Cette semaine, l’ABTO, l’association belge des tour-opérateurs, a présenté son bilan pour l’année 2005. Cette année, 3,17 millions vacances ont été réservées auprès d’un voyagiste. Compte tenu des clients effectuant plusieurs voyages par an, 28,8% des Belges confient leurs vacances à un tour-opérateur. Quant au chiffre d’affaires des membres de l’ABTO, il s’élèverait en 2005 à 1,6 milliards euros.
Mis en proportion, cela signifierait que 19 millions de français passeraient par un TO pour leurs congés et que les TO français organiseraient près de 20 millions de voyages. Quant au chiffre d’affaires des membres du CETO, s’il était équivalent à ce qui se passe en Belgique, il tournerait aux alentours de 9,6 milliards…
Mais le marché belge des TO est nettement différent du français en ce sens qu’il est dominé par deux groupes, TUI-Jetair et Thomas Cook. Ces deux groupes à eux seuls contrôlent plus de 80 % du marché local, avec en ordre décroissant, +/- 1,5 million pax pour l’un et 1,3 million pax pour l’autre.
Les faits marquants 2005
Jean-Luc Hans, président : "Durant l’année écoulée, la confiance du consommateur a été affectée par le ralentissement de la croissance économique, les prix du carburant et du kérosène et de nombreux autres facteurs. Songeons aux attentats à Londres, en Turquie et en Egypte, aux ouragans dans les Caraïbes, aux problèmes de sécurité aérienne, à la grippe aviaire…"
Puis d’insister sur la montée en puissance des nouvelles technologies qui remettent en question les circuits classiques de distribution. : "Internet ne peut être négligé et sera de plus en plus intégré aux modèles de business des TO et des AGV. La concurrence du net se ressent de plus en plus et la lutte pour satisfaire les goûts du client se fait de plus en plus dure."
Changement de comportement du consommateur
Mais ce qui frappe le plus le président belge, c’est le marché est en train de se modifier. "Aujourd’hui et dans le futur, le prix ne sera plus le seul élément important pour conserver effectivement les clients. La qualité, la confiance, la valeur ajoutée et la commodité vont devenir prioritaires."
Mettre fin aux concurrences déloyales en Belgique comme en Europe
L’ABTO s’insurge également devant les possibilités, légales, de concurrence déloyale. Or pour l’association, cette illégalité est littéralement organisée en Belgique. Et de citer, les différences de statuts existant entre les AGV flamandes et wallonnes (les cautions des AGV flamandes étant 275 % plus élevées que les francophones et les germanophones).
Pire selon, l’ABTO, les organisations de jeunesse qui vendent et organisent des voyages au profit de leurs membres et les organisations qui tombent sous le décret "Tourisme pour tous" sont exemptées de l’obligation de licence et donc ne doivent pas être assurées contre l’insolvabilité.
Par ailleurs, l’ABTO ne peut que regretter qu’avec l’arrivée d’Internet, il est apparu de nouvelles catégories d’intermédiaires de voyage : compagnie aérienne, portail d’hôtels, centrales de réservation, etc… qui peuvent opérer sans satisfaire aux mêmes conditions que les professionnels (intermédiaires et organisateurs de voyages).
Le plus grand libéralisme possible
Sur le plan de l’équipement technique, la Belgique a aujourd’hui la législation la plus stricte d’Europe. Alors qu’un mouvement de libéralisation se dessine nettement dans les autres Etats-membres. Cette contradiction déforce les opérateurs belges face à leurs concurrents européens.
L’ABTO estime que l’imposition de conditions techniques très strictes est contraire à la liberté des services. Ceci aussi bien au niveau du royaume qu’au niveau européen. En conséquence, il est donc logique que l’association professionnelle belge plaide en faveur de l’alignement des législations sur un modèle unique. En agissant ainsi : "Le bon sens prévaudra sur les conditions corporatistes et nos membres pourront faire face à la concurrence européenne."
Internet : www.abto.be
Mis en proportion, cela signifierait que 19 millions de français passeraient par un TO pour leurs congés et que les TO français organiseraient près de 20 millions de voyages. Quant au chiffre d’affaires des membres du CETO, s’il était équivalent à ce qui se passe en Belgique, il tournerait aux alentours de 9,6 milliards…
Mais le marché belge des TO est nettement différent du français en ce sens qu’il est dominé par deux groupes, TUI-Jetair et Thomas Cook. Ces deux groupes à eux seuls contrôlent plus de 80 % du marché local, avec en ordre décroissant, +/- 1,5 million pax pour l’un et 1,3 million pax pour l’autre.
Les faits marquants 2005
Jean-Luc Hans, président : "Durant l’année écoulée, la confiance du consommateur a été affectée par le ralentissement de la croissance économique, les prix du carburant et du kérosène et de nombreux autres facteurs. Songeons aux attentats à Londres, en Turquie et en Egypte, aux ouragans dans les Caraïbes, aux problèmes de sécurité aérienne, à la grippe aviaire…"
Puis d’insister sur la montée en puissance des nouvelles technologies qui remettent en question les circuits classiques de distribution. : "Internet ne peut être négligé et sera de plus en plus intégré aux modèles de business des TO et des AGV. La concurrence du net se ressent de plus en plus et la lutte pour satisfaire les goûts du client se fait de plus en plus dure."
Changement de comportement du consommateur
Mais ce qui frappe le plus le président belge, c’est le marché est en train de se modifier. "Aujourd’hui et dans le futur, le prix ne sera plus le seul élément important pour conserver effectivement les clients. La qualité, la confiance, la valeur ajoutée et la commodité vont devenir prioritaires."
Mettre fin aux concurrences déloyales en Belgique comme en Europe
L’ABTO s’insurge également devant les possibilités, légales, de concurrence déloyale. Or pour l’association, cette illégalité est littéralement organisée en Belgique. Et de citer, les différences de statuts existant entre les AGV flamandes et wallonnes (les cautions des AGV flamandes étant 275 % plus élevées que les francophones et les germanophones).
Pire selon, l’ABTO, les organisations de jeunesse qui vendent et organisent des voyages au profit de leurs membres et les organisations qui tombent sous le décret "Tourisme pour tous" sont exemptées de l’obligation de licence et donc ne doivent pas être assurées contre l’insolvabilité.
Par ailleurs, l’ABTO ne peut que regretter qu’avec l’arrivée d’Internet, il est apparu de nouvelles catégories d’intermédiaires de voyage : compagnie aérienne, portail d’hôtels, centrales de réservation, etc… qui peuvent opérer sans satisfaire aux mêmes conditions que les professionnels (intermédiaires et organisateurs de voyages).
Le plus grand libéralisme possible
Sur le plan de l’équipement technique, la Belgique a aujourd’hui la législation la plus stricte d’Europe. Alors qu’un mouvement de libéralisation se dessine nettement dans les autres Etats-membres. Cette contradiction déforce les opérateurs belges face à leurs concurrents européens.
L’ABTO estime que l’imposition de conditions techniques très strictes est contraire à la liberté des services. Ceci aussi bien au niveau du royaume qu’au niveau européen. En conséquence, il est donc logique que l’association professionnelle belge plaide en faveur de l’alignement des législations sur un modèle unique. En agissant ainsi : "Le bon sens prévaudra sur les conditions corporatistes et nos membres pourront faire face à la concurrence européenne."
Internet : www.abto.be