Le tourisme mondial sera revenu aux niveaux d'il y a 30 ans, avec un milliard d'arrivées en moins et une perte de quelque 1 100 milliards de dollars US de recettes touristiques internationales. - Depositphotos.com maglara
Selon les toutes dernières données de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), les destinations ont accueilli 900 millions de touristes internationaux de moins entre janvier et octobre par rapport à la même période en 2019.
Cette situation se traduit par une perte de 935 milliards de dollars de recettes d'exportation du tourisme international, soit plus de dix fois la perte enregistrée en 2009 sous l'impact de la crise économique mondiale.
Le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili a déclaré : « Depuis le début de cette crise, l'OMT a fourni aux gouvernements et aux entreprises des données fiables indiquant l'impact sans précédent de la pandémie de COVID-19 sur le tourisme mondial.
Cette situation se traduit par une perte de 935 milliards de dollars de recettes d'exportation du tourisme international, soit plus de dix fois la perte enregistrée en 2009 sous l'impact de la crise économique mondiale.
Le Secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashvili a déclaré : « Depuis le début de cette crise, l'OMT a fourni aux gouvernements et aux entreprises des données fiables indiquant l'impact sans précédent de la pandémie de COVID-19 sur le tourisme mondial.
Même si l'annonce d'un vaccin renforce la confiance des voyageurs, la route est encore longue vers la reprise. Il nous faut donc intensifier nos efforts pour ouvrir les frontières en toute sécurité en soutenant les emplois et les entreprises du secteur du tourisme. Il ressort de plus en plus clairement que le tourisme est l'un des secteurs les plus touchés par cette crise sans précédent. »
Sur la base des éléments actuels, l'OMT s'attend à ce que les arrivées internationales diminuent de 70 à 75 % pour l'ensemble de l'année 2020. Dans ce cas, le tourisme mondial sera revenu aux niveaux d'il y a 30 ans, avec un milliard d'arrivées en moins et une perte de quelque 1 100 milliards de dollars US de recettes touristiques internationales.
Cet effondrement du tourisme dû à la pandémie pourrait entraîner une perte économique de 2 000 milliards de dollars US du PIB mondial.
Sur la base des éléments actuels, l'OMT s'attend à ce que les arrivées internationales diminuent de 70 à 75 % pour l'ensemble de l'année 2020. Dans ce cas, le tourisme mondial sera revenu aux niveaux d'il y a 30 ans, avec un milliard d'arrivées en moins et une perte de quelque 1 100 milliards de dollars US de recettes touristiques internationales.
Cet effondrement du tourisme dû à la pandémie pourrait entraîner une perte économique de 2 000 milliards de dollars US du PIB mondial.
Les restrictions sur les voyages continuent de freiner la relance
L'Asie et le Pacifique, la première région à subir l'impact de la pandémie et celle où les restrictions sur les voyages sont les plus sévères à ce jour, a connu une diminution de 82 % des arrivées au cours des dix premiers mois de 2020. Le Moyen-Orient a enregistré une baisse de 73 %, et l'Afrique a connu une diminution de 69 %. Les arrivées internationales en Europe et en Amérique ont diminué de 68 %.
L'Europe a enregistré des baisses plus faibles de 72 % et 76 % en septembre et octobre par rapport aux autres régions du monde, après la reprise légère mais de courte durée des mois de juillet et août, qui ont été les plus importants de l'été. La résurgence du virus dans toute la région a entraîné la réintroduction de certaines restrictions sur les voyages. Toutefois, l'Europe est la région où le nombre de destinations (91 % au 1er novembre 2020) a le plus diminué, principalement parmi les États membres de la zone Schengen.
À l'autre extrémité, l'Asie et le Pacifique ont continué d’enregistrer des baisses de près de 100 % en septembre et en octobre, ce qui reflète la fermeture des frontières en Chine et d'autres grandes destinations de la région. Les Amériques ont connu une amélioration progressive depuis juin, avec des baisses comparativement plus faibles des arrivées internationales jusqu'en octobre. Cela s’explique par la réouverture de nombreuses destinations de la région, dont les petits États insulaires en développement des Caraïbes.
