 40 ans.
Des cures mères-filles ou en famille, des soins anti-âge ou ayurvédiques et machines sophistiquées ; les centres se sont mis au goût du jour.
Évolution également de la durée du séjour, qui s’est raccourcie. Car une cure coûte cher : entre 1000 et 1200€ en moyenne. Alors pour se faire plaisir sans casser sa tirelire, on ne part plus trois semaines, mais un long week-end.
« Les gens viennent moins longtemps mais plus souvent » remarque Jean-Luc Sicot directeur de thermes à Vichy. « En 2009 nous sommes passés sous la barre des 1000€ pour certaines cures » ajoute Jean-Luc Pleuvry de Thalazur.
Mais si la clientèle reste sensible à l’argument du prix, elle n’hésite pas à se faire plaisir. En effet, le secteur de la thalasso et du thermalisme a très bien résisté face à la crise.
Chez Thalazur le C.A a augmenté de 2% l’année dernière. Les Thermes de Vichy ont accueilli près de 22 000 curistes en 2009. Enfin la chaîne thermale du Soleil a réalisé un C.A stable à 100 millions d’euros.
Autrefois, le thermalisme et la thalasso étaient essentiellement le fait de clients conventionnés par la sécurité sociale, qui se rendaient dans des centres un peu vieillots pour soigner leurs rhumatismes et autre mal de dos.
Exit cette image. La clientèle a désormais un nouveau visage, beaucoup plus jeune : entre 30 et 40 ans.
Des cures mères-filles ou en famille, des soins anti-âge ou ayurvédiques et machines sophistiquées ; les centres se sont mis au goût du jour.
Évolution également de la durée du séjour, qui s’est raccourcie. Car une cure coûte cher : entre 1000 et 1200€ en moyenne. Alors pour se faire plaisir sans casser sa tirelire, on ne part plus trois semaines, mais un long week-end.
« Les gens viennent moins longtemps mais plus souvent » remarque Jean-Luc Sicot directeur de thermes à Vichy. « En 2009 nous sommes passés sous la barre des 1000€ pour certaines cures » ajoute Jean-Luc Pleuvry de Thalazur.
Mais si la clientèle reste sensible à l’argument du prix, elle n’hésite pas à se faire plaisir. En effet, le secteur de la thalasso et du thermalisme a très bien résisté face à la crise.
Chez Thalazur le C.A a augmenté de 2% l’année dernière. Les Thermes de Vichy ont accueilli près de 22 000 curistes en 2009. Enfin la chaîne thermale du Soleil a réalisé un C.A stable à 100 millions d’euros.
Surfer sur la tendance spa
Si les établissements fonctionnent bien, c’est qu’ils ont su prendre le virage du spa.
« Les clients sont des zappeurs, il faut leur donner de la nouveauté car ils ne veulent pas s’ennuyer » explique Jean-Luc Pleuvry de Thalazur.
Depuis trois ou quatre ans, certains ont accolé le mot « spa » à leur nom. D’autres, comme la chaîne thermale du Soleil ont crée une marque à part : la compagnie des Spas Thermaux.
Faire du spa, c’est dans l’air du temps. A tel point que le terme s’est un peu galvaudé. N’importe quelle esthéticienne qui met des bougies et des sels de bains dans une baignoire peut déclarer avoir un Spa. Il n’existe aucune réglementation particulière, au grand dam de la profession.
Alors pour s’y retrouver, les clients se rendent dans les centres de thermalisme ou de thalasso, s’en remettant à leurs expériences et compétences en matière de « santé par l’eau ».
Une recette qui semble marcher. « Nous avons enregistré plus de 2000 séjours l’année dernière, avec 1,5 € millions de chiffre d’affaire » se réjouit Eléonore Guérard, responsable marketing et communication de la Compagnie des Spas thermaux, créée en 2008.
Elle propose notamment des soins dans de superbes établissements classés, et des hébergements dans des Relais&Châteaux. Chez Valvital, troisième groupe thermal de France, le spa fait également fureur.
Dans certains centres, comme à Thonon-les-Bains, la part des curistes bien-être atteint 60% en 2009, contre 40% pour les curistes médicaux. Enfin les thermes de Vichy viennent de faire l’acquisition de toute nouvelles machines pour chouchouter les 30% de curistes bien-être de ses centres.
« Les clients sont des zappeurs, il faut leur donner de la nouveauté car ils ne veulent pas s’ennuyer » explique Jean-Luc Pleuvry de Thalazur.
Depuis trois ou quatre ans, certains ont accolé le mot « spa » à leur nom. D’autres, comme la chaîne thermale du Soleil ont crée une marque à part : la compagnie des Spas Thermaux.
Faire du spa, c’est dans l’air du temps. A tel point que le terme s’est un peu galvaudé. N’importe quelle esthéticienne qui met des bougies et des sels de bains dans une baignoire peut déclarer avoir un Spa. Il n’existe aucune réglementation particulière, au grand dam de la profession.
Alors pour s’y retrouver, les clients se rendent dans les centres de thermalisme ou de thalasso, s’en remettant à leurs expériences et compétences en matière de « santé par l’eau ».
Une recette qui semble marcher. « Nous avons enregistré plus de 2000 séjours l’année dernière, avec 1,5 € millions de chiffre d’affaire » se réjouit Eléonore Guérard, responsable marketing et communication de la Compagnie des Spas thermaux, créée en 2008.
