Suite au jugement, les sites ont 15 jours pour modifier leur contenu, sous peine d’une amende de 1000 euros par jour d’astreinte.
Didier Chenet, le président du Synhorcat a le sourire aux lèvres.
Son syndicat vient de remporter une bataille contre l’un des plus gros poids lourds de l’e-tourisme : le groupe Expédia.
Accusé de pratiques déloyales envers les hôteliers, les sites Expedia.fr et Hotels.com devront désormais faire le ménage dans leur contenu.
En effet, ils sont accusés de tromper les internautes sur les disponibilités, indiquant les hôtels complets alors qu’en réalité ils ne le sont pas.
Les sites renvoyaient ensuite vers des établissements partenaires. Ils proposaient également des promotions trompeuses.
Toutes ces pratiques ont donc été condamnées par le tribunal de commerce de Paris. Les sites ont 15 jours pour modifier leur contenu, sous peine d’une amende de 1000 euros par jour d’astreinte.
Précisons qu’Expédia avait déjà modifié les mentions de disponibilités des chambres avant même le jugement.
Son syndicat vient de remporter une bataille contre l’un des plus gros poids lourds de l’e-tourisme : le groupe Expédia.
Accusé de pratiques déloyales envers les hôteliers, les sites Expedia.fr et Hotels.com devront désormais faire le ménage dans leur contenu.
En effet, ils sont accusés de tromper les internautes sur les disponibilités, indiquant les hôtels complets alors qu’en réalité ils ne le sont pas.
Les sites renvoyaient ensuite vers des établissements partenaires. Ils proposaient également des promotions trompeuses.
Toutes ces pratiques ont donc été condamnées par le tribunal de commerce de Paris. Les sites ont 15 jours pour modifier leur contenu, sous peine d’une amende de 1000 euros par jour d’astreinte.
Précisons qu’Expédia avait déjà modifié les mentions de disponibilités des chambres avant même le jugement.
430 000 euros d’amende
Le groupe américain devra également payer 134 000 euros au Synhorcat au titre du préjudice commercial, auxquels s’ajoutent 150 000 euros pour le préjudice collectif porté à l’intérêt de la profession.
"Une décision qui reconnaît la légitimité du syndicat pour parler au nom de toute la profession" se félicite Didier Chenet.
Les deux hôtels qui se sont joints à la procédure, à savoir l’hôtel Place du Louvre et le Château de Guilguiffin, recevront respectivement 60 000 euros et 23 000 euros chacun.
Tous percevront également 20 000 euros pour couvrir les frais de justice. Toutes ces décisions devront être appliquées même si Expédia fait appel.
Ce jugement va-t-il ouvrir une nouvelle ère de l’e-tourisme ? C’est en tout cas l’avis de Didier Chenet. « Nous entrons dans une époque de moralisation. Désormais on ne pourra plus écrire n’importe quoi sur internet ». Mais le syndicat souhaite aller encore plus loin.
Il invite le groupe Expédia ainsi que les autres organisations professionnelles à se réunir afin de remettre à plat certaines clauses des contrats, estimées « abusives ».
Il surveille également de près les affaires concernant les faux avis laissés sur les portails comme Tripadvisor. « Nous souhaitons nouer le dialogue, sinon nous retournons devant les tribunaux » promet Didier Chenet.
"Une décision qui reconnaît la légitimité du syndicat pour parler au nom de toute la profession" se félicite Didier Chenet.
Les deux hôtels qui se sont joints à la procédure, à savoir l’hôtel Place du Louvre et le Château de Guilguiffin, recevront respectivement 60 000 euros et 23 000 euros chacun.
Tous percevront également 20 000 euros pour couvrir les frais de justice. Toutes ces décisions devront être appliquées même si Expédia fait appel.
Ce jugement va-t-il ouvrir une nouvelle ère de l’e-tourisme ? C’est en tout cas l’avis de Didier Chenet. « Nous entrons dans une époque de moralisation. Désormais on ne pourra plus écrire n’importe quoi sur internet ». Mais le syndicat souhaite aller encore plus loin.
Il invite le groupe Expédia ainsi que les autres organisations professionnelles à se réunir afin de remettre à plat certaines clauses des contrats, estimées « abusives ».
Il surveille également de près les affaires concernant les faux avis laissés sur les portails comme Tripadvisor. « Nous souhaitons nouer le dialogue, sinon nous retournons devant les tribunaux » promet Didier Chenet.