Le Secrétaire général Pololikashvili a ajouté : « Il est essentiel d'adopter une approche coordonnée pour assouplir et lever les restrictions sur les voyages chaque fois que cela est possible sans danger. Il sera ainsi possible de rouvrir les destinations au tourisme, et des règles claires et cohérentes entre les pays contribueront grandement à rétablir la confiance dans les voyages internationaux et à accroître la confiance des consommateurs. »
L'Europe a enregistré des baisses plus faibles de 72 % et 76 % en septembre et octobre par rapport aux autres régions du monde, après la reprise légère mais de courte durée des mois de juillet et août, qui ont été les plus importants de l'été. La résurgence du virus dans toute la région a entraîné la réintroduction de certaines restrictions sur les voyages. Toutefois, l'Europe est la région où le nombre de destinations (91 % au 1er novembre 2020) a le plus diminué, principalement parmi les États membres de la zone Schengen.
À l'autre extrémité, l'Asie et le Pacifique ont continué d’enregistrer des baisses de près de 100 % en septembre et en octobre, ce qui reflète la fermeture des frontières en Chine et d'autres grandes destinations de la région. Les Amériques ont connu une amélioration progressive depuis juin, avec des baisses comparativement plus faibles des arrivées internationales jusqu'en octobre. Cela s’explique par la réouverture de nombreuses destinations de la région, dont les petits États insulaires en développement des Caraïbes.
Le Secrétaire général Pololikashvili a ajouté : « Il est essentiel d'adopter une approche coordonnée pour assouplir et lever les restrictions sur les voyages chaque fois que cela est possible sans danger. Il sera ainsi possible de rouvrir les destinations au tourisme, et des règles claires et cohérentes entre les pays contribueront grandement à rétablir la confiance dans les voyages internationaux et à accroître la confiance des consommateurs. »
La demande reste globalement faible malgré une légère amélioration sur certains marchés
Les données concernant les dépenses du tourisme international continuent de refléter une très faible demande pour les voyages à l'étranger. Toutefois, certains grands marchés comme les États-Unis, l'Allemagne et la France ont montré des signes de reprise ces derniers mois. En outre, la demande touristique intérieure continue de croître sur certains marchés, dont la Chine et la Russie.
Pour l'avenir, on s’attend à ce que l'annonce d'un vaccin et le début de la vaccination renforcent progressivement la confiance des consommateurs. Dans le même temps, un nombre toujours plus grand de destinations assouplissent ou lèvent les restrictions sur les voyages. Selon les dernières recherches de l'OMT, la proportion de destinations fermées est passée de 82 % fin avril 2020 à 18 % début novembre (exprimée en pourcentage des arrivées internationales).
Les scénarios étendus pour 2021-2024 présentés par l'institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme font état d’un rebondissement pour le second semestre 2021. Néanmoins, un retour aux niveaux de 2019 en termes d'arrivées internationales pourrait prendre entre deux ans et demi et quatre ans.
Pour l'avenir, on s’attend à ce que l'annonce d'un vaccin et le début de la vaccination renforcent progressivement la confiance des consommateurs. Dans le même temps, un nombre toujours plus grand de destinations assouplissent ou lèvent les restrictions sur les voyages. Selon les dernières recherches de l'OMT, la proportion de destinations fermées est passée de 82 % fin avril 2020 à 18 % début novembre (exprimée en pourcentage des arrivées internationales).
Les scénarios étendus pour 2021-2024 présentés par l'institution spécialisée des Nations Unies pour le tourisme font état d’un rebondissement pour le second semestre 2021. Néanmoins, un retour aux niveaux de 2019 en termes d'arrivées internationales pourrait prendre entre deux ans et demi et quatre ans.