Elle propose notamment des soins dans de superbes établissements classés, et des hébergements dans des Relais&Châteaux. Chez Valvital, troisième groupe thermal de France, le spa fait également fureur.
Dans certains centres, comme à Thonon-les-Bains, la part des curistes bien-être atteint 60% en 2009, contre 40% pour les curistes médicaux. Enfin les thermes de Vichy viennent de faire l’acquisition de toute nouvelles machines pour chouchouter les 30% de curistes bien-être de ses centres.
L’engouement du bio
En 2007, la chaîne Thalazur a également suivi le mouvement en intégrant les soins Spa dans son programme.
« Mais nos clients nous reprochaient de ne pas être aussi beau et luxueux que les petites installations de 500 m².
Il est difficile d’offrir les mêmes prestations sur un complexe de 3000 m² » explique Jean-Luc Pleuvry, le directeur de la chaîne. « De plus, le spa n’arrive pas à fédérer une clientèle de long séjour, nécessaire à l’organisation interne de grands complexes ».
Thalazur préfère désormais miser sur le développement durable avec des gammes de soins bio. En effet, pour des entreprises basées sur le commerce de l’eau, l’environnement est une préoccupation primordiale.
« Personne d’autre que nous dans le tourisme n’est mieux placé pour éduquer et faire découvrir les produits bios » s’enthousiasme Jean-Luc Pleuvry, qui vient de signer un partenariat avec les cosmétiques éco certifiés Thalgo.
A Carnac, même discours. Les produits sont conçus avec des algues et de l’eau de mer provenant de la baie. L’ensemble du complexe se met tout doucement au vert : lessive, produits d’entretien, nourriture, panneaux solaires.
Cela fait 4 ans que cette politique de développement durable est mise en place au sein de l’entreprise. « C’est une démarche de fond, pas une simple tendance » affirme Martial Denêtre, directeur de Carnac Thalasso&Spa resort.
« Mais nos clients nous reprochaient de ne pas être aussi beau et luxueux que les petites installations de 500 m².
Il est difficile d’offrir les mêmes prestations sur un complexe de 3000 m² » explique Jean-Luc Pleuvry, le directeur de la chaîne. « De plus, le spa n’arrive pas à fédérer une clientèle de long séjour, nécessaire à l’organisation interne de grands complexes ».
Thalazur préfère désormais miser sur le développement durable avec des gammes de soins bio. En effet, pour des entreprises basées sur le commerce de l’eau, l’environnement est une préoccupation primordiale.
« Personne d’autre que nous dans le tourisme n’est mieux placé pour éduquer et faire découvrir les produits bios » s’enthousiasme Jean-Luc Pleuvry, qui vient de signer un partenariat avec les cosmétiques éco certifiés Thalgo.
A Carnac, même discours. Les produits sont conçus avec des algues et de l’eau de mer provenant de la baie. L’ensemble du complexe se met tout doucement au vert : lessive, produits d’entretien, nourriture, panneaux solaires.
Cela fait 4 ans que cette politique de développement durable est mise en place au sein de l’entreprise. « C’est une démarche de fond, pas une simple tendance » affirme Martial Denêtre, directeur de Carnac Thalasso&Spa resort.
Des soins personnalisés
L’avenir du thermalisme et de la thalassothérapie se trouve dans l’éducation à la santé.
« Les soins deviendront de plus en plus personnalisés, alliant remise en forme, nutrition et activité physique » assure Jean-Luc Sicot, des thermes de Vichy.
Avec le papy-boom, les gens voudront préserver leur capital santé et se soigner avant l’apparition de la maladie. « Le thermalisme a sa carte à jouer dans les prochaines années » espère Bernard Riac le directeur de Valvital.
« Nous allons travailler avec des médecins pour des cures globales et holistiques ». On peut facilement imaginer que les clients actuels, qui viennent consommer des week-ends détente, reviendront dans une dizaine d’année pour des véritables cures de remises en forme.
« Je crois plus dans la fidélité des clients que dans l’apport financier one shot » assure Jean-Luc Pleuvry de Thalazur. Mais l’avenir se trouve également de l’autre coté de la frontière, en Tunisie par exemple, seconde destination de détente après la France.
Mais aussi en Hongrie où Valvital a des projets et au Liban où les thermes de Vichy montent actuellement un spa. Dans tous les cas, l’engouement pour le dépaysement physique et moral que procurent les séjours de bien-être n’est pas prêt de se tarir.
« Les soins deviendront de plus en plus personnalisés, alliant remise en forme, nutrition et activité physique » assure Jean-Luc Sicot, des thermes de Vichy.
Avec le papy-boom, les gens voudront préserver leur capital santé et se soigner avant l’apparition de la maladie. « Le thermalisme a sa carte à jouer dans les prochaines années » espère Bernard Riac le directeur de Valvital.
« Nous allons travailler avec des médecins pour des cures globales et holistiques ». On peut facilement imaginer que les clients actuels, qui viennent consommer des week-ends détente, reviendront dans une dizaine d’année pour des véritables cures de remises en forme.
« Je crois plus dans la fidélité des clients que dans l’apport financier one shot » assure Jean-Luc Pleuvry de Thalazur. Mais l’avenir se trouve également de l’autre coté de la frontière, en Tunisie par exemple, seconde destination de détente après la France.
Mais aussi en Hongrie où Valvital a des projets et au Liban où les thermes de Vichy montent actuellement un spa. Dans tous les cas, l’engouement pour le dépaysement physique et moral que procurent les séjours de bien-être n’est pas prêt de se tarir.