Après de nombreuses poignées de mains et selfies, il a clôturé sa visite par un discours, en anglais (c) Johanna Gutkind
« Emmanuel ! On a confiance en toi ! » pouvait-on entendre dans les allées du salon Viva Technology qui s’est tenu du 15 au 19 juin à Paris.
L’arrivée du nouveau président a provoqué la frénésie de jeunes entrepreneurs du numérique pour la plupart déjà conquis.
Difficile de se frayer un chemin dans cette cohue et sous la chaleur étouffante régnant dans le salon accueillant pas moins de 5000 start-up.
Le chef de l’État, accompagné de l’ex-PDG de Publicis Maurice Lévy, mais aussi de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, et du secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi, a sillonné les allées pendant 2h30 afin de féliciter quelques start-up spécialisée dans la réalité augmentée "Histovery", la robotique "Blue Frog Robotics"et les drones industriels "H3 Dynamics".
Après de nombreuses poignées de mains et selfies, il a clôturé sa visite par un discours, en anglais, la langue officielle du salon, afin d’exposer sa vision pour faire de la France « le leader des start-up nation ».
L’arrivée du nouveau président a provoqué la frénésie de jeunes entrepreneurs du numérique pour la plupart déjà conquis.
Difficile de se frayer un chemin dans cette cohue et sous la chaleur étouffante régnant dans le salon accueillant pas moins de 5000 start-up.
Le chef de l’État, accompagné de l’ex-PDG de Publicis Maurice Lévy, mais aussi de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, et du secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi, a sillonné les allées pendant 2h30 afin de féliciter quelques start-up spécialisée dans la réalité augmentée "Histovery", la robotique "Blue Frog Robotics"et les drones industriels "H3 Dynamics".
Après de nombreuses poignées de mains et selfies, il a clôturé sa visite par un discours, en anglais, la langue officielle du salon, afin d’exposer sa vision pour faire de la France « le leader des start-up nation ».
10 milliards d’euros de soutien à l’innovation
« This is the place to be, to invest, to be a startuper » a déclaré Emmanuel Macron aux visiteurs étrangers du salon.
Il a poursuivi son discours en évoquant la création d’un fonds de 10 milliards d’euros de soutien à l’innovation promis lors de sa campagne.
Dans les secteurs de l’environnement, de la santé, des transports « l’État investira massivement » et « aura besoin de vos investissements massifs » a t-il lancé au parterre d’investisseurs présents.
Il a poursuivi son discours en évoquant la création d’un fonds de 10 milliards d’euros de soutien à l’innovation promis lors de sa campagne.
Dans les secteurs de l’environnement, de la santé, des transports « l’État investira massivement » et « aura besoin de vos investissements massifs » a t-il lancé au parterre d’investisseurs présents.
« La France sera la nation leader de l’hypercroissance ! »
Pays d’entrepreneurs, « la France doit aussi devenir un pays de licornes » ces start-up non cotées en bourse et valorisées à plus d’un milliard de dollars par les investisseurs.
Il souhaite, par ailleurs, voir croître l’événement Viva Technology co-organisé par les Echos et le groupe Publicis : « Je vous lance le défi de devenir le nouveau CES ! », faisant référence au salon de la "tech" de Las Vegas.
Il souhaite, par ailleurs, voir croître l’événement Viva Technology co-organisé par les Echos et le groupe Publicis : « Je vous lance le défi de devenir le nouveau CES ! », faisant référence au salon de la "tech" de Las Vegas.
Un « État digital »
Le président a poursuivi son discours en abordant une « révolution en profondeur de nos modèles de pensée, de notre organisation économique et sociale », souhaitant décloisonner la recherche publique et l’entreprise, les start-up et les grands groupes.
« L’État doit devenir digital » a lancé le président. Il a pour ambition de numériser d’ici à 2022 l’ensemble de ses procédures administratives.
« L’État doit devenir digital » a lancé le président. Il a pour ambition de numériser d’ici à 2022 l’ensemble de ses procédures administratives.
Un visa « French Tech » de 4 ans
« Je veux lever les contraintes » s’est exprimé le président en annonçant la création d’un French Tech Visa, un titre de séjour de 4 ans destiné aux créateurs de start-up, salariés et investisseurs dans le but d’ « attirer les talents du monde entier ».
Il a également mentionné ces Français qui « à un moment n’y croyaient pas », exhortant ceux qui se sont expatriés à revenir en France « parce que c’est ici (en France) que les choses vont se passer ».
La France "en marche" attend ainsi ses nouveaux startupers et investisseurs.
Il a également mentionné ces Français qui « à un moment n’y croyaient pas », exhortant ceux qui se sont expatriés à revenir en France « parce que c’est ici (en France) que les choses vont se passer ».
La France "en marche" attend ainsi ses nouveaux startupers et investisseurs.