La cité internationale de la tapisserie "est aussi devenue un lieu des grandes aventures tissées médiatiques qui démontrent que ce savoir faire peut tout à la fois dialoguer avec un géant de la littérature anglo-saxonne JRR Tolkien ,avec un monstre sacré du cinéma d’animation, le japonais Hayao Miyazaki…"- DR J-P C
En hauteur sur les bords de la Creuse, la Cité internationale de la tapisserie s’est installée dans les locaux réhabilités de l’ancienne école d’Art Décoratif (ENAD).
La visite est une véritable invitation à un voyage temporel à travers six siècles de tapisseries :
La visite est une véritable invitation à un voyage temporel à travers six siècles de tapisseries :
- XVe et XVIe siècle : les débuts de la tapisserie, les origines des tapisseries de la Marche (région de Felletin et d’Aubusson), les productions de l’époque.
- XVIIe siècle : le siècle des tentures, Aubusson, Manufacture Royale à Aubusson.
- XIIIe siècle : l’âge d’or de la tapisserie avec un essor technique et de nouveaux modèles.
- XIXe siècle : le temps des grandes manufactures, une production en transformation.
- XXe siècle : le renouveau, la tapisserie d’interprétation. L’époque a transformé la manière d’envisager le carton. La rénovation de la tapisserie a été initiée par l’ ENAD puis par Jean Lurçat, grand acteur du renouveau , rattaché au mouvement surréaliste.
Une œuvre de Miyazaki retenue pour l’expo d’Osaka 2025
La tapisserie Princesse Mononoké de Miyazaki a été retenue pour figurer à l'entée du pavillon Français de l'Exposition universelle d'Osaka 2025. DR J-P C
Mais ce n’est pas tout. Classée Musée de France, « La Cité de la tapisserie, précise Emmanuel Gérard, son directeur, est aussi un lieu de formation en étroite symbiose avec la tapisserie d’Aubusson. Elle est aussi devenue un lieu des grandes aventures tissées médiatiques qui démontrent que ce savoir faire peut tout à la fois dialoguer avec un géant de la littérature anglo-saxonne JRR Tolkien ,avec un monstre sacré du cinéma d’animation, le japonais Hayao Miyazaki… »
La cité internationale de la tapisserie a signé un partenariat avec le Studio Ghibli Inc. pour la création d’une série de tapisseries monumentales d’après les images des films de Hayao Miyazaki, maitre de l’animation japonaise.
Un projet de cinq tapisseries puis un de tapis ont vu le jour : Princesse Mononoké, Le banquet du sans visage, Le Château ambulant, La peur de Hauru , Le sacrifice des omus (tombé du métier cet été).
Chacune de ces œuvres a demandé un an de tissage. L’une d’elles, Princesse Mononoké a été retenue pour figurer à l’entrée du Pavillon Français de l’exposition Universelle d'Osaka 2025.
La cité internationale de la tapisserie a signé un partenariat avec le Studio Ghibli Inc. pour la création d’une série de tapisseries monumentales d’après les images des films de Hayao Miyazaki, maitre de l’animation japonaise.
Un projet de cinq tapisseries puis un de tapis ont vu le jour : Princesse Mononoké, Le banquet du sans visage, Le Château ambulant, La peur de Hauru , Le sacrifice des omus (tombé du métier cet été).
Chacune de ces œuvres a demandé un an de tissage. L’une d’elles, Princesse Mononoké a été retenue pour figurer à l’entrée du Pavillon Français de l’exposition Universelle d'Osaka 2025.
Tolkien : l’aventure tissée en exposition
John Ronald Reuel Tolkien ( 1892-1973) n’est pas seulement l’écrivain mondialement connu de la saga Le Seigneur des Anneaux. C’est encore un remarquable illustrateur comme en témoignent plusieurs de ses œuvres, accompagnées de dessins.
