Le gouvernement marocain a sorti le grand jeu.
Pas moins de six ministres et leurs délégations ont fait le déplacement jusqu'à Paris pour témoigner de la stabilité du Royaume Chérifien auprès de l'industrie économique française.
Yassir Znagui, le ministre du tourisme et de l'artisanat, était du voyage. Il s'est voulu rassurant : «Ce n'est pas la première crise à laquelle nous devons faire face. Celle-ci est comme les autres et nous allons travailler dur pour la traverser sans dommage » assure le ministre.
Pour l'instant, le Maroc semble sortir indemne des troubles qui secouent le monde du tourisme. En 2009, c'est le seul pays de la région qui a connu une hausse de 6% de ses arrivées.
En 2010, sa croissance s'établissait à 12%. Enfin, en janvier dernier, le nombre de ses voyageurs était en hausse de 17%, puis de +15% en février.
Pourtant le tourisme marocain ne profite pas des troubles qui ravagent ses voisins. « Nous n'avons pas la même cible : le panier moyen de nos visiteurs atteint 800 $ par séjour, contre 250 $ dans les autres pays » explique Yassir Znagui.
Au contraire, il est affecté par la méfiance globale envers les pays musulman. Les professionnels font leur possible pour lutter contre cet amalgame en informant et rassurant leurs clients.
«Nous attendons un impact négatif sur les arrivées de mars et avril. Mais nous avons la chance d'être dans une dynamique de progression qui atténuera les effets de cette crise » résume-t-il.
Pas moins de six ministres et leurs délégations ont fait le déplacement jusqu'à Paris pour témoigner de la stabilité du Royaume Chérifien auprès de l'industrie économique française.
Yassir Znagui, le ministre du tourisme et de l'artisanat, était du voyage. Il s'est voulu rassurant : «Ce n'est pas la première crise à laquelle nous devons faire face. Celle-ci est comme les autres et nous allons travailler dur pour la traverser sans dommage » assure le ministre.
Pour l'instant, le Maroc semble sortir indemne des troubles qui secouent le monde du tourisme. En 2009, c'est le seul pays de la région qui a connu une hausse de 6% de ses arrivées.
En 2010, sa croissance s'établissait à 12%. Enfin, en janvier dernier, le nombre de ses voyageurs était en hausse de 17%, puis de +15% en février.
Pourtant le tourisme marocain ne profite pas des troubles qui ravagent ses voisins. « Nous n'avons pas la même cible : le panier moyen de nos visiteurs atteint 800 $ par séjour, contre 250 $ dans les autres pays » explique Yassir Znagui.
Au contraire, il est affecté par la méfiance globale envers les pays musulman. Les professionnels font leur possible pour lutter contre cet amalgame en informant et rassurant leurs clients.
«Nous attendons un impact négatif sur les arrivées de mars et avril. Mais nous avons la chance d'être dans une dynamique de progression qui atténuera les effets de cette crise » résume-t-il.
Des objectifs ambitieux
En effet, le Maroc ne compte pas se reposer sur ses lauriers. Il a déjà lancé les grandes orientations du tourisme de demain à travers le plan Vision 2020.
Il espère ainsi doubler sa capacité hôtelière, qui s'établit aujourd'hui à 175 000 lits, multiplier par trois ses recettes et embaucher un million de jeunes. Ce projet devrait à terme le hisser dans le Top 20 des meilleurs destinations mondiales.
Il lui faudra pour cela mettre en valeur toutes ses richesses. « Nous avons recensé 1450 sites à fort potentiel touristique et seuls 300 sont exploités » estime le ministre.
Une chance pour les territoires enclavés qui vont ainsi bénéficier de nouveaux investissements. «L'état va déterminer huit territoires touristiques, à l'image de la Côte d'Azur en France ou de la Costa del Sol en Espagne, pour créer des produits qui s'imposeront comme de véritables destinations » explique le ministre.
Pour ce faire, les investisseurs privés bénéficieront d'une prime pouvant aller jusqu'à 20% de leur projet. « Le tourisme va jouer son rôle de locomotive socio-économique dans les régions rurales » s'enthousiasme Yassir Znagui.
Il espère ainsi doubler sa capacité hôtelière, qui s'établit aujourd'hui à 175 000 lits, multiplier par trois ses recettes et embaucher un million de jeunes. Ce projet devrait à terme le hisser dans le Top 20 des meilleurs destinations mondiales.
Il lui faudra pour cela mettre en valeur toutes ses richesses. « Nous avons recensé 1450 sites à fort potentiel touristique et seuls 300 sont exploités » estime le ministre.
Une chance pour les territoires enclavés qui vont ainsi bénéficier de nouveaux investissements. «L'état va déterminer huit territoires touristiques, à l'image de la Côte d'Azur en France ou de la Costa del Sol en Espagne, pour créer des produits qui s'imposeront comme de véritables destinations » explique le ministre.
Pour ce faire, les investisseurs privés bénéficieront d'une prime pouvant aller jusqu'à 20% de leur projet. « Le tourisme va jouer son rôle de locomotive socio-économique dans les régions rurales » s'enthousiasme Yassir Znagui.