Manny Fontenla-Novoa, le patron du groupe n’y va pas par quatre chemins. « Cela fait dix ans que le marché se partage 19 millions de clients. Rien ne laisse espérer que ce volume va progresser ».
Même si, comme l’indique l’article du Sunday Times, les vacances annuelles des Britanniques apparaissent comme le bien de consommation qui serait sacrifié bien après l’habillement, les sorties, les nouvelles voitures ou l’amélioration de l’habitat.
La stagnation des forfaits s'explique. Il est vrai que le marché britannique a subit avant le continent l’assaut des low cost et la banalisation de l’internet. Deux éléments qui ont détourné des forfaits traditionnels bon nombre de clients potentiels.
Le phénomène se vérifie d’ailleurs avec retard en France où certaines destinations comme le Maroc ou certains types de produits comme les courts séjours se consomment de moins en moins sous forme de forfaits.
Sans abandonner son cœur de métier qui restera l’organisation de voyages, le patron de Thomas Cook entend placer désormais le développement de son groupe sur les produits financiers : change, cartes de crédit et assurances.
Même si, comme l’indique l’article du Sunday Times, les vacances annuelles des Britanniques apparaissent comme le bien de consommation qui serait sacrifié bien après l’habillement, les sorties, les nouvelles voitures ou l’amélioration de l’habitat.
La stagnation des forfaits s'explique. Il est vrai que le marché britannique a subit avant le continent l’assaut des low cost et la banalisation de l’internet. Deux éléments qui ont détourné des forfaits traditionnels bon nombre de clients potentiels.
Le phénomène se vérifie d’ailleurs avec retard en France où certaines destinations comme le Maroc ou certains types de produits comme les courts séjours se consomment de moins en moins sous forme de forfaits.
Sans abandonner son cœur de métier qui restera l’organisation de voyages, le patron de Thomas Cook entend placer désormais le développement de son groupe sur les produits financiers : change, cartes de crédit et assurances.
Le voyagiste a des atouts dans ses cartes...
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C'est un véritable come back pour Thomas Cook dont l'activité avait démarré par des bureaux de change...
D’ores et déjà cette activité secondaire a réalisé un chiffre d’affaires de 215 millions d’euros entre 2005 et 2006. L’objectif serait d’atteindre 370 millions d’euros à la fin de l’exercice 2009-10. Dans le même temps, le chiffre d’affaires réalisé sur le voyage passerait de 80% du total des revenus à 72%.
Thomas Cook a décroché le contrat des bureaux de change dans le tout nouveau terminal 5 de l’aéroport d’Heathrow et il vient par ailleurs de racheter l’entreprise indienne de change fonctionnant déjà sous la marque Thomas Cook. Et le groupe place des cartes de crédit à travers une coopération avec la banque Barclays.
Les analystes interrogés par le Sunday Times se montrent assez sceptiques sur le développement de ces produits : les clients ont pris l’habitude de retirer de l’argent dans les distributeurs à l’étranger.
Même si cela coûte plus cher, ils auront du mal à changer cette habitude; la fermeture des 144 agences de voyages du groupe depuis la fusion réduit implicitement les possibilités de placer des produits financiers ou d’assurances…
Thomas Cook a décroché le contrat des bureaux de change dans le tout nouveau terminal 5 de l’aéroport d’Heathrow et il vient par ailleurs de racheter l’entreprise indienne de change fonctionnant déjà sous la marque Thomas Cook. Et le groupe place des cartes de crédit à travers une coopération avec la banque Barclays.
Les analystes interrogés par le Sunday Times se montrent assez sceptiques sur le développement de ces produits : les clients ont pris l’habitude de retirer de l’argent dans les distributeurs à l’étranger.
Même si cela coûte plus cher, ils auront du mal à changer cette habitude; la fermeture des 144 agences de voyages du groupe depuis la fusion réduit implicitement les possibilités de placer des produits financiers ou d’assurances…