Pour la première fois, la tenture Tolkien est présentée dans son intégralité à Aubusson au Centre culturel et artistique Jean Lurçat. Il faut dire qu’ici les tentures sont ici une tradition. Les plus éclatantes remontent aux années 60 avec les dix panneaux du chant du monde, de Jean Lurçat a travers lesquelles il pose son regard sur les horreurs de la guerre qui vient de s’achever.
Aujourd’hui c’est une péripétie d’une douzaine d’années qui prend fin avec « Aubusson tisse Tolkien » Depuis les premières rencontres avec les descendants de Tolkien, ce sont 150m2 qui ont été tissés à travers quatorze tapisseries et deux tapis, interprétant les originaux. Tous les savoir-faire ont été mis en œuvre par sept ateliers et une quarantaine de personnes.
Les œuvres choisies pour la tenture couvrent l’ensemble du travail de l’auteur. Cinq proviennent du Hobbit, cinq touchent les histoires du Silmarillion, deux sont issues du Seigneur des Anneaux.
Quatre ont été conçues pour la famille. Et, parmi elles, les superbes lettres du Pères Noël que Tolkien envoie à ses enfants chaque année. La dernière illustration est issue du Roverandom qui expose l’aventure du chien Rover changé en jouet.
Ajoutons à cela des dessins et aquarelles illustrant le Silmarillion et les Contes et légendes inachevés. Figure aussi la carte de la terre du milieu imaginée par Christopher, le fils.
Cette marquante réalisation est le fruit de complicité entre Christopher Tolkien, fils cadet et exécuteur littéraire de l’auteur, avec Emmanuel Gérard, directeur de la cité et Bruno Ythier, alors conservateur. D’un bout à l’autre ils ont accompagné la réalisation du projet.
L’exposition se visite jusqu’au 30 septembre à Aubusson. Une session de rattrapage est prévue au printemps prochain au collège des Bernardins à Paris. Et, il y a fort parier que l’expo poursuivra sa balade au delà de l’hexagone.
Pour la première fois, la tenture Tolkien est présentée dans son intégralité à Aubusson au Centre culturel et artistique Jean Lurçat. Il faut dire qu’ici les tentures sont ici une tradition. Les plus éclatantes remontent aux années 60 avec les dix panneaux du chant du monde, de Jean Lurçat a travers lesquelles il pose son regard sur les horreurs de la guerre qui vient de s’achever.
Aujourd’hui c’est une péripétie d’une douzaine d’années qui prend fin avec « Aubusson tisse Tolkien » Depuis les premières rencontres avec les descendants de Tolkien, ce sont 150m2 qui ont été tissés à travers quatorze tapisseries et deux tapis, interprétant les originaux. Tous les savoir-faire ont été mis en œuvre par sept ateliers et une quarantaine de personnes.
Les œuvres choisies pour la tenture couvrent l’ensemble du travail de l’auteur. Cinq proviennent du Hobbit, cinq touchent les histoires du Silmarillion, deux sont issues du Seigneur des Anneaux.
Quatre ont été conçues pour la famille. Et, parmi elles, les superbes lettres du Pères Noël que Tolkien envoie à ses enfants chaque année. La dernière illustration est issue du Roverandom qui expose l’aventure du chien Rover changé en jouet.
Ajoutons à cela des dessins et aquarelles illustrant le Silmarillion et les Contes et légendes inachevés. Figure aussi la carte de la terre du milieu imaginée par Christopher, le fils.
Cette marquante réalisation est le fruit de complicité entre Christopher Tolkien, fils cadet et exécuteur littéraire de l’auteur, avec Emmanuel Gérard, directeur de la cité et Bruno Ythier, alors conservateur. D’un bout à l’autre ils ont accompagné la réalisation du projet.
L’exposition se visite jusqu’au 30 septembre à Aubusson. Une session de rattrapage est prévue au printemps prochain au collège des Bernardins à Paris. Et, il y a fort parier que l’expo poursuivra sa balade au delà de l’hexagone.