Selon Richard Vainopoulos, une cinquantaine d’agences Afat ont frappé à la porte de Tourcom. « Toutes ne seront pas prises. Il faut bien entendu qu’elles passent par nos critères de sélection. »
« En 2006, TourCom fêtera ses 15 ans d’existence », s’est félicité le président de Tourcom, Richard Vainopolous lors de la clôture de la convention annuelle qui se tenait à La Baule ce week end. Et depuis septembre 90, le bilan affiché cette année par le réseau est des plus honorables. Une adolescence qui se passe, pour le moment, dans la sérénité.
« Notre volume d’affaires s’est établi à 1,250 Md€ pour l’année 2005. Sur les deux segments principaux de notre activité, la billetterie, avec 900 M€ réalisés, progresse + 15/16 %. Quand aux ventes loisirs, elles sont en hausse de + 28 %. »
Selon le président de Tourcom, le passage à la commission 0 a été bien négocié et « 8 agences sur 10 gagnent plus d’argent qu’auparavant. Mais il est encore trop tôt pour avoir une idée réelle des conséquences, 6 mois après sa mise en place .»
Toutefois, la grille de frais mise qui a été mise en place et « située 1 à 2 % au dessus de la moyenne a entraîné une dispersion des comptes. »
Mais le nouveau modèle économique permet également d’avoir une marge en net regain. « Néanmoins, on peut s’attendre à moyen terme à la disparition de 30 % des agences totalement indépendante », précise Richard Vainopoulos.
50 agences Havas Voyages en 2006
TourCom, qui compte 540 adhérents, compte bien confirmer ses ambitions en 2006. Et pour cela, le réseau dispose de pas mal d’atouts, notamment dans la partie tourisme. « A ce jour, une quinzaine d’agences ont adopté l’enseigne Havas Voyages. Nous devrions disposer de 50 agences d’ici un an. »
Pour le président, le choix de cette marque ne l’obligera pas au « grand écart » comme l’avait commenté Jean Pierre Mas, lors du dernier congrès Afat Voyages la semaine dernière. « C’est une grande marque reconnue et elle va nous permettre de mieux nous positionner, notamment dans les villes où existent déjà de nombreuses enseignes. »
Et la marque attire. Selon Richard Vainopoulos, une cinquantaine d’agences Afat ont frappé à la porte de Tourcom. « Toutes ne seront pas prises. Il faut bien entendu qu’elles passent par nos critères de sélection. »
Parallèlement, TourCom mettra en place à compter de janvier prochain son dernier développement TourCom Group. « Tout est prêt juridiquement et nous allons débuter par un petit nombre de produits. Notre ambition avec TourComGroup n’est pas de concurrencer les TO mais d’être complémentaire. 40 % des ventes loisirs nous échappent, notamment sur les groupes, car il y a une certaine difficulté pour les TO à gérer les demandes de groupe. »
Toutes les solutions pour 2006
Les agences pourront développer directement leur activité grâce aux accords signés avec des réceptifs locaux. « Cela permettra de développer une activité rentable puisque les paiements seront gérés par la centrale Tourfinances. »
Pour la partie informatique, le président du réseau a tapé du point sur la table. Objet du courroux : le GDS Amadeus (voir encadré) et le développement tardif des solutions techonolgiques.
Quand aux coûts demandés, la gratuité doit rester de mise pour les agences qui jouent le jeu. Côté extranet, celui-ci est prévu pour le début de l’année prochaine. « Nous ne souhaitons pas faire de développement technologiques importants. Notre budget n’est pas important, environ 25 000 €.
Dans la guerre entre les "pour ou contre" la mention du site Internet du TO sur les brochures, le président estime qu’il n’y a rien de choquant à cela. « Cela ne changera pas grand chose qu’on le mentionne ou pas. Aujourd’hui, avec un moteur de recherche, l’internaute sait trouver le site du TO tout seul. » A ce jour, Tourcom compte 46 TO référencés.
