Une affiche CGT pour les 8 heures. On est en 1919 - DR
1903 : la durée légale est de 10 heures par jour, 6 jours par semaine.
Travailler 8 heures fait partie des principales revendications du monde ouvrier. La loi du 13 juillet 1906 accorde aux salariés le principe d’un jour de repos hebdomadaire, si possible le dimanche.
Après la 1ère Guerre Mondiale, en avril 1919, le Parlement en accord avec le patronat, fixe la durée légale du travail à 8 heures par jour ou 48 heures par semaine. On commence à parler du plaisir d’un temps libre consacré au repos ou à l’instruction, à la vie de famille, aux congés (payés).
Travailler 8 heures fait partie des principales revendications du monde ouvrier. La loi du 13 juillet 1906 accorde aux salariés le principe d’un jour de repos hebdomadaire, si possible le dimanche.
Après la 1ère Guerre Mondiale, en avril 1919, le Parlement en accord avec le patronat, fixe la durée légale du travail à 8 heures par jour ou 48 heures par semaine. On commence à parler du plaisir d’un temps libre consacré au repos ou à l’instruction, à la vie de famille, aux congés (payés).
1936 : les accords de Matignon
En 1936, le pays est affaibli et inquiet. Du choc entre une coalition des partis de droite et les forces de gauche, naîtra le premier gouvernement à direction socialiste (où, pour la première fois, sont entrées des femmes dont Irène Joliot-Curie).
Après l’élection, au mois de mai, des élus du Front Populaire et l’arrivée au pouvoir de Léon Blum, de grandes grèves se déclenchent dans les entreprises, paralysant le pays.
Les syndicats et les organisations patronales réussiront à conclure de difficiles négociations. Elles resteront dans les mémoires comme les « Accords de Matignon ».
Le travail reprendra et le gouvernement mettra en forme certaines des dispositions de ces « accords » au rang desquelles les congés payés.
Le gouvernement Blum innove en créant un secrétariat d’Etat chargé de la santé publique, des loisirs et des sports. Le portefeuille va à Léo Lagrange, un avocat élu député en 1932 dans le Nord.
Après l’élection, au mois de mai, des élus du Front Populaire et l’arrivée au pouvoir de Léon Blum, de grandes grèves se déclenchent dans les entreprises, paralysant le pays.
Les syndicats et les organisations patronales réussiront à conclure de difficiles négociations. Elles resteront dans les mémoires comme les « Accords de Matignon ».
Le travail reprendra et le gouvernement mettra en forme certaines des dispositions de ces « accords » au rang desquelles les congés payés.
Le gouvernement Blum innove en créant un secrétariat d’Etat chargé de la santé publique, des loisirs et des sports. Le portefeuille va à Léo Lagrange, un avocat élu député en 1932 dans le Nord.
Un congé de 12 jours ouvrables sans retenue de salaire
Autres articles
C’est lui qui fait voter en juin 1936 la loi accordant aux salariés un congé annuel continu de 15 jours comptant au moins 12 jours ouvrables sans retenue de salaires.
« Tout est à faire » constate le ministre. « Je veux faciliter les déplacements à la mer, à la campagne et obtenir des arrangements avec les compagnies de chemins de fer pour les voyages collectifs.
Je compte sur les municipalités pour développer l’hôtellerie, les terrains de camping et multiplier les fêtes populaires ».
La loi de 1936 sur les congés payés fera naitre de nombreuses associations qui conduiront au tourisme populaire.
Dans les années 80, sous la présidence de François Mitterrand, un ministère du Temps Libre fera son apparition. Il sera éphémère. Ce seront l’arrivée des 39 heures hebdomadaires, la 5e semaine des congés payés, le chèque vacances.
Avec les années 2000, ce sont les 35 heures et les RTT qui animent le débat.
« Tout est à faire » constate le ministre. « Je veux faciliter les déplacements à la mer, à la campagne et obtenir des arrangements avec les compagnies de chemins de fer pour les voyages collectifs.
Je compte sur les municipalités pour développer l’hôtellerie, les terrains de camping et multiplier les fêtes populaires ».
La loi de 1936 sur les congés payés fera naitre de nombreuses associations qui conduiront au tourisme populaire.
Dans les années 80, sous la présidence de François Mitterrand, un ministère du Temps Libre fera son apparition. Il sera éphémère. Ce seront l’arrivée des 39 heures hebdomadaires, la 5e semaine des congés payés, le chèque vacances.
Avec les années 2000, ce sont les 35 heures et les RTT qui animent le débat.