TourMaG.com - Pourquoi renoncez-vous à la Bourse ?
Jean-Pascal Siméon : « Avec cette introduction en Bourse nous souhaitions renforcer notre notoriété et apprendre à travailler avec les marchés financiers. Nous avons choisi le mauvais introducteur, le cabinet EFI ; ses conseils se sont avérés être extrêmement imprudents, notamment sur le choix de la date d’introduction.
Nous nous sommes ainsi retrouvé sur la partie basse de la fourchette de prix d’introduction. Et j’avais bien dit que nous ne vendrions pas, dans ce cas, les 20% de notre capital. Nous avons donc décidé de repousser de six mois notre introduction en Bourse, et opterons pour une introduction classique sur Eurolist avec visa de l’Autorité des marchés financiers (AMF). »
T.M.com – Switch est considéré comme un acteur du web. Or, vous avez annoncé récemment que vous alliez fortement développer la vente par le biais des agences de voyages ?
J-P.S : « Aujourd’hui, 90% de nos réservations passent par nos sites internet – les ventes sont finalisées dans l’immense majorité des cas par le biais de nos deux call centers - et pour les 10 % restantes par nos dix agences situées en Ile-de-France ; la revente à des agences indépendantes représente à peine 1%.
A plus ou mois long terme - je reste volontairement vague - nous souhaitons que le tiers des ventes soient réalisées par l’intermédiaire des agences extérieures, 20% par le biais de nos points de vente et le reste via les call centers. »
T.M.com – Parlons d’abord de votre propre réseau. Quelles sont vos ambitions ?
J-P.S : « Nous ne possédons pas d’agence en province, et n’avons pas prévu d’en ouvrir. Cela nous évite une complexité logistique. Notre objectif à l’horizon 2010 c’est de posséder 80 agences Partir pas cher en Ile-de-France. Nous souhaiterions être présents, de préférence, dans la cinquantaine de centres commerciaux de la région parisienne.
Le fait d’y cohabiter avec d’autres enseignes de voyages n’est pas un problème, au contraire, cela permettrait de créer des pôles de tourisme. Et les centres commerciaux offrent de multiples avantages. Encore faut-il y trouver des pas-de-porte… »
T.M.com – Vous avez aussi annoncé récemment vouloir développer vos ventes auprès des agences de voyages indépendantes…
J-P.S : « En province, nous leur laissons la place. Nous instaurons pour elles un système de commission variable. A compter de cette semaine, un site internet dédié présentera, pour chaque package et sur chaque date de départ, une commission allant de 2 à 22%, avec un taux moyen qu’on peut estimer à 15%.
Notre objectif c’est clairement de permettre à chaque agence de voyages de bénéficier des mêmes conditions, ceci dès les premières ventes. Avec ce système il n’y a pas de surprise. Ce taux de commission varie en fonction d’un yield basé notamment sur la saisonnalité. 95% de notre offre Partirpascher.com est proposée aux agences. »
T.M.com – Quelles sont les caractéristiques propres à l’offre Partir pas cher ?
J-P.S : « Aujourd’hui, une centaine d’agences indépendantes nous revend déjà, certaines d’entre-elles régulièrement. Or, le plus souvent, elles ne sont pas prescriptrices. Le client entre dans l’agence en demandant des renseignements sur Partir pas cher ; il connaît la diversité de l’offre sur chacune de nos destinations, la République dominicaine, le Mexique, la Martinique, les Canaries, les Seychelles ou l’Asie du Sud-Est. Les Caraïbes représentent plus de 50% de notre activité. Nous privilégions des destinations à saisonnalité nulle. »
T.M.com – Allez-vous élargir votre offre de destination ?
J-P.S : « Les Canaries vont monter en puissance dans les prochaines années. Nous lançons ainsi Lanzarote en mai/juin prochain. La Grande Canarie va aussi être développée. Nous regardons également du côté de Madagascar et de Madère, et en Amérique centrale vers le Costa Rica et Panama. Nous espérons lancer ces destinations d’ici deux ans. »
T.M.com – Le package a-t-il encore de beaux jours devant lui ?
J-P.S : « Le package est un atout pour l’agent de voyages. D’après moi, il est même son avenir. Qu’il en connaisse dix à la perfection et il est déjà sûr de réaliser un chiffre d’affaires intéressant. Si le package peut être standard, le client ne l’est pas. Et c’est là qu’intervient la qualité du vendeur, dans sa capacité à le rassurer et à bien le conseiller dans le choix de sa destination. »
Jean-Pascal Siméon : « Avec cette introduction en Bourse nous souhaitions renforcer notre notoriété et apprendre à travailler avec les marchés financiers. Nous avons choisi le mauvais introducteur, le cabinet EFI ; ses conseils se sont avérés être extrêmement imprudents, notamment sur le choix de la date d’introduction.