Pour la partie affaires, après l’accord signé en 2004 avec TQ3, les premiers résultats semblent satisfaisants entre le réseau et la filiale affaires de TUI, même s’il est encore trop tôt pour en tirer un premier bilan. »
Néanmoins, il s’avère déjà positif pour la SNCF où la combinaison TourCom/TQ3 a permis de presque doubler la progression. « A l’heure actuelle, elle est de + 9,5 % », précise le président de TourCom.
Participer à la défense de la profession
Lors de la cérémonie de clotûre, Richard Vainopoulos tenu à rendre un dernier à Olivier Delaire. « C’était un professionnel sérieux, honnête et déterminé. Bernard Didelot qui lui succède à toute ma confiance. ».
Richard Vainopolous, qui ne sera pas candidat à présidence de l’association, y confirme sa participation active. Pour inciter à une adhésion massive au SNAV, le président de Tourcom, attend de voir comment vont évoluer les nouveaux statuts.
« On semble s’avancer vers ce qui ressemble à une fédération. Nous aurions souhaité que le Syndicat réagisse de manière plus réactive lors de l’adoption de la taxe Chirac. Et il y a des dossiers sensibles comme celui sur la protection du mot « Pédalo » et le racket qui s’ensuit par le propriétaire du nom. »
Autant du sujets sur lesquels le directoire du réseau jugera sur les résultats et les actions. "Disons qu'à ce jour, celles-ci ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on serait en droit d'attendre d'un syndicat professionnel.
A ce jour, seules un quart des agences Tourcom adhère au SNAV.
« Notre volume d’affaires s’est établi à 1,250 Md€ pour l’année 2005. Sur les deux segments principaux de notre activité, la billetterie, avec 900 M€ réalisés, progresse + 15/16 %. Quand aux ventes loisirs, elles sont en hausse de + 28 %. »
Selon le président de Tourcom, le passage à la commission 0 a été bien négocié et « 8 agences sur 10 gagnent plus d’argent qu’auparavant. Mais il est encore trop tôt pour avoir une idée réelle des conséquences, 6 mois après sa mise en place .»
Toutefois, la grille de frais mise qui a été mise en place et « située 1 à 2 % au dessus de la moyenne a entraîné une dispersion des comptes. »
Mais le nouveau modèle économique permet également d’avoir une marge en net regain. « Néanmoins, on peut s’attendre à moyen terme à la disparition de 30 % des agences totalement indépendante », précise Richard Vainopoulos.
50 agences Havas Voyages en 2006
TourCom, qui compte 540 adhérents, compte bien confirmer ses ambitions en 2006. Et pour cela, le réseau dispose de pas mal d’atouts, notamment dans la partie tourisme. « A ce jour, une quinzaine d’agences ont adopté l’enseigne Havas Voyages. Nous devrions disposer de 50 agences d’ici un an. »
Pour le président, le choix de cette marque ne l’obligera pas au « grand écart » comme l’avait commenté Jean Pierre Mas, lors du dernier congrès Afat Voyages la semaine dernière. « C’est une grande marque reconnue et elle va nous permettre de mieux nous positionner, notamment dans les villes où existent déjà de nombreuses enseignes. »
Et la marque attire. Selon Richard Vainopoulos, une cinquantaine d’agences Afat ont frappé à la porte de Tourcom. « Toutes ne seront pas prises. Il faut bien entendu qu’elles passent par nos critères de sélection. »
Parallèlement, TourCom mettra en place à compter de janvier prochain son dernier développement TourCom Group. « Tout est prêt juridiquement et nous allons débuter par un petit nombre de produits. Notre ambition avec TourComGroup n’est pas de concurrencer les TO mais d’être complémentaire. 40 % des ventes loisirs nous échappent, notamment sur les groupes, car il y a une certaine difficulté pour les TO à gérer les demandes de groupe. »
Toutes les solutions pour 2006
Les agences pourront développer directement leur activité grâce aux accords signés avec des réceptifs locaux. « Cela permettra de développer une activité rentable puisque les paiements seront gérés par la centrale Tourfinances. »
Pour la partie informatique, le président du réseau a tapé du point sur la table. Objet du courroux : le GDS Amadeus (voir encadré) et le développement tardif des solutions techonolgiques.
