Le Boeing 757-200 de la Compagnie n'est pas encore arrivé à Paris, alors que son vol inaugural devait décoller le 11 juillet. © Twitter Eric @GoldboxATL
L'affaire commence mal pour La Compagnie, le nouvel opérateur 100% business entre Paris et New York.
Son vol inaugural programmé le vendredi 11 juillet vient d'être reporté au 15 juillet, officiellement faute d'une autorisation de l'administration américaine.
"Nous avons réuni deux autorisations sur les trois nécessaires. Et sans ce dernier document, il est impossible de commencer nos opérations" explique la responsable presse, Marion Lamure.
Elle refuse toutefois de nous préciser de quel papier il s'agit, préférant insister sur celui du département des transports (DOT). "obtenu en seulement quatre heures".
La Compagnie avait également reçu sa licence d’exploitation et son certificat de transporteur aérien (CTA) par la DGAC le 26 juin.
Pourtant, même en possession de toutes les autorisations nécessaires, elle n'aurait certainement pas pu effectuer son premier vol, car son Boeing B757 n'est toujours arrivé sur le sol français.
"Il est encore aux Etats-Unis et devrait se poser dans les prochains jours" promet Marion Lamure. "L'avion est techniquement prêt, même s'il reste quelques détails à finaliser à l'intérieur de la cabine ". Il devait pourtant être présenté à la presse le mardi 8 juillet dernier...
La Compagnie a donc annulé tous ses vols jusqu'au 15 juillet, en précisant sur son site qu'ils étaient "épuisés". Elle a dû re-protéger environ une quinzaine de passagers.
Son vol inaugural programmé le vendredi 11 juillet vient d'être reporté au 15 juillet, officiellement faute d'une autorisation de l'administration américaine.
"Nous avons réuni deux autorisations sur les trois nécessaires. Et sans ce dernier document, il est impossible de commencer nos opérations" explique la responsable presse, Marion Lamure.
Elle refuse toutefois de nous préciser de quel papier il s'agit, préférant insister sur celui du département des transports (DOT). "obtenu en seulement quatre heures".
La Compagnie avait également reçu sa licence d’exploitation et son certificat de transporteur aérien (CTA) par la DGAC le 26 juin.
Pourtant, même en possession de toutes les autorisations nécessaires, elle n'aurait certainement pas pu effectuer son premier vol, car son Boeing B757 n'est toujours arrivé sur le sol français.
"Il est encore aux Etats-Unis et devrait se poser dans les prochains jours" promet Marion Lamure. "L'avion est techniquement prêt, même s'il reste quelques détails à finaliser à l'intérieur de la cabine ". Il devait pourtant être présenté à la presse le mardi 8 juillet dernier...
La Compagnie a donc annulé tous ses vols jusqu'au 15 juillet, en précisant sur son site qu'ils étaient "épuisés". Elle a dû re-protéger environ une quinzaine de passagers.
Les professionnels de l'aérien sceptiques face à ce modèle économique
Autres articles
-
Destinus : le projet qui veut mettre New York à 1h30 de Paris 🔑
-
Cyclone Réunion, Ile Maurice : le client peut-il annuler son voyage ?
-
Assurance Risque Opération : Monty Python sacré Graal
-
La Compagnie reprend sa ligne Nice-New York pour l'été 2022
-
La Compagnie lance une ligne Paris-Libreville au Gabon
Ce report va certainement faire jaser dans le monde de l'aérien.
En effet, de nombreux experts doutent de la pertinence de ce modèle low-cost affaires entre Paris et New York (voir notre article de présentation)
"C'est un exercice difficile où de nombreuses compagnies se sont brulées les ailes" explique un expert.
"Je reste dubitatif" poursuit un autre. "Ils n'ont pas assez de fréquences, partent du mauvais terminal (le T1), ne sont pas encore dans les GDS. Je me demande qui va les vendre ?"
D'autant plus que ses vols n'apparaissent pas encore dans les comparateurs grand public et que son site internet n'est pas affiché dans les premières pages de Google, sauf dans les liens payants.
Comme l'explique cet article d'analyse (en Anglais) La Compagnie doit faire face à de gros challenges : l'absence d'appartenance à une alliance, l'absence probable de contrats d'entreprises, un siège pas entièrement plat.
Sans compter que pour attirer ses premiers clients, elle a dû faire des promotions, avec un billet à 1 776 euros pour deux personnes jusqu'au 5 septembre.
"Il est normal qu'une compagnie vende sous son prix de revient lors de son lancement pour se faire connaître" assure un expert.
"Les business plans prévoient toujours d'être déficitaire la première année, à l'équilibre la seconde avant d'être profitable la 3ème.
Mais les dirigeants doivent généralement réviser ces prévisions souvent bien trop optimistes".
En effet, de nombreux experts doutent de la pertinence de ce modèle low-cost affaires entre Paris et New York (voir notre article de présentation)
"C'est un exercice difficile où de nombreuses compagnies se sont brulées les ailes" explique un expert.
"Je reste dubitatif" poursuit un autre. "Ils n'ont pas assez de fréquences, partent du mauvais terminal (le T1), ne sont pas encore dans les GDS. Je me demande qui va les vendre ?"
D'autant plus que ses vols n'apparaissent pas encore dans les comparateurs grand public et que son site internet n'est pas affiché dans les premières pages de Google, sauf dans les liens payants.
Comme l'explique cet article d'analyse (en Anglais) La Compagnie doit faire face à de gros challenges : l'absence d'appartenance à une alliance, l'absence probable de contrats d'entreprises, un siège pas entièrement plat.
Sans compter que pour attirer ses premiers clients, elle a dû faire des promotions, avec un billet à 1 776 euros pour deux personnes jusqu'au 5 septembre.
"Il est normal qu'une compagnie vende sous son prix de revient lors de son lancement pour se faire connaître" assure un expert.
"Les business plans prévoient toujours d'être déficitaire la première année, à l'équilibre la seconde avant d'être profitable la 3ème.
Mais les dirigeants doivent généralement réviser ces prévisions souvent bien trop optimistes".