Nous nous sommes ainsi retrouvé sur la partie basse de la fourchette de prix d’introduction. Et j’avais bien dit que nous ne vendrions pas, dans ce cas, les 20% de notre capital. Nous avons donc décidé de repousser de six mois notre introduction en Bourse, et opterons pour une introduction classique sur Eurolist avec visa de l’Autorité des marchés financiers (AMF). »
T.M.com – Switch est considéré comme un acteur du web. Or, vous avez annoncé récemment que vous alliez fortement développer la vente par le biais des agences de voyages ?
J-P.S : « Aujourd’hui, 90% de nos réservations passent par nos sites internet – les ventes sont finalisées dans l’immense majorité des cas par le biais de nos deux call centers - et pour les 10 % restantes par nos dix agences situées en Ile-de-France ; la revente à des agences indépendantes représente à peine 1%.
A plus ou mois long terme - je reste volontairement vague - nous souhaitons que le tiers des ventes soient réalisées par l’intermédiaire des agences extérieures, 20% par le biais de nos points de vente et le reste via les call centers. »
T.M.com – Parlons d’abord de votre propre réseau. Quelles sont vos ambitions ?
J-P.S : « Nous ne possédons pas d’agence en province, et n’avons pas prévu d’en ouvrir. Cela nous évite une complexité logistique. Notre objectif à l’horizon 2010 c’est de posséder 80 agences Partir pas cher en Ile-de-France. Nous souhaiterions être présents, de préférence, dans la cinquantaine de centres commerciaux de la région parisienne.
Le fait d’y cohabiter avec d’autres enseignes de voyages n’est pas un problème, au contraire, cela permettrait de créer des pôles de tourisme. Et les centres commerciaux offrent de multiples avantages. Encore faut-il y trouver des pas-de-porte… »
T.M.com – Vous avez aussi annoncé récemment vouloir développer vos ventes auprès des agences de voyages indépendantes…
J-P.S : « En province, nous leur laissons la place. Nous instaurons pour elles un système de commission variable. A compter de cette semaine, un site internet dédié présentera, pour chaque package et sur chaque date de départ, une commission allant de 2 à 22%, avec un taux moyen qu’on peut estimer à 15%.
Notre objectif c’est clairement de permettre à chaque agence de voyages de bénéficier des mêmes conditions, ceci dès les premières ventes. Avec ce système il n’y a pas de surprise. Ce taux de commission varie en fonction d’un yield basé notamment sur la saisonnalité. 95% de notre offre Partirpascher.com est proposée aux agences. »
T.M.com – Quelles sont les caractéristiques propres à l’offre Partir pas cher ?
J-P.S : « Aujourd’hui, une centaine d’agences indépendantes nous revend déjà, certaines d’entre-elles régulièrement. Or, le plus souvent, elles ne sont pas prescriptrices. Le client entre dans l’agence en demandant des renseignements sur Partir pas cher ; il connaît la diversité de l’offre sur chacune de nos destinations, la République dominicaine, le Mexique, la Martinique, les Canaries, les Seychelles ou l’Asie du Sud-Est. Les Caraïbes représentent plus de 50% de notre activité. Nous privilégions des destinations à saisonnalité nulle. »
T.M.com – Allez-vous élargir votre offre de destination ?
J-P.S : « Les Canaries vont monter en puissance dans les prochaines années. Nous lançons ainsi Lanzarote en mai/juin prochain. La Grande Canarie va aussi être développée. Nous regardons également du côté de Madagascar et de Madère, et en Amérique centrale vers le Costa Rica et Panama. Nous espérons lancer ces destinations d’ici deux ans. »
T.M.com – Le package a-t-il encore de beaux jours devant lui ?
J-P.S : « Le package est un atout pour l’agent de voyages. D’après moi, il est même son avenir. Qu’il en connaisse dix à la perfection et il est déjà sûr de réaliser un chiffre d’affaires intéressant. Si le package peut être standard, le client ne l’est pas. Et c’est là qu’intervient la qualité du vendeur, dans sa capacité à le rassurer et à bien le conseiller dans le choix de sa destination. »
bSwitch exploite les sites [partirpascher.com et partirpascher.fr, switch.fr, vol-sec.com, thalatonic.com et yoopitravel.com. Le voyagiste a pris récemment une participation de 60% chez Empreinte, un TO de Martigues (BDR) spécialiste des destinations latines et revendu par le réseau. Il possède aussi deux magazines touristiques : "L’Argus des Voyages" et "Vacances pas Cher."]b