Quand aux coûts demandés, la gratuité doit rester de mise pour les agences qui jouent le jeu. Côté extranet, celui-ci est prévu pour le début de l’année prochaine. « Nous ne souhaitons pas faire de développement technologiques importants. Notre budget n’est pas important, environ 25 000 €.
Dans la guerre entre les "pour ou contre" la mention du site Internet du TO sur les brochures, le président estime qu’il n’y a rien de choquant à cela. « Cela ne changera pas grand chose qu’on le mentionne ou pas. Aujourd’hui, avec un moteur de recherche, l’internaute sait trouver le site du TO tout seul. » A ce jour, Tourcom compte 46 TO référencés.
Pour la partie affaires, après l’accord signé en 2004 avec TQ3, les premiers résultats semblent satisfaisants entre le réseau et la filiale affaires de TUI, même s’il est encore trop tôt pour en tirer un premier bilan. »
Néanmoins, il s’avère déjà positif pour la SNCF où la combinaison TourCom/TQ3 a permis de presque doubler la progression. « A l’heure actuelle, elle est de + 9,5 % », précise le président de TourCom.
Participer à la défense de la profession
Lors de la cérémonie de clotûre, Richard Vainopoulos tenu à rendre un dernier à Olivier Delaire. « C’était un professionnel sérieux, honnête et déterminé. Bernard Didelot qui lui succède à toute ma confiance. ».
Richard Vainopolous, qui ne sera pas candidat à présidence de l’association, y confirme sa participation active. Pour inciter à une adhésion massive au SNAV, le président de Tourcom, attend de voir comment vont évoluer les nouveaux statuts.
« On semble s’avancer vers ce qui ressemble à une fédération. Nous aurions souhaité que le Syndicat réagisse de manière plus réactive lors de l’adoption de la taxe Chirac. Et il y a des dossiers sensibles comme celui sur la protection du mot « Pédalo » et le racket qui s’ensuit par le propriétaire du nom. »
Autant du sujets sur lesquels le directoire du réseau jugera sur les résultats et les actions. "Disons qu'à ce jour, celles-ci ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on serait en droit d'attendre d'un syndicat professionnel.
A ce jour, seules un quart des agences Tourcom adhère au SNAV.
« Amadeus a un mois pour nous apporter une solution ! »
Pour « feutrée » qu’elle soit, la dernière convention n’en a pas moins été l’objet d’une mise au point avec certains fournisseurs. « La convivialité ne doit pas empêcher la fermeté vis-à-vis de certains. »
Dans le collimateur, le GDS Amadeus. « J’accepterai éventuellement de reconsidérer la gratuité systématique si Amadeus respecte l’accord auquel nous sommes parvenus à un moment donné. A savoir que les agences les plus performantes en terme de segments gagnent de l’argent n’aient rien à payer. Gratuité également pour les agences se situant dans la moyenne. Par contre, que celles qui ne jouent pas le jeu payent, ça me semble tout a fait normal. »
« Il y en a marre de perdre du temps avec des plans qui changent à chaque fois, de nouveaux intervenants. La solution doit intervenir d’ici 1 mois, faute de quoi, nous irons voir ailleurs. »
Pour « feutrée » qu’elle soit, la dernière convention n’en a pas moins été l’objet d’une mise au point avec certains fournisseurs. « La convivialité ne doit pas empêcher la fermeté vis-à-vis de certains. »
Dans le collimateur, le GDS Amadeus. « J’accepterai éventuellement de reconsidérer la gratuité systématique si Amadeus respecte l’accord auquel nous sommes parvenus à un moment donné. A savoir que les agences les plus performantes en terme de segments gagnent de l’argent n’aient rien à payer. Gratuité également pour les agences se situant dans la moyenne. Par contre, que celles qui ne jouent pas le jeu payent, ça me semble tout a fait normal. »
« Il y en a marre de perdre du temps avec des plans qui changent à chaque fois, de nouveaux intervenants. La solution doit intervenir d’ici 1 mois, faute de quoi, nous irons voir ailleurs. »