TourMaG.com : Australie Tours rejoint Terres de charme et Iles du monde qui fonctionnent en distribution directe. Avez-vous l’intention de faire passer également ce TO en circuit court de distribution ?
Claude Blanc : Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien ? Australie Tours ne vend quasiment pas en direct, n’a pas de site marchand, n’a pas d’outils de CRM. Dans ces conditions, il n’est pas question de changer de mode de distribution.
D’ailleurs, l’histoire a montré que certains producteurs qui ont modifié leur politique commerciale pour passer en vente directe, se sont brûlés les doigts. Je suis persuadé qu'il n'est pas très efficace de faire simultanément vente directe et vente agences.
TourMaG.com : Est-ce que, au contraire, Terres de Charme, porté par les relations commerciales d’Australie Tours, pourrait passer maintenant par le canal des agences ?
Claude Blanc : Pas davantage. Terres de charmes est un producteur très haut de gamme dont le dossier moyen se situe à 9 500 euros. A ce niveau-là, on ne peut pas y rajouter la commission d’agence. Et puis surtout, ce type de voyages requiert l’assistance d’un conseiller voyages très au fait de la destination. Ce que nous souhaitons, c'est garder à chaque voyagiste sa spécificité et sa politique commerciale.
Claude Blanc : Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne bien ? Australie Tours ne vend quasiment pas en direct, n’a pas de site marchand, n’a pas d’outils de CRM. Dans ces conditions, il n’est pas question de changer de mode de distribution.
D’ailleurs, l’histoire a montré que certains producteurs qui ont modifié leur politique commerciale pour passer en vente directe, se sont brûlés les doigts. Je suis persuadé qu'il n'est pas très efficace de faire simultanément vente directe et vente agences.
TourMaG.com : Est-ce que, au contraire, Terres de Charme, porté par les relations commerciales d’Australie Tours, pourrait passer maintenant par le canal des agences ?
Claude Blanc : Pas davantage. Terres de charmes est un producteur très haut de gamme dont le dossier moyen se situe à 9 500 euros. A ce niveau-là, on ne peut pas y rajouter la commission d’agence. Et puis surtout, ce type de voyages requiert l’assistance d’un conseiller voyages très au fait de la destination. Ce que nous souhaitons, c'est garder à chaque voyagiste sa spécificité et sa politique commerciale.
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TourMaG.com : N’y-a-t-il pas des synergies à trouver entre les diverses entités ?
Claude Blanc : Bien sûr que si. Nous avons intérêt à mutualiser un certain nombre de tâches comme la fonction support, le contrôle de gestion. Le transport aussi puisque Australie Tours dispose de l’agrément IATA alors que Terres de charme ne l’a pas.
TourMaG.com : Cherchez-vous à agrandir encore le cercle par d'autres rachats ?
Claude Blanc : L’objectif de Travel Co est de reprendre des entreprises "niches" qui fonctionnent bien, qui font des bénéfices et qui sont en croissance.
C’est le cas pour Australie Tours dont le chiffre d’affaires s’est établit à 14 millions d’euros en 2008 et pour Terres de Charme qui en a fait 6 millions. Pour l’instant, nous allons concentrer nos efforts sur l’intégration d’Australie Tours mais nous avons l’intention de continuer notre croissance externe. Disons dans le courant de l’année prochaine.
Claude Blanc : Bien sûr que si. Nous avons intérêt à mutualiser un certain nombre de tâches comme la fonction support, le contrôle de gestion. Le transport aussi puisque Australie Tours dispose de l’agrément IATA alors que Terres de charme ne l’a pas.
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Claude Blanc : L’objectif de Travel Co est de reprendre des entreprises "niches" qui fonctionnent bien, qui font des bénéfices et qui sont en croissance.
C’est le cas pour Australie Tours dont le chiffre d’affaires s’est établit à 14 millions d’euros en 2008 et pour Terres de Charme qui en a fait 6 millions. Pour l’instant, nous allons concentrer nos efforts sur l’intégration d’Australie Tours mais nous avons l’intention de continuer notre croissance externe. Disons dans le courant de l’année